Le directeur général et éditorialiste du Quotidien, Marc St-Hilaire, a été officiellement présenté par son chef jeudi après-midi comme étant le candidat bloquiste dans Chicoutimi-Le Fjord, en vue de la prochaine élection.

Bien que d’autre candidatures pourraient se manifester, monsieur St-Hilaire profite déjà de l’appui des membres de l’exécutif de Chicoutimi-Le-Fjord et compte s’impliquer rapidement dans les dossiers régionaux. Accompagné par le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, ainsi que par les deux députés régionaux Mario Simard et Alexis Brunelle-Duceppe, M. St-Hilaire n’a pas tardé à cibler le principal manque dans la circonscription qu’il compte représenter. « Ce qu’il manque dans Chicoutimi-Le Fjord, c’est un député. Un député du Bloc Québécois ».

Le nouveau candidat bloquiste n’a donc pas tardé à décocher sa première flèche envers celui qu’il entend vaincre lors de la prochaine élection, le député sortant Richard Martel. « On le voit dans certains dossiers, et je prends comme exemple un qui concerne l’immigration. Une famille d’immigrants de la circonscription a dû se tourner vers le député de la circonscription voisine (Mario Simard), parce qu’ils se sont butés à des portes closes au bureau du député de Chicoutimi-Le Fjord. Dès le moment où je serai élu, je reprendrai des mains de Mario ces dossiers-là pour m’en occuper ».   

Enthousiasme et confiance

Le chef bloquiste Yves-François Blanchet l’avoue : il est enthousiaste qu’un homme issu des médias s’avance à nouveau « sur le terrain »…mais cette fois comme candidat. « Marc connaît les dossiers, il les a étudiés, analysés, il les connaît et en a une maitrise exceptionnelle. Ce qui semble l’avoir mené à s’investir par l’action en joignant l’équipe des candidats du Bloc Québécois ». M. Blanchet se dit aussi confiant qu’après avoir presque obtenu la victoire lors de la dernière élection, cette fois, ce sera la bonne. « Le contexte est différent, il permet actuellement aux citoyens de constater la profondeur de l’ancrage des députés du Bloc Québécois  dans la région, jumelé à un élan national que le Bloc n’a pas connu depuis au moins 15 ans ».  

La « clôture »

Le candidat Marc St-Hilaire l’avoue: la fébrilité l’habite depuis un bon moment. Et la décision pour lui, l’ex-journaliste, de faire le saut de « l’autre côté de la clôture » n’a pas été prise à la légère. « Je me sens fébrile, j’entre dans cette aventure la tête haute. Avec la conviction que je prends la bonne décision. Je me suis écouté, j’ai écouté mes valeurs, mais j’ai aussi écouté mon sens du devoir. J’avais besoin de ce défi. Quand j’ai vu que le train passait, j’ai sorti mon billet et je suis embarqué dedans…à fond ». Marc St-Hilaire n’envisage pas non plus de faire marche arrière. « Je regarde en-avant. J’entreprends le défi avec beaucoup d’enthousiasme, de confiance, et de soif de découvrir. Mais je sais que même si les enjeux et les sujets sont les mêmes, je suis conscient que j’œuvre maintenant de l’autre côté. Et je veux le vivre pleinement ».