Fondation Santé Jonquière: la campagne Dons et Lumières de retour pour une 13e édition   

La Fondation Santé Jonquière lance une fois de plus sa traditionnelle campagne Dons et Lumières, qui revient pour une 13e édition. Cette initiative, rappelons-le, vise à amasser des fonds afin d’illuminer le grand sapin installé devant l’Hôpital de Jonquière et, du même coup, faire briller les soins et les services de santé offerts dans la région.   

« C’est toujours une très belle activité, rassembleuse et lumineuse, c’est le moins que l’on puisse dire ! », mentionne d’abord la directrice générale de la Fondation Santé Jonquière, Sandra Lévesque. « C’est une campagne, où les gens sont invités à allumer une lumière santé, pour leurs proches, leur équipe, leur entreprise ou eux-mêmes. On possède différents formats d’ampoules pour ceux et celles qui désirent s’en procurer une et à des prix variants entre 5 et 20 $. Le tout en quantité limité bien entendu », ajoute-t-elle. 

Pour cette édition, l’organisation a le privilège de compter sur l’appui de M. Guy Simard, Mme Anne-Julie Simard et Mme Frédéricke Savard, courtiers immobiliers pour l’Équipe Simard de Via Capitale Saguenay–Lac-Saint-Jean, à titre de présidents d’honneur.   

« On fait aussi vivre la campagne sur nos réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Il y a un plan de visibilité qui est rattaché aux entreprises qui achètent des lumières. » Mme Lévesque souligne que les gens qui sont intéressés à contribuer à cette campagne peuvent se procurer les lumières au Canadian Tire de Jonquière, partenaire de la Fondation Santé Jonquière depuis le tout début de l’initiative.  

Le sapin illuminé depuis jeudi 

La première illumination du sapin a eu lieu jeudi dernier en soirée, sur le terrain du centre hospitalier jonquiérois. Cet événement marquait le coup d’envoi officiel de la campagne. Jusqu’à Noël, le sapin d’une hauteur de 40 pieds brillera davantage au rythme des dons reçus.  Notons que la campagne est d’ailleurs bien amorcée, alors qu’elle a déjà atteint 17 229 $, sur un objectif de 25 000 $, ce qui représente un pourcentage de 69 %.

Toute la fin de semaine, le grand sapin sera allumé à 100% et dès lundi, la population pourra suivre l’évolution des dons de près jusqu’à l’illumination complète du sapin à l’approche de Noël. La population peut d’ailleurs se procurer les lumières au coût de 2 $ chacune, ou encore 3 pour 5 $, et 20 pour 20 $. Elles peuvent être achetées en ligne sur le site web de la Fondation au fondationsantejonquiere.com, au bureau de la Fondation ou auprès du personnel aux comptoirs-caisses du Canadian Tire de Jonquière.

Cette année, l’organisation compte utiliser les montants amassés avec la vente de lumières pour le développement de divers projets, qui seront annoncés en temps et lieu. La prochaine campagne d’équipements pour l'hôpital est prévue pour janvier 2026.  

Pour la construction de la résidence du Collège d’Alma: Danny Pelletier contraint de céder son terrain à Alma 

Alma revient à la charge dans le dossier de l’expropriation de Danny Pelletier, propriétaire de terrains dans le centre-ville d’Alma. Après un long processus judiciaire, le citoyen sera finalement contraint de céder à la municipalité le terrain situé à l’angle des rues Saint-Joseph et Scott Ouest afin que le Collège d’Alma puisse y construire une résidence étudiante. 

Le dossier a été judiciarisé après des négociations infructueuses entre Danny Pelletier et la Ville entourant l’achat du terrain. La Cour supérieure du Québec avait d’abord, en janvier 2025, donné raison à la Ville d’Alma en rejetant la demande de contestation du citoyen qui refusait de vendre son terrain. Danny Pelletier a ensuite porté la cause devant la Cour d’appel du Québec, qui a quant à elle tranché en sa faveur le 27 octobre dernier, radiant par conséquent l’avis d’expropriation émis par la municipalité. Cela signifiait que Danny Pelletier pourrait conserver son terrain. 

Cependant, dans son jugement, la Cour d’appel avait reconnu le droit d’expropriation de la Ville, mais lui avait refusé en vertu du manque de précisions données concernant les fins pour lesquelles elle souhaitait faire l’acquisition du terrain. C’est ainsi que par le biais d’une résolution adoptée le 17 novembre dernier, la Ville d’Alma a précisé que l’expropriation était liée à l’éventuelle construction d’une résidence étudiante par le Collège d’Alma. « Au fond, ce qu’ils voulaient [la Cour d’appel] pour nous donner le feu vert, c’est qu’on dise clairement pour qui on voulait faire l’expropriation, et c’est ce qu’on a fait en mentionnant le Collège d’Alma dans une résolution », explique le directeur général de Ville d’Alma, Frédéric Lemieux. 

À moins d’une autre action en justice de la part de Danny Pelletier, l’expropriation pourra donc aller de l'avant. « L’acquisition par expropriation est ainsi mise en œuvre, en l’espèce, par l’application combinée des pouvoirs prévus à l’article 570, alinéa 1, paragraphe c) et à l’article 29, alinéa 1 paragraphe 1.1 de la  Loi sur les cités et villes », peut-on lire dans la résolution. 

La Ville a le droit 

Rappelons qu’une Ville peut recourir à l’expropriation dans la mesure où cette opération s'avère nécessaire à la réalisation d’un projet d’utilité publique. L’expropriation d’un droit peut être exécutée à des fins de développement urbain, pour lutter contre la spéculation, pour des projets d’aménagement ou pour des raisons dites « d’utilité publique », auquel cas l'opération doit être justifiée. L’expropriation de Danny Pelletier s’inscrit dans ce dernier cas de figure. En ce sens, le projet de résidence étudiante est considéré d’utilité publique puisque d’une part, il vise à répondre à la pénurie de logements qui sévit à Alma en proposant une alternative à la communauté estudiantine, et d’autre part, car une résidence étudiante située dans le centre-ville contribuera directement à la revitalisation de celui-ci. 

Par ailleurs, pour exproprier un droit, il n’est pas nécessaire d’avoir obtenu les autorisations requises pour la réalisation du projet en question ni de remplir les conditions préalables à cette réalisation qui sont prévues par d’autres lois. 

Danny Pelletier plaide sa cause devant le conseil 

Danny Pelletier était dans la salle lors du plus récent conseil de Ville d’Alma, le 17 novembre dernier. Il était venu « s’assurer que les gens ici [les membres du conseil] étaient conscients des impacts de ce projet-là ». « Qu’est-ce que vous diriez si je vous disais que demain matin, vous perdiez 50 % de votre projet de fonds de pension pour un projet qui est PEUT-ÊTRE réalisable. C’est ce que je vis présentement », a-t-il soulevé d’emblée. 

Danny Pelletier, alors au micro du conseil, a poursuivi, affirmant : « les preuves fournies par la Ville dans le cadre de ma contestation démontrent que pour la phase 1 du projet, mon terrain n’est pas nécessaire. La phase 2 aura peut-être lieu dans cinq ou six ans dépendamment du financement, du gouvernement en place puis des objectifs. Est-ce qu’il y a d’autres avenues qui ont été regardées avant de dire que ça vous prenait ce terrain-là sans faute? », a-t-il demandé. 

Autrement dit, le citoyen se demande pourquoi la municipalité s’obstine à faire l’acquisition de son terrain alors que selon lui, à la lecture de la documentation déposée, le projet de résidence étudiante serait encore loin d’être coulé dans le béton. De surcroît, il dit avoir l’impression d’être victime d’une vengeance de la part de la Ville, estimant que « parce qu’il a refusé les négociations de gré à gré, on cherche à le punir ». 

Au témoignage de Danny Pelletier, la mairesse d’Alma, Sylvie Beaumont, a répondu qu’étant donné qu’il s’agissait d’un dossier judiciarisé, elle préférait « laisser la place aux juristes pour s’en occuper ». « On vous entend, a-t-elle dit, mais je n’ai pas de réponse à ce que vous dites. C’est votre interprétation [de la situation], mais ce sont les juristes qui pourraient vous répondre. » 

Danny Pelletier a ensuite fait valoir que si le dossier avait été judiciarisé au départ, ce n'était pas car il le souhaitait, au contraire, mais bien car la Ville et son conseil avaient décidé de poursuivre le processus d’expropriation malgré son refus initial de céder son terrain. Le plaignant voulait ainsi mettre en évidence la responsabilité du conseil municipal dans l’émergence du litige. 

La Ville d’Alma a réitéré son désir de parvenir à une entente de gré à gré d’ici à l’exécution de l’expropriation. Selon Frédéric Lemieux, la compensation offerte à Danny Pelletier pour son terrain est équivalente à la valeur marchande de la propriété. 

STS: des délais de livraison qui compliquent le service…et des autobus vieillissants surutilisés (avec audios)

Les délais de livraison et de prise de possession de nouveaux autobus destinés à garnir la flotte de la Société de transport du Saguenay (STS) occasionnent des problématiques de logistique. À un point tel que la STS a dû se revirer sur un dix cents et mettre en place des solutions d’urgence, pour ne pas nuire au service auquel les usagers sont habitués.

En entrevue ce vendredi matin au 92,5 Ma radio d’ici dans l’émission “Réveillez-vous”, le directeur général Frédéric Michel a d’abord parlé de la difficulté de pouvoir obtenir rapidement des autobus neufs. On se tourne donc en attendant vers des autobus usagés, mais là aussi les problèmes de livraison existent. En plus de surutiliser les autobus vieillissants.

La DG de la STS a aussi parlé d’un manque criant de mécaniciens. Il a d’ailleurs tendu une perche à nos auditeurs pour trouver les perles rares, tout en exposant la problématique. 

En ce qui concerne le transport à la demande, un bel équilibre est en voie d’être atteint. 

Vendredi Fou ou Black Friday: gare aux fausses aubaines

C’est aujourd’hui le dernier vendredi de novembre, qu’on appelle communément le “Vendredi Fou”, journée thématique se voulant un vendredi exceptionnel où plusieurs aubaines dignes de ce nom se retrouvent dans le commerce en ligne et les magasins de tout acabit.

Le consommateur doit cependant, à chaque année, s’assurer que le “trop beau pour être vrai” soit vérifiable. Certaines compagnies n’hésitent pas à gonfler leurs prix avant d’annoncer leurs soi-disant promotions. Le Journal de Québec et de Montréal avise que le Bureau de la concurrence a d’ailleurs enregistré un nombre record de plaintes pour de faux rabais offerts durant les six derniers mois.

La conseillère en communications pour l’organisme, Anna Maiorino, mentionne que c’est la première fois que les plaintes concernant les prix réguliers gonflés se hissent dans le top cinq des signalements reçus. Les compagnies de partout au pays ont reçu un rappel cette semaine par le Bureau de la concurrence comme quoi il est illégal de présenter de faux rabais alors que le public est bombardé de spéciaux ou promotions pour le Vendredi fou.

Pour les consommateurs soucieux de vérifier les aubaines “vérifiables”, deux sites internet offrent la possibilité de le faire, soit le site québécois achetezlemeilleur.ca, et la plateforme CamelCamelCamel.com cette dernière  permettant de suivre l’historique des prix pour tous les articles vendus sur Amazon.

Une Guignolée traditionnelle par les portes  aussi à Jonquière (avec audios)

Le 92,5 Ma radio d’Ici CKAJ s’empresse de corriger une information lancée mercredi sur nos ondes. Non seulement il y a à Jonquière une guignolée traditionnelle par les maisons qui se fera le dimanche 7 décembre, avec la cloche et le bas de laine, mais elle se pratique depuis quelques années, à tous les ans, dans le secteur de la paroisse Saint-Dominique et aussi de celui de l’ancienne paroisse Saint-Albert-Le-Grand.

Telle est la précision qu’a tenue à apporter au 92,5 le président de la conférence Saint-Dominique Saint-Albert-Le-Grand de la Saint-Vincent-de-Paul, Marc Bergeron. Et dans cette période cruciale où les besoins alimentaires et en argent augmentent, M. Bergeron et son équipe comptent une fois de plus sur la générosité de la population le dimanche 7 décembre prochain.

Pour le moment, une équipe d’une quarantaine de bénévoles est là pour tout couvrir, dont entre autres des étudiants du secondaire, de l'École des Bâtisseurs, édifice Kénogami. M. Bergeron invite les gens à être généreux, puisque les besoins sont grands, comme on peut l'entendre ci-dessous

Et pour les gens qui aimeraient être bénévoles, Marc Bergeron rappelle (ci-dessous en audio) que l’aide du plus de monde possible sera la bienvenue, pour couvrir le plus de portes, à cette guignolée du dimanche 7 décembre prochain. 

Pour les gens désireux de donner leur nom à l’avance comme bénévoles de la Guignolée à Jonquière, vous pouvez contacter Marc Bergeron au (418) 542-1689. Rappelons que la Guignolée se tiendra aussi de manière traditionnelle le dimanche 7 décembre, sur le territoire de Chicoutimi et de Laterrière.

Louis Arcand, le Roi de la radio, fermera son micro et accrochera ses écouteurs le 19 décembre prochain

Jeudi matin, l’animateur et journaliste radiophonique Louis Arcand a annoncé à ses auditeurs, à l’antenne de Planète 99,5 à Roberval, son départ de Cogeco, prévu pour le vendredi 19 décembre prochain, décision qui lui permettra de profiter d’une retraite qu’il qualifie de « bien méritée ». Pour débuter cette nouvelle étape, il projette de consacrer les prochains mois à un recul réfléchi sur ses 46 années de carrière.

En février prochain, il aurait atteint 47 années de travail dans un métier qui l’a passionné toute sa vie.

Le « morning man » de l’émission Debout la Planète qu’il anime avec sa collègue Caroll Guay, soufflera ses 64 bougies le 21 décembre prochain. Il ouvre le micro de Planète 99,5 chaque matin, de 6h à 9h, du lundi au vendredi. Depuis un moment, la question d’une retraite planait dans son esprit.

« Depuis quelques années, me lever vers 4h-4h30 me pose davantage de défis. Cette réalité m’a poussé vers une réflexion plus soutenue », explique Louis Arcand.

Ce processus de réflexion a réellement pris forme il y a quelques années. « J’en ai longuement discuté avec mon épouse Diane. Imaginer une retraite et franchir le pas représentent deux démarches distinctes. En mai dernier, j’ai informé mes patrons chez Cogeco de cette possibilité. Ils furent grandement surpris de cette réflexion. »

Un bourreau du travail

Au fil des décennies, son quotidien se vivait, la plupart du temps, sur un rythme intense. « Par exemple, à l’époque de Marc-André Lévesque et Rosaire Leclerc, propriétaires du Groupe Antenne 6 qui possédaient des stations radiophoniques à Roberval, Dolbeau-Mistassini, Alma, Saguenay et Chibougamau, je gérais une multitude de tâches. Chaque journée impliquait des déplacements constants d’une station à l’autre. Cette partie de ma vie a généré de nombreux casse-têtes », raconte-t-il.

Louis Arcand souhaite maintenant « prendre le temps de prendre le temps ». « Quand ton réveil sonne autour de 4 h ou 4 h 30, ton corps s’active dès 2 h. Le soir, vers 21 h, tu songes uniquement à rejoindre ton lit. Jadis, je réussissais à écouter le Téléjournal à 22 h, mais le passage à la cinquantaine a rendu cela difficile. »

Une présence qui se poursuit à l’antenne

Malgré son départ officiel, les auditeurs continueront d’entendre Louis Arcand sur Planète 99,5 à Roberval ainsi que sur KYK 95,7 à Saguenay.

« J’ai accepté un rôle de collaborateur. Avec Cogeco (mon employeur), nous avons convenu qu’à partir du 5 janvier prochain, j’interviendrai deux fois par semaine, les mardis et jeudi matin à Planète 99,5, puis le mardi après-midi à KYK 95,7. Cet engagement se poursuivra jusqu’à la fin mai. Après la période estivale, une discussion déterminera la suite. »

Un remplacement déjà décidé

Sans révéler l’identité de son successeur, Louis Arcand confirme que Cogeco a ciblé la personne qui prendra le relais.

« Malgré une diminution du nombre de travailleurs dans le monde médiatique, l’entreprise a déniché celui qui me succédera au micro de Debout la Planète. L’annonce se fera à la mi-décembre », précise-t-il.