Réservations pour les fêtes de bureau de fin d’année: des soirées déjà comblées pour les hôtels et traiteurs 

Qui dit temps des Fêtes, dit période assez achalandée pour les hôtels et les services de traiteurs. C’est le cas encore cette année, alors que les horaires sont déjà combles pour la plupart, jusqu’à Noël.  

« Depuis la fin août, début septembre, quelques dates étaient déjà à notre agenda pour la fin de l’année. Notre mois de décembre est quant à lui complet depuis la mi-octobre déjà. Ça se passe super bien jusqu’à présent, la clientèle est présente et réceptive ! », mentionne l’adjointe administrative chez Les trois Chefs maître traiteur à Chicoutimi, Karine Lefebvre. Les places s’envolent tellement rapidement que le restaurant se voit dans l’obligation de refuser plusieurs demandes.  

« On n’a pas le choix, parce qu’il faut aller avec le nombre de serveurs qu’on a aussi. Le temps des Fêtes amène aussi des activités familiales, donc ce n’est pas garanti qu’ils seront tous en service à ce moment-là. Par ailleurs, notre patron a sorti un beau menu pour le réveillon de Noël et ça va très bien. On est presqu’à la moitié de ce qu’on voulait avoir en termes de réservations », ajoute-t-elle.  

C’est d’ailleurs Les trois Chefs qui s’occupent des menus pour les soupers-spectacles de la Coco Fiesta. La troupe propose notamment des événements les 28 et 29 novembre, ainsi que les 5, 6, 12, 13, 19 et 20 décembre. Beaucoup de repas sont donc à préparer pour les convives durant ces mois pleins à craquer. « Juste pour ces soupers, il faut servir autour de 500 personnes, mais pour le mois de décembre au complet, on parle plutôt de 1500 à 2000 repas », spécifie Mme Lefebvre.  

Du côté de Saint-Gédéon au Lac-Saint-Jean, l’engouement prononcé touche aussi le service de traiteur Cucina. « On est complet depuis le mois d’août, on ne peut pas en prendre plus qu’on a de personnel », admet le propriétaire, Mario Brisson. Du Lac-Saint-Jean au Saguenay, Cucina Traiteur concentre ses activités dans l’événementiel. La Maison de l’Auto, les Produits Gilbert, Excavation Larouche et l’Hôpital d’Alma font partie de ses clients majeurs.   

Déjà la fête à l’hôtel Le Montagnais  

C’est Noël avant l’heure à l’hôtel le Montagnais de Chicoutimi. En effet, des entreprises et leurs employés ont déjà pu tenir leur soirée du temps des Fêtes depuis la mi-novembre. « Les partys des Fêtes sont toujours aussi populaires qu’avant. On est à pleine capacité actuellement, et ce jusqu’au 20 décembre prochain. On devrait servir entre 9000 et 10 000 convives. C’est une période très intense », rapporte le propriétaire de l’hôtel Le Montagnais, Jean-Benoît Gilbert.  

M. Gilbert rappelle que depuis de nombreuses années, les soirées multi-compagnies sont organisées. Une formule assez populaire, qui reviendra d’ailleurs les 11 et 12 décembre. Un prestigieux buffet sera monté pour la soirée, suivi d’un spectacle d’humour avec P-A Méthot. Un DJ et de la danse occuperont le reste de la veillée. « On affiche complet à chaque année, en plus de répondre à un besoin », soulève M. Gilbert.

Louis Arcand: un début prometteur dès l’âge de 17 ans, premier tremplin à la radio étudiante et au CFLM 1240 AM (La Tuque) 

« Pendant deux ans, j’ai fait partie de l’équipe de la radio étudiante de la polyvalente où je suivais mes cours. Plus tard, en secondaire 5, notre groupe a soumis une proposition à la station locale de La Tuque CFLM, qui diffusait sur la bande AM, 1240 kHz. » 

Cette proposition, acceptée sans hésitation par les patrons, a lancé, à l’âge de 17 ans, la carrière radiophonique de Louis Arcand, qui aura perduré pendant 46 ans. « Nous avions soumis l’idée d’animer une émission le vendredi après-midi, destinée aux jeunes, ou l’on diffusait la liste des activités du week-end. Évidemment, la petite station y voyait un avantage : une case horaire comblée. Nous avions convenu d’un format musical susceptible de plaire aux auditeurs tout en conservant une couleur plus jeune. Cette expérience marquait mon entrée dans un véritable environnement radiophonique. » 

Remplacement d’un animateur accidenté 

Par la suite, en février 1979, un animateur radiophonique de La Tuque, originaire de La Baie, subissait une collision sur la route 155. « Il s’est retrouvé à l’hôpital. Celui qui dirigeait la programmation de la station de La Tuque, à l’époque, m’a demandé de le remplacer. À partir de ce moment, j’ai commencé à manquer certains cours. Mon secondaire 5 en a subi les conséquences », raconte-t-il en ricanant. 

Se tenir occupé 

Le départ à la retraite de Louis Arcand tourne une page importante dans le paysage de l’information régionale. Lorsqu’on lui demande comment il compte occuper ses journées, il répond: « Un magnifique lac se trouve juste en face de la maison, facile d’accès. Je compte y consacrer plus de temps pour la pêche. Plusieurs passions font partie de mon quotidien: la cuisine, les voyages, le travail manuel, l’entretien du terrain. Sans oublier que je vais avoir beaucoup plus de temps pour m’occuper de la famille. Toutefois, les premiers mois vont surtout servir au repos. » 

Une décision mûrement réfléchie 

Deux éléments principaux ont guidé sa décision de fermer le micro et d’accrocher ses écouteurs. « Diane (son épouse) et moi profitons d’une excellente santé. Nous voulons maximiser des années de qualité. Lorsque les gens franchissent le cap des 70 ans, je constate que plusieurs commencent à vivre avec certaines limitations physiques. Benoît Bouchard (ancien ministre fédéral) m’avait confié un jour : Se retirer au bon moment constitue un art. » 

Comme deuxième réflexion, il mentionne son désir de quitter alors que le public lui témoigne encore son appréciation. « Je ne souhaite pas attendre que les gens expriment un ras-le-bol ou jugent que ma présence ne leur apporte plus rien. Cette idée me préoccupait depuis longtemps. Je voulais partir au moment opportun, par la grande porte, et c’est exactement ce qui se produit. » 

« Je ressens une grande satisfaction et un privilège d’avoir parcouru une carrière aussi marquante », conclut Louis Arcand, en soulignant que depuis quelque temps, les félicitations se multiplient, sans que ses interlocuteurs sachent qu’il se retirera des ondes dans quelques jours. 

Théâtre 100 Masques: un Noël d’épouvante et une magie du temps des Fêtes ensanglantée… 

Le Théâtre 100 Masques ne manque pas à ses coutumes et revient sur scène pour présenter son 18ᵉ spectacle unique du temps des Fêtes. Un Noël d’épouvante sera joué du 5 au 7 décembre sur les planches du Côté-Cour à Jonquière, pour un public de 16 ans et plus. 

Malgré toutes les querelles que l’on a pu rencontrer lors des réunions de famille, il sera difficile d’avoir déjà assisté à un réveillon plus fou que celui du directeur général et artistique du Théâtre 100 Masques, Dario Larouche. Il a concocté une formule festive et glauque de la période des Fêtes. 

Sur scène, le public retrouvera une mère et sa fille, retirées de la société. Sur le point de célébrer Noël, elles recevront la visite du défunt mari, qui viendra leur annoncer — à leur grand désarroi — la venue de nombreux membres de leur famille, déterminés à passer le réveillon avec elles. 

Un Noël d’épouvante est une pièce humoristique qui ne fait pas les choses à moitié. Elle est composée de chansons parodiques, d’histoires rocambolesques, de décorations de Noël à ne plus savoir quoi en faire, et d’une bonne dose de sang. 

Le concepteur de la pièce, Dario Larouche.

Pour sa conception, Dario Larouche s’est inspiré du Grand-Guignol, une forme de théâtre du début du XXᵉ siècle qui faisait une grande place aux éléments d’horreur, avec meurtres et scènes effrayantes. « C’est très drôle quand on regarde ça aujourd’hui avec nos yeux contemporains, parce que c’était un théâtre où il y avait beaucoup de fausses prothèses, de membres mutilés, et où les sentiments étaient toujours exacerbés. » 

Avec tous ces éléments, la pièce s’inscrit parfaitement dans la ligne directrice du Théâtre 100 Masques et saura satisfaire tant les habitués que les nouveaux venus. « C’est étonnant, parce que même si on fait des spectacles qui sont d’une certaine façon anti-Noël, ça crée des événements extrêmement festifs. On a un public de base qui vient chaque année, et ça reste un spectacle très magique, mais déjanté et déluré », ajoute-t-il. 

Il ne reste qu’à découvrir si les personnages survivront à cette épreuve, qui, pour certains, peut être synonyme de cauchemar. 

Insécurité et gaspillage alimentaire: Desbiens se dote d’un Espace Frigo Partage  

En présence de plusieurs acteurs locaux, la Ville de Desbiens a procédé, le 17 novembre 2025, à l’inauguration officielle de son Espace Frigo Partage.  

Ce projet, chapeauté par Les Butineurs et soutenu par la municipalité, a pour objectif de réduire le gaspillage et l’insécurité alimentaire en offrant à la population la possibilité de déposer ou de prendre librement des denrées alimentaires, qu’elles soient non périssables ou réfrigérées, dans un réfrigérateur, un congélateur et un garde-manger situés au Centre communautaire de Desbiens. 

« C’est vraiment magnifique. L’espace est très convivial et les gens vont venir dans la dignité et dans le respect. », s’est réjouie Karine Routhier, directrice de l’organisme Les Butineurs tout en expliquant qu’à Desbiens, il n’y avait plus d’organismes à qui remettre les fruits et légumes recueillis par ses bénévoles. « Je trouve ça super parce qu’on fait des cueillettes Métabetchouan-Lac-à-Lacroix, à Desbiens et à Roberval, puis quand je redescends à Alma, je vais pouvoir laisser des choses en passant. Je suis vraiment contente de pouvoir compter sur ce nouveau frigo. », a-t-elle poursuivi. 

Cette initiative est le fruit d’une idée portée depuis plusieurs années par Suzie Gervais, conseillère municipale à la Ville de Desbiens. « Le Frigo Partage, c’est avant tout un geste de cœur. », a souligné l’instigatrice du projet. « C’est une façon simple de se donner un coup de main entre voisins, sans jugement. C’est aussi une invitation à penser aux autres et à bâtir ensemble une ville plus unie », a-t-elle ajouté. 

L’insécurité alimentaire, un phénomène persistant dans la région 

Selon Véronique Fortin, coordonnatrice en loisirs et culture à la Ville de Desbiens ayant travaillé à la mise en place de l'Espace Frigo Partage, la hausse constante du coût de la vie demeure l’une des principales causes de l’insécurité alimentaire dans la région. « Même des gens qui sont un peu plus aisés financièrement voient qu’à l’épicerie ça coûte très cher, donc imaginez les personnes qui ont plus de difficultés financièrement. », a-t-elle souligné. 

Ce constat est partagé par Karine Routhier, qui observe une tendance inquiétante. « C’est vraiment impressionnant l’augmentation du nombre de gens qui fréquentent les banques alimentaires. Le visage de la pauvreté a aussi changé : les gens de la classe moyenne vont maintenant aussi dans les banques alimentaires. », a-t-elle expliqué 

C’est dans ce contexte, que l’Espace Frigo Partage de Desbiens s’inscrit. « Faire un Espace Frigo Partage, ça donne la possibilité à bien des gens d'avoir accès à la nourriture gratuitement. », ajoute Véronique Fortin. 

Karine Routhier, directrice de l’organisme Les Butineurs, Éric Girard, député de Lac-Saint-Jean, Véronique Fortin, coordonnatrice en loisirs et culture à la Ville de Desbiens, Régine Brassard, responsable de la bibliothèque municipale et Marie-Ève Tremblay de RPATECH. (Photo : Émile Boudreau/Trium Médias) 

Un enjeu important pour Éric Girard 

Présent lors de l’inauguration, Éric Girard, député de Lac-Saint-Jean, a tenu à souligner l’importance de cette initiative dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. « Merci pour votre implication et pour avoir fait, ici, un Espace Frigo Partage afin de réduire le gaspillage alimentaire, mais surtout d'aider ceux qui en ont besoin. », a-t-il souligné. 

Le ministre responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean a également rappelé que le gouvernement du Québec s’est déjà engagé à soutenir les grandes banques alimentaires en injectant des surplus financiers. Cependant, il estime que des initiatives locales comme les Espaces Frigo Partage sont essentielles pour compléter cette aide. 

« On sait que la demande est en croissance avec le coût de la vie. On voit qu'il y a des gens qui en ont de plus en plus besoin. Ici, dans la région, je trouve qu'on se mobilise bien puis les Espaces Frigo Partage sont l’un des moyens parmi tant d'autres pour combler ce manque », a-t-il ajouté en saluant l’implication des organismes communautaires ainsi que la contribution des partenaires privés et des producteurs agricoles. 

Responsabilité partagée 

La gestion quotidienne de l’Espace Frigo Partage sera assurée par Régine Brassard, responsable de la bibliothèque municipale, avec l’appui de bénévoles. Durant l’été, le camp de jour de Desbiens prendra le relais, permettant d’impliquer les jeunes et de leur transmettre des valeurs de partage et de responsabilité. 

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions de la municipalité en faveur du bien-être alimentaire de ses habitants. La dernière mesure, mise en place l’été dernier, consistait à offrir à tous les enfants inscrits au camp de jour la possibilité de recevoir un déjeuner gratuitement.  

Avec son nouveau single "D’ici-bas": une chanson liée aux soins palliatifs pour Jeanick Fournier 

La chanteuse saguenéenne bien connue du public, Jeanick Fournier, réunit sa voix, son cœur et son engagement dans son nouveau single D’ici-bas  , afin de récolter des dons au bénéfice des maisons de soins palliatifs du Québec. 

La chanson s’inscrit dans le cadre de La campagne D’ici-bas , créée en partenariat avec l’Alliance des maisons de soins palliatifs du Québec. Lors de chaque prestation et sortie publique de l’artiste, les spectateurs auront la chance de contribuer à la cause en scannant un code QR fourni par l’Alliance. Il est également possible pour le grand public d’effectuer un don en ligne, en visitant www.zeffy.com/fr-CA/donation-form/dici-bas-3

Les sommes seront utilisées pour permettre aux employés et aux bénévoles de suivre des formations afin d’offrir un service de plus grande qualité aux patients. Jeanick Fournier a évolué dans le milieu pendant 17 ans à titre de préposée aux bénéficiaires pour la Maison de soins palliatifs du Saguenay (anciennement la Maison Notre-Dame). 

« C’est un privilège immense d’avoir un contact humain aussi intime. Lorsqu’on donne un bain à un patient, par exemple, celui-ci s’abandonne totalement à toi. La proximité que l’on partage, la chance d’être près de l’être humain, de la personne, et de lui rendre service, est quelque chose de sans pareil », dit-elle. 

D’ici-bas est inspirée de ce chapitre de sa vie et de tout ce qu’elle a vécu auprès des personnes en fin de vie : la tendresse, la gratitude et la beauté du moment présent. C’est une façon pour Mme Fournier de continuer à faire sa part et de rendre hommage à ceux et celles qui accompagnent, qui aiment et qui continuent d’espérer. 

« C’était important pour moi, car je n’en avais pas fait mention dans mes albums précédents. J’avais besoin de continuer à donner, à ma façon, puisque je ne peux plus me rendre sur place. Avec ma voix et la visibilité que j’ai aujourd’hui, j’ai la chance de faire le bien à une plus grande échelle encore. » La campagne de dons se poursuivra indéfiniment et sera intégrée à l’ensemble de ses spectacles à venir.  La chanson D’ici-bas est disponible sur toutes les plateformes numériques. 

Jeanick Fournier sera également de retour dans la région les 20 et 21 décembre prochains, au Théâtre Palace Arvida, avec son spectacle Noël à la maison. Elle invite les gens à venir s’amuser en famille et à se mettre dans l’esprit des Fêtes. 

Sports DRC offre aussi une formation en ligne: le Camp de filles revient cet hiver

Le Camp de filles, une formation de motoneige hors-piste spécialement conçue pour les femmes, sera de retour cet hiver dans la région. Créée et dirigée par Vanessa Belley, l’initiative tiendra de nouveau ses activités sur les Monts Valin les 7 et 8 février prochains. Chaque journée de formation offre dix places, pour un total de vingt participantes. 

« Chaque année, les inscriptions partent vite, mais là, c’est un record. Tout s’est rempli en 45 minutes. L’an dernier, ça avait pris deux heures », souligne Vanessa Belley. Pour répondre à l’intérêt grandissant, l’organisatrice ajoute cette année une nouveauté, soit un camp offert dans les Laurentides. Invitée par un organisme local, elle y tiendra une formation d’une journée au sein d’une fin de semaine d’activités déjà planifiées. Dix participantes y sont attendues. 

« Comme je suis invitée, tout est plus simple pour moi. Je n’ai qu’à m’occuper de la journée de camp, et je n’ai pas à gérer l’hébergement ou à trouver un lieu pour rouler », explique-t-elle. 

Une formation vidéo pour rejoindre plus de femmes 

Autre nouveauté, une formation vidéo entièrement en ligne, maintenant disponible sur le site de Sports DRC. Cette capsule reprend les principes enseignés lors d’une journée de camp, avec la théorie, des explications détaillées et des démonstrations des manœuvres. Vanessa Belley affirme que cette formule répond à plusieurs besoins, c’est-à-dire les places limitées qui se vendent rapidement, les coûts importants pour les participantes venant de loin, et l’intérêt de jeunes adeptes qui n’ont pas encore l’âge légal pour conduire une motoneige. 

« En quelques semaines, j’en ai déjà vendu une trentaine. Je pensais en vendre une dizaine seulement », se réjouit-elle. La formation est également accessible aux hommes qui souhaitent améliorer leurs techniques. 

Une journée complète pour gagner en confiance 

Chaque camp débute tôt avec un déjeuner permettant aux participantes de créer des liens. Une formation théorique d’environ une heure suit, avant de passer à la portion pratique. Sur le terrain, les apprentissages progressent en trois étapes. D’abord un secteur plat pour consolider les bases, puis un terrain intermédiaire avec pentes et arbres, et finalement une zone plus technique avec une butte. Tout au long de la journée, Vanessa Belley montre les manœuvres à partir de sa motoneige et accompagne les participantes pendant leurs essais. 

Son objectif demeure d’outiller les femmes pour qu’elles se sentent à l’aise sur leur motoneige et qu’elles puissent suivre n’importe quel groupe sans gêne. « Depuis 2018, je vois la confiance des filles grandir d’année en année. C’est incroyable », affirme-t-elle.