Sondage Radio-Canada-Le Quotidien: Andrée Laforest en avance

À peine qu’elle a officiellement lancé sa campagne la semaine dernière que la candidate à la mairie de Saguenay, Andrée Laforest, occupe la position de tête dans un sondage Segma dévoilé ce mardi matin. Réalisé pour le compte de Radio-Canada et du Quotidien, l’ex-députée récolte 47 % des intentions de votes.

L’ex-conseiller municipal Luc Boivin occupe le second rang avec 20 %.  Alors que plusieurs observateurs s’entendaient à dire que la lutte pouvait se jouer serrée à trois candidats, force est de constater que ce n’est pas le cas actuellement. Mireille Jean arrive loin au quatrième rang avec 6 %, suivie de Christine Basque de l’ERD et de Julie Dufour, ex-aequo à 5 %, alors que le candidat indépendant Jacques Pelletier ferme la marche à 0,3 %.

Le chargé de projet chez Segma, Jonathan Couturier prévient que c’est une photo du moment, et que tout peut changer d’ici l’élection du 2 novembre. Rappelons que des débats sont prévus entre les candidats, notamment la semaine prochaine, et que chacun aura l’occasion de faire valoir ses idées. M. Couturier rappelle qu’à un certain moment, lors de la campagne de 2021, Josée Néron était en avance de 20 points et que c’est Julie Dufour qui avait franchi la première la ligne d’arrivée.

En ce qui a trait aux intentions de votes dans les trois arrondissements, Andrée Laforest est en avance dans chacun, récoltant 47 % dans Jonquière et Chicoutimi, et 46 % dans le fief baieriverain de Luc Boivin, ce dernier récoltant 26 % dans son arrondissement. En ce qui a trait à la grogne envers la mairesse sortante Julie Dufour, mentionnons qu’elle est particulièrement palpable dans ce sondage. 66% des citoyens se disent insatisfaits du rendement de leur mairesse. Jonathan Couturier croit que la pente sera difficile à remonter pour Mme Dufour, qui se bat contre un bilan à défendre et les événements médiatisés la concernés, notamment le procès contre le Directeur général des Élections du Québec (DGEQ).

Précisons que le sondage a été réalisé en ligne et au téléphone, du 22 au 26 septembre dernier, auprès de 507 électeurs âgés de 18 ans et plus, inscrits sur la liste électorale. La marge d’erreur est de ±4,4 %, 19 fois sur 20.

Jean-Luc Roberge vs la ville de Saguenay : un retour devant le TAT

Ce 29 septembre marquait le retour de la cause de l’ancien directeur général de la Société de transport de Saguenay (STS), Jean-Luc Roberge, devant le Tribunal administratif du travail (TAT), alors qu’il conteste son congédiement par la ville de Saguenay survenu en 2022.

La cause est maintenant présidée par la juge Myriam Bédard. Me Marius Ménard, a commencé la semaine en questionnant un premier témoin. Le contre-interrogatoire du directeur de la planification réseau, projets et électrification à la STS, Sébastien Comeau, qui avait commencé en décembre 2024, s'est donc poursuivi et s'est conclu aujourd'hui.

La présence de Jean-Luc Roberge s’est faite remarquer au procès, alors qu’il était lui-même le 2e témoin de la journée. L'ex-dg est venu raconter comment il a forgé son expérience, son parcours, comment il entrevoyait à l'époque la structure de la compagnie, sa mission, et les éléments qu'Il a mis en place. Il a aussi ajouté que sous son égide, les bris de services étaient plutôt une denrée rare. Les explications ont d'ailleurs monopolisé le reste de l'avant-midi.

Une pause a ensuite été décrétée jusqu'à 14 heures, moment où l'auteur de ces lignes a dû quitter.

Témoignages à venir

Rappelons que cette semaine, les conseillers Jean-Marc Crevier, Marc Bouchard et Michel Tremblay, le président de la Commission des finances de la ville et vice-président de la STS Michel Potvin et même la mairesse de Saguenay, Julie Dufour, ont été convoqués pour témoigner dans cette affaire.

Centre-ville de Chicoutimi: un pavillon de l’UQAC de 24 M$ construit d’ici 2028 (avec audios)

Lors de la séance extraordinaire du conseil de ville de Saguenay lundi, les élus ont voté à l’unanimité en faveur de la construction future d’un immeuble qui servira d’extension à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et aménagé au centre-ville de Saguenay (Chicoutimi), à l’est de la zone ferroviaire. Coût du projet: 24 M$.

Le projet est piloté depuis plus d’un an et demi par Promotion Saguenay et sera ajouté au plan triennal d’immobilisations. La mairesse de Saguenay, Julie Dufour, a d’abord en quoi consiste le projet. 

 

La ville de Saguenay consent également un montant pour l’établissement de ce quartier général au centre-ville, en retour d’engagements concrets de l’UQAC.

La mairesse Dufour a aussi parlé des objectifs liés à cet important projet. 

L’échéancier visé pour la concrétisation du projet est prévu pour l’automne 2028.

Investissement de 35 M$ : une usine d’épuration modernisée à La Baie 

Les travaux de réfection de l’usine d’épuration des eaux de La Baie sont enfin terminés. Après un travail effectué par phase, elle est désormais complètement modernisée. Un projet qui a nécessité un investissement de 35 M$, répartis sur près de 10 ans.   

« Le traitement des eaux est une responsabilité de base des Villes et nous sommes fiers à Saguenay d’opérer des usines de filtration et d’épuration modernes et performantes qui respectent toutes les normes en matière de santé publique. Avec cette installation à La Baie, nous nous assurons de protéger adéquatement la baie des Ha! Ha! », mentionne la mairesse de Saguenay, Julie Dufour.  

Une usine moderne comme celle-ci garantit que l’eau, renvoyée à la nature après traitement, est sans danger pour la santé du cours d’eau qui la reçoit. Cette réfection complète des équipements de traitement de l’usine a nécessité trois ans de travaux, puisque le travail à l’intérieur a débuté en 2022. Les opérations n’ont jamais cessé pendant le chantier. Les fossés d’oxydation, les décanteurs secondaires, le système de désinfection UV, les vis d’Archimède, l’épaississeur gravitaire, les équipements de déshydratation des boues, ainsi que les systèmes d’instrumentation et de contrôle ont tous été mis à niveau. 

Quant à eux, les équipements de pré-traitement, situés à l’intérieur de l’usine, ont été remplacés lors d’une première phase en 2018. La planification de tous ces travaux a débuté en 2016, avec le bilan de santé des installations. Le projet s’inscrit dans les orientations de développement durable et environnement du Plan stratégique de Saguenay.  

Rappelons que c’est l’entrepreneur général Paul Pedneault inc. qui s’était classé comme plus bas soumissionnaire sur l’appel d’offres pour le contrat de la modernisation de l’usine d’épuration.  

Élections municipales dans le district #4 d’Alma: Daniel-Guillaume Simard promet d’être un conseiller « à l’image de ses concitoyens » 

Le professeur d’éducation physique au Collège d’Alma et résident de l’Île Sainte-Anne Daniel-Guillaume Simard a déposé sa candidature pour devenir échevin du district #4 d’Alma à l’issue des prochaines élections municipales. Il affirme vouloir s’engager en politique dans le quartier qui l’a vu naître avec le même dynamisme et le même enthousiasme qui ont fait son succès dans les autres pans de sa vie.   

« Moi, lance le candidat, je suis un passionné. Tout ce que je fais, je le fais avec passion, et je me donne toujours à 100 %. Donc, les étudiants qui en veulent, je leur en donne. Maintenant, je veux en donner aux citoyens de mon quartier! » Daniel-Guillaume Simard a par ailleurs l’habitude de s’impliquer au sein de diverses organisations en dehors de ses obligations professionnelles.  

« Après une carrière d’athlète de 15-16 ans sur la scène internationale en judo, je suis passé au coaching. J’ai entre autres été directeur technique et entraîneur-chef du Club de judo Seïko d'Alma pendant 15 ans et j’ai créé le programme sports-études en judo en collaboration avec le Pavillon Wilbrod-Dufour. Je suis aussi très impliqué au sein du Centre de services scolaire. J’en suis à ma quatrième année au conseil d’établissement de l’école Saint-Sacrement, dont je serai probablement président cette année. » 

Quoi qu’il en soit, c’est d’abord du fait qu’il est « un petit gars de l’Île Sainte-Anne qui habite encore sur l’Île Sainte-Anne » que Daniel-Guillaume Simard souhaite représenter ses concitoyens au conseil de ville. « J’habite en plein cœur de mon district et j’en connais les enjeux. »  

Priorités 

Les priorités de Daniel-Guillaume Simard se situent notamment dans le domaine des sports et des loisirs. Père monoparental de quatre enfants, le bien-être de la jeunesse figure aussi en tête de lice. S’il est élu, le candidat aimerait entre autres amener plus loin différents projets déjà amorcés, mais dont le potentiel n’est pas pleinement exploité selon lui.  

Il mentionne à ce titre la concrétisation de la 2e phase du @Ri:skatepark@Ri de l’Île Sainte-Anne, l’aménagement d’un sentier permettant aux propriétaires de véhicules hors route (VHR) de traverser le territoire d’Alma, la mise en place de la piste cyclable qui doit relier le parc Falaise à celui de la Pointe-des-Américains, la poursuite de la revitalisation de la rivière Petite Décharge ainsi que la revitalisation de certains parcs de son district dont la sécurité pourrait être améliorée à son avis. 

Daniel-Guillaume Simard affirme aussi vouloir s’attarder à la question du stationnement dans son district. L’avocate médiatrice Élise Cloutier a également déposé sa candidature dans le district Damase-Boulanger, actuellement sous la responsabilité de Frédéric Tremblay, conseiller sortant qui ne se représentera pas. 

Bilan REMAX du deuxième trimestre 2025: le marché immobilier commercial au ralenti dans la région  

Le marché immobilier commercial du Saguenay-Lac-Saint-Jean affiche un ralentissement au deuxième trimestre de 2025, selon le bilan effectué par RE/MAX. Le volume monétaire transigé a reculé de 34% par rapport à la même période en 2024.   

Le bilan fait également état du nombre de ventes, qui est passé de 24 au deuxième trimestre de 2024 à 17 à la même période cette année. Le directeur exécutif chez Côté Mercier, Christian-Pierre Côté, croit que la situation qui prévaut avec nos voisins du Sud n’a pas aidé le marché à reprendre du galon au courant des derniers mois et qu’il s’agit de la principale raison ayant causé ce recul.  

Le directeur exécutif chez Côté Mercier, Christian-Pierre Côté. (Photo courtoisie) 

« On s’attendait tous à ce que le marché connaisse un certain rebond en 2025. Ce qu’il a bel et bien connu au premier trimestre, mais un événement politique est survenu dans l’équation, qui a freiné les attentes et engendré de l’incertitude. Beaucoup de joueurs sont restés sur les lignes de côté au deuxième trimestre », précise M. Côté.  

Ce résultat suit la tendance observée ailleurs au Québec, où le marché a régressé de 30% en volume et de 34% en nombre de transactions. Cette décélération se traduit par un contexte plus prudent, mentionne-t-il.  

« Il y a eu beaucoup d’incertitude. D’abord, la guerre tarifaire s’est transportée à nos portes, ce qui fait que l’électricien qui voulait agrandir son usine se demande s’il devrait le faire, parce qu’il ne connait pas l’avenir. Il y a quelques nuages qui sont apparus au-dessus de nos têtes. Ces craintes-là ne sont pas favorables à des investissements ni à de nouvelles acquisitions », émet-il.  

Christian-Pierre Côté voit tout de même le bon côté des choses et croit que la tendance peut s’améliorer d’ici la fin de l’année 2025.  

« Il y a des négociations qui semblent avoir lieu. Sans oublier les élections fédérales, qui ont amenées leur lot d’anxiété dans la première partie de l’année. On constate, dans les derniers jours, que les taux à long terme sont en train de baisser. Il y a aussi les bons d’épargne du Canada qui semblent diminuer depuis quelques semaines, ce qui nous laisse présager que la situation pourrait être plus intéressante au courant de la deuxième moitié de l’année. » 

Parallèlement, le rapport fait état d’une hausse de 25,2% des ventes d’immeubles résidentiels sur le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean.