Julie Dufour dépose son bulletin de candidature

À un peu plus de 24 heures de la fin des mises en candidatures en vue de l’élection municipale de Saguenay, la mairesse sortante et candidate à la mairie Julie Dufour a déposé jeudi, en début d’après-midi, son bulletin de candidature au bureau d’Élections Saguenay.

Elle devient donc officiellement la cinquième (et possiblement la dernière) candidate à la mairie à déposer son bulletin au bureau de la directrice Annie Jean. Rappelons qu’en date de vendredi matin, les cinq candidats à la mairie de Saguenay sont Andrée Laforest, la cheffe de l’ERD Christine Basque, ainsi que les candidats indépendants Julie Dufour, Jacques Pelletier et Luc Boivin. 

40 candidats à l'échevinage

En ce qui a trait à l’échevinage, 40 candidats sont sur les rangs pour les 15 districts électoraux de Saguenay. Cinq d’entre eux auront de nouveaux conseillers, en vertu du départ de Jimmy Bouchard, Kevin Armstrong, Jean-Marc Crevier, Mireille Jean et du conseiller de l’ERD Marc Bouchard. Fait à remarquer: toujours en date de vendredi matin, seuls deux conseillers sortants demeurent sans adversaires, soit Claude Bouchard et Michel Thiffault.

En cette dernière journée de mise en candidatures, l’heure limite est fixée à 16h30 pour les candidats qui pourraient se manifester.

Cause de Jean-Luc Roberge: l’ex-président du CA de la STS Marc Pettersen témoigne

Saguenay (AD) – L’ex-président du CA de la Société de transport du Saguenay, qui était aussi à l’époque conseiller municipal, Marc Pettersen, est venu témoigner jeudi, dans la foulée de la contestation que mène l’ex-dg de la STS Jean-Luc Roberge contre son congédiement par la STS, devant le Tribunal administratif du travail (TAT).

Il a notamment été question des projets qui étaient en branle lors de son mandat à la STS qui s’est amorcé en 2017, notamment le corridor d’écomobilité qui alimentait déjà les discussions. Suivant une question de l’avocat de M. Roberge, Me Marius Ménard, Marc Pettersen a aussi confirmé que les conseillers municipaux en place étaient, à l’époque, au courant de tout projet impliquant la STS. Il n’a toutefois pas manqué de rappeler qu’à l’époque de sa présidence au CA, certains conseillers s’élevaient contre le mode de fonctionnement tel quel de la STS, notamment les conseillers Kevin Armstrong et Michel Potvin et les membres de la Commission des finances de la ville de Saguenay du moment. M. Pettersen souligne au passage ce qu’il perçoit de M. Roberge. « Jean-Luc est un bon travaillant, ce qu’il nous présentait au CA était représentatif de la vérité. Il mettait tous ses efforts pour aller chercher tout ce qu’il pouvait aller chercher. »

Est-il arrivé que le CA ait eu des reproches sévères à adresser à son directeur général? « Non », de répondre Marc Pettersen. « Il y a eu bien sûr des petites choses à régler en cours de route, mais mineures. On a eu une ou deux réunions pour ajuster le tir. Il n’y a rien qui se règle en congédiant quelqu’un ».

Réunion en 2019

Retour sur une importante réunion, ayant eu lieu le 18 novembre 2019, impliquant le CA de la STS et la Commission des finances de la ville. Marc Pettersen déplorait alors un manque d’écoute de la cette dernière. « Les membres du CA ont senti qu’ils n’avaient aucune écoute de la part des membres de la Commission des finances. Pourtant ça allait bien de notre côté: notre achalandage était en augmentation, on signait de belles ententes…même au-delà de cette réunion, en 2020 par la suite, les rapports avec eux n’étaient pas faciles ».   

Connaissances du CA

Marc Pettersen confirme que le CA dont il était le président connaissait la nature de l'utilisation exacte du véhicule de fonction dont était en possession M. Roberge, de même que le fait que ce dernier était en couple avec la directrice des ressources humaines de la STS, Mélanie Tremblay. De même, Marc Pettersen confirme avoir été consulté par M. Roberge lorsqu’il voulait renégocier son contrat de travail, et qu’il savait que Me Sylvain Bouchard était dans le dossier à ce moment-là en 2019.

Délai de cinq mois pour répondre

En contre-interrogatoire, Me Félix-Antoine Michaud fait valoir au témoin que certains éléments manquaient de clarté de la part du CA de la STS, notamment quant aux questions que formulaient les membres de la Commission des finances sur son fonctionnement. Marc Pettersen voit les choses différemment. « Nous n’avons pas eu le temps de répondre à toutes les questions qu’ils avaient. Nous n’avons pas pu donner les tenants et aboutissants de nos dossiers. La Commission des finances disait: « On coupe! On coupe! » Me Michaud réplique alors qu’il a fallu un délai de cinq mois avant que la Commission des finances obtienne des réponses claires aux questions qu’elle avait adressées lors de la fameuse réunion du 18 novembre 2019. Les réponses ont été fournies le 30 avril 2020.

Contrat de travail

Finalement, en ce qui a trait au fameux contrat de travail que M. Roberge voulait modifier en 2019, Marc Pettersen avoue qu’il n’a pas de souvenirs sur les éléments proprement dits que M. Roberge voulait modifier.  Il ne se souvient pas si M. Roberge lui a demandé l’autorisation de pouvoir discuter avec l’avocat de la STS, Me Sylvain Bouchard concernant ce contrat. « Je crois que c’est à l’ensemble du CA et non à moi que la demande devait se faire ». Suivant une autre question de Me Michaud, l’ex-président de CA se souvient par contre qu’aucun dossier de conflit d’intérêts n’a été porté à sa connaissance du temps où il siégeait comme président.

Cause de Jean-Luc Roberge : sa conjointe contre-interrogée

Le témoignage de Mélanie Tremblay, ex-directrice des ressources humaines à la Société de transport du Saguenay (STS) s’est poursuivi jeudi matin, dans le cadre de l'audience devant le Tribunal administratif du travail, où l'ex-directeur général de la STS, Jean-Luc Roberge, conteste son congédiement.

Celle qui est actuellement conjointe de M. Roberge depuis 2015 a répété son propos de la veille, que celui qu’elle considérait beaucoup à l’époque, Frédéric Michel, avait beaucoup changé, dans les circonstances entourant le congédiement de Jean-Luc Roberge.

Outre M. Michel, le congédiement a aussi entraîné un changement de la nature des liens avec d’autres membres du personnel avec qui elle s’entendait plutôt bien auparavant. Notamment avec l’actuelle responsable des communications, Ève-Marie Lévesque, qui s’est montré plutôt froide lorsque les deux femmes se sont croisées dans un endroit public.

L’affirmation suivait une question de l’avocat de la ville, Me Félix-Antoine Michaud, qui soulevait une interrogation relativement à une rencontre publique, où Mme Tremblay aurait vertement enguirlandé Mme Lévesque. La version de Mélanie Tremblay, diffère, cette dernière affirmant qu’elle avait plutôt dit à la seconde la trouver maintenant « froide » envers elle.

Blâme à Andrée Laforest: “Julie Dufour n’a pas d’exemple à donner” - Ghislain Harvey (avec audios)

Le chroniqueur politique du 92,5 ma radio d’Ici, et ex-bras doit de Jean Tremblay,  Ghislain Harvey, ne croit pas que le blâme adressé par la commissaire à l’éthique de l’Assemblée nationale, Ariane Mignolet, nuira à la campagne de la candidate à la mairie Andrée Laforest.

Rappelons que cette dernière, qui a été au centre d’un conflit d'intérêt avec un citoyen qui avait maille à partir avec la garderie qui appartient à la fille de l’ex-députée, a reçu un blâme pour sa maladresse dans ce dossier.  Mme Laforest ne sera toutefois pas sanctionnée. La mairesse sortante, Julie Dufour, a déclaré mercredi à l’issue de la séance du conseil de ville que, selon elle, Andrée Laforest aurait perdu son ministère si elle avait gardé son poste aux Affaires municipales lorsque la décision a été annoncée. Ghislain Harvey croit que Mme Laforest n’en subira pas les contrecoups dans sa campagne électorale, et que Julie Dufour n’a pas de leçon à donner en matière d’éthique. 

Maintenant, concernant le sondage Segma qui dévoile que les citoyens ne veulent rien savoir d’un nouvel amphithéâtre en remplacement du Centre Georges-Vézina, Ghislain Harvey croit que le président de la Commission des sports de Saguenay doit faire sienne la décision du public. 

STS: la façon de congédier l’ex-dg Roberge dénoncée

La façon de faire en ce qui a trait à la manière avec laquelle l’ex-directeur général de la Société de transport du Saguenay (STS), Jean-Luc Roberge, a été ouvertement dénoncée mercredi, lors des audiences où il conteste son renvoi devant le Tribunal administratif du travail (TAT).

Selon Mélanie Tremblay, ex-directrice des ressources humaines de la STS et conjointe de M. Roberge depuis 2015, il est clair que la façon de faire dans ce congédiement visait carrément à le détruire. Le Quotidien cite que selon les dires du témoin, à peine M. Roberge avait reçu sa lettre de congédiement, que déjà, la nouvelle sortait dans les médias. Mélanie Tremblay reproche à la STS d’avoir envoyé un communiqué de presse aux médias avant même que M. Roberge ne prévienne ses parents et sa famille, ce qu’elle n’avait jamais vu en 20 ans d’expérience.

Aussi, alors que Mélanie Tremblay n’était plus à l’emploi de la STS depuis mars 2022, le nouveau directeur général Frédéric Michel, qui selon ses dires avait beaucoup changé, lui aurait demandé de venir signer des chèques, puisque plus personne n’était disponible pour le faire. Elle a refusé. Monsieur Michel lui a alors demandé de signer un document indiquant qu’elle refusait de signer les chèques, et un autre qui lui demandait de désigner des personnes pour le faire à sa place.

Sur ce document, des suggestions de noms figuraient déjà, dont ceux de Sébastien Comeau, du conseiller municipal Michel Tremblay, mais pas celui de Jean-Luc Roberge. Elle n’acceptait pas de prendre la responsabilité de désigner quelqu’un, et est partie sans signer aucun des deux documents.

Les audiences devraient reprendre jeudi avec le contre-interrogatoire de Mme Tremblay par Me Félix-Antoine Michaud, suivi des témoignages de Marc Pettersen, Jean-Marc Crevier et Michel Tremblay.

Retrait de Mireille Jean dans la course à la mairie: elle s’explique

Présente lors du dernier conseil de ville avant les élections municipales du 2 novembre prochain, celle qui a annoncé en début de semaine s’être retirée de la course à la mairie, l’actuelle conseillère du district 8 Mireille Jean, a expliqué sa décision en entrevue avec le 92,5.

Mme Jean le précise: le résultat du sondage Segma publié le 30 septembre - qui prévoyait qu’elle héritait de seulement 6% des voix est une des principales raisons du retrait de sa candidature, alors qu’il était impossible selon elle de remporter cette course à la mairie dans une situation comme celle-ci. Elle mentionne également que son départ permettra d’économiser des sous pour les contribuables. Celle-ci comprend l’importance de Mme Basque et de M. Pelletier dans la course, mais considère que la mairesse actuelle aurait dû se retirer depuis un moment.

Questionnée également sur une éventuelle candidature dans son district actuel, sachant qu’elle aurait jusqu’au vendredi 3 octobre pour devenir candidate, Mireille Jean annonce qu’elle ne se représentera pas, car le district n’a pas besoin d’un ou d’une candidate pour qui le district serait un «Plan B ou C». Elle mentionne également ne pas avoir d’aspiration politique pour les prochaines années, fermant ainsi la porte pour l’instant à un retour sur la scène politique provinciale, même si elle a révélé à d'autres médias de ne pas avoir totalement fermé la porte.

Mentionnons que Mireille Jean était députée péquiste dans la circonscription de Chicoutimi avant sa défaite contre Andrée Laforest en 2018.