Saguenay: fermeture de trois comptoirs Saint-Vincent-de-Paul

Malgré les besoins toujours grandissants, les trois comptoirs de Saint-Vincent-de-Paul de Chicoutimi cesseront leurs opérations le 1er janvier prochain, en raison du manque de bénévoles à la table du conseil d’administration.

Les trois comptoirs sont répartis dans les secteurs de Rivière-du-Moulin, de la Cathédrale et de la Côte-Réserve et gérés par le conseil central de Chicoutimi qui sera dissous. TVA Nouvelles cite que les usagers sont pris au dépourvu, et qu’une pétition est lancée pour tenter de sauver les opérations des trois comptoirs et renverser ainsi la décision.

Mentionnons qu’une trentaine de personnes se rendent quotidiennement au comptoir de Rivière-du-Moulin pour profiter des aubaines. Le président d’arrondissement de Chicoutimi, Michel Tremblay, qui a un de ces comptoirs dans son district de conseiller municipal, se dit bien au fait de la problématique et tente actuellement de trouver une solution.  

Élection partielle à Chicoutimi: Catherine Morissette en réflexion

L’ex-mairesse de Saint-David-de-Falardeau, ex-candidate à la mairie de Saguenay et chroniqueuse politique du 92,5 Catherine Morissette, confirme être en réflexion quant à la possibilité de se présenter comme candidate lors de l’imminente élection partielle dans le comté de Chicoutimi.

Mme Morissette le ferait sous les couleurs du Parti Conservateur du Québec d’Éric Duhaime. Dans un court entretien avec le 92,5 Ma radio d’Ici, la potentielle candidate dit réfléchir à tout ce que cette éventualité implique, notamment quant aux deux commerces qu’elle opère, et qu’elle fera connaître d’ici peu sa décision.

Rappelons qu’au moment actuel, seulement deux candidats sont officiellement connus dans cette élection qui sera déclenchée d’ici le printemps, soit la péquiste Marie-Karlynn Laflamme et la solidaire Jeanne Palardy. La directrice des communications pour la CAQ, Claude Potvin, a déclaré au Quotidien que le parti de François Legault avait déjà identifié un candidat qui se présentera dans Chicoutimi dans le cadre de l’élection partielle.

Pour ce qui est du parti Libéral de Pablo Rodriguez, actuellement aux prises dans une tourmente, deux candidats seraient en réflexion en lien avec l’élection imminente dans Chicoutimi.

Saguenay: des attachés politiques d'arrondissements entrent en scène

Saguenay (AD) - À l’heure où des citoyens dénoncent toujours le très grand nombre de fonctionnaires à l’hôtel de ville de Saguenay, voilà qu’on apprend que les trois arrondissements de Saguenay ajoutent de nouveaux postes dans leur structure, en l'occurrence des attachés politiques dans chacun d’eux.

L’ex-journaliste du Quotidien et ex-bras droit d’Andrée Laforest, Mélanie Côté, a été choisie par le maire Luc Boivin comme attachée politique pour l’arrondissement de Chicoutimi. Les autres nommés sont Yannick Boily à Jonquière et Véronique Harvey à La Baie. Les personnes ont été choisies à partir du réseau des conseillers, mais aussi en raison de leur expérience politique. Elles ont ensuite été rencontrées pour s’assurer qu’il y aurait une bonne entente avec l’équipe déjà en place.

L’initiative du maire Luc Boivin, de concert avec les présidents d’arrondissements, donne ainsi suite à sa promesse électorale de créer un lien concret entre son cabinet et chaque arrondissement. Et comme il n’y a aucun budget d’utilisé pour un parti d’opposition comme c’était le cas par les années passées, le montant sert maintenant à défrayer les salaires des trois nouveaux employés qui relèveront directement du Cabinet.

La responsable des communications du Cabinet, Agathe Cagin, précise aussi que le rôle des attachés politiques sera d’aider les conseillers d’arrondissement dans leurs communications: préparer les communiqués, organiser les conférences de presse et gérer leur présence en ligne. Ils vont aussi soutenir les conseillers dans le suivi des dossiers citoyens, en étant présents sur le terrain (directement dans l’arrondissement) pour faire avancer les demandes.

Mme Cagin ajoute que les directeurs d’arrondissement n’ont pas à gérer l’aspect politique des dossiers. C’est pour cela qu’une équipe administrative, travaillant avec les conseillers et un attaché politique, permettra d’améliorer le fonctionnement et la visibilité des arrondissements. Un bon exemple récent, dit-elle, est la décision de retirer le mobilier de la placette à Chicoutimi. Cette décision a été prise directement par l’arrondissement, et non par le conseil municipal.

Parlant d'arrondissements, mentionnons en que Carl Dufour a officiellement annoncé son retour comme président d'arrondissement de Jonquière mercredi soir, étant secondé à la vice-présidence par la conseillère arvidienne Audrey Lapointe.

Autre changement: les réunions de l’arrondissement de Jonquière changent d’heure dès maintenant, comme il nous le confirme ci-dessous en audio.

En ce qui a trait aux présidents d’arrondissements Michel Tremblay et Raynald Simard, ils saluent eux aussi la création de ce poste d’attaché politique dans les arrondissements. Raynald Simard a commenté en ces termes, ci-dessous en audio

Raynald Simard a d’ailleurs été à nouveau confirmé dans sa fonction de président d’arrondissement jeudi après-midi, lors de la séance avec les trois élus baieriverains.

Fin de la saga: Caroline Dion commente et dévoile sa lettre

N.D.L.R.: Le règlement hors cour intervenu entre la ville de Saguenay et l'ex-greffière Caroline Dion, qui contestait son congédiement devant le Tribunal administratif du Travail (TAT), met aussi un terme à la poursuite qu'elle avait intentée contre les cinq ex-membres de l'Exécutif de Saguenay, soit l'ex-mairesse Julie Dufour et les ex-conseillers Michel Potvin, Jean Tremblay, Martin Harvey et Kevin Armstrong. Mme Dion a communiqué avec les médias mercredi midi, nous adressant un court commentaire, et dévoilant aussi le contenu de la lettre qu'elle a adressée aux élus actuels de Saguenay. Avec son accord, nous reproduisons ci-dessous intégralement le contenu de son message et de sa lettre.

Madame, Monsieur,

Je vous écris pour vous informer que j’ai obtenu un règlement satisfaisant de la part du maire et des élus de la Ville de Saguenay. Je tiens à les remercier publiquement pour avoir pris le temps, dès le début du mandat, d’étudier minutieusement mon dossier et de prendre les mesures appropriées.

Je n’ai aucun autre commentaire à formuler au-delà de la lettre que j’ai adressée aux élus — lettre qui parle d’elle-même. J’ai toute confiance dans la manière dont vous informerez les citoyens mais je tiens minimalement à ce que vous rapportiez que j'ai foi en notre nouveau maire, M. Luc Boivin et à ce nouveau conseil qui font preuve de rigueur et de courage.

Je vous prie de bien vouloir comprendre mon refus de tout autre commentaire ; je désire simplement tourner la page et reprendre une vie normale.

Je vous remercie de votre collaboration et vous adresse mes salutations distinguées.

Caroline Dion

Contenu de la lettre reproduit intégralement ci-dessous

Saguenay, ce 1er décembre 2025

À l’attention du Maire de la Ville de Saguenay, Monsieur Luc Boivin et des membres du conseil municipal.

La fin d’une histoire impossible – Caroline Dion

Pendant treize ans, j’ai servi la Ville de Saguenay avec loyauté, rigueur et rectitude. Sans être parfaite bien sûr, comme tout le monde.

Mais, j’ai appliqué les lois, soutenu les élus, protégé les décisions administratives et contribué à la stabilité d’un appareil public qui appartient avant tout aux citoyens.  Je n’ai jamais plié devant les pressions politiques. Je croyais profondément que le service public devait être un lieu d’équité, de justice et de respect.

Je n’aurais jamais imaginé que c’est cette institution qui me briserait le plus.

Le 23 novembre 2022, je suis arrivée au travail comme n’importe quel autre jour. Je suis repartie avec une suspension sans explication, sans regard, sans humanité et tout ça, pour avoir soulevé des préoccupations légitimes. J’ai demandé pourquoi. J’ai écrit. J’ai relancé. Aucune réponse. Le silence institutionnel… c’est ce qui vous ronge la nuit. C’est ce qui vous fait douter de tout, même de vous-même.

Puis, le 31 décembre, vers 17 h, un samedi soir lorsque tout le monde célébrait le jour de l’an, le directeur général m’écrit pour m’annoncer que je devrais rencontrer un enquêteur à la mi-janvier.  Je ne le rencontrai qu’à la fin février.

Je me souviens du choc. Je me souviens m’être demandé : Pourquoi ce moment-là? Pourquoi de cette façon? Je n’ai jamais reçu de réponse.

Les semaines ont passé dans le vide le plus total. Suspension, mais aussi effacement. Je ne savais pas ce qu’on me reprochait. Personne ne me parlait. Chaque journée était une attente anxieuse, un questionnement, une peur sourde d’être accusée de quelque chose qui n’avait jamais existé. Ce que j’ai vécu ne ressemblait pas à une enquête. C’était un processus orienté vers une conclusion déjà décidée.

Le 18 avril 2023, le conseil municipal a décidé de me congédier. Je ne l’ai pas appris de la Ville.  Je ne l’ai pas appris d’un gestionnaire.  Je ne l’ai pas appris d’un collègue. C’est une journaliste qui me l’a dit. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait.  On perd son poste, sans savoir pourquoi, dans le silence le plus total. Mais on perd la certitude qu’on vaut encore quelque chose et surtout son honneur, son identité et sa place dans le monde.

Le 27 avril, j’ai finalement reçu une lettre. Une lettre vide, vague, impersonnelle. Qualifiée de chasse aux sorcières par mes procureurs. À la fin mai, mes objets personnels m’ont été remis par huissier, comme si j’avais quitté sous escorte. Treize ans de loyauté… livrés dans une boîte.  Ce geste-là brise quelque chose à l’intérieur.

Puis il y a eu janvier 2024. La veille de mon anniversaire. Conférence de presse en règle! Je me suis assise devant mon écran et j’ai entendu mon nom, mon travail, mon intégrité… exposés publiquement sans justification. Des mots durs sans aucune preuve. Encore une fois, je n’avais pas le droit de répondre. C’était ma dignité contre un micro.

J’ai traversé onze jours de procès. Onze jours où la Ville aurait pu expliquer pourquoi elle m’avait détruite. Au bout du compte : aucune faute, aucune preuve, aucune justification.

Et malgré ce vide, j’ai dû supporter : une demande de m’écarter des témoins durant le procès, une fouille complète de mes treize ans de communications courriels et textos, une intrusion dans mes communications personnelles, une tentative de récusation du juge, des contradictions flagrantes, des délais bafoués et des propos humiliants : « harceleuse », « menteuse », « bourreau », « régime de terreur ».  

Mais à l’intérieur, ça brise. L’humiliation publique laisse des cicatrices que les manchettes ne montrent pas.

Plus encore, un moment m’a frappée : en audience, on a appris qu’un témoignage avait été préparé à l’aide de questions et réponses fournies d’avance par l’avocat de la Ville. Dans un processus qui doit reposer sur l’indépendance et la vérité, un tel constat est inquiétant. Il rappelle que les fonctionnaires ont le devoir légal de servir l’intérêt public avec impartialité, et non de soutenir un appareil ou des intérêts particuliers. Et pourtant, ce fait essentiel n’a même pas été rapporté par les médias ce jour-là. Quand ces dérives passent sous silence, ce n’est plus une personne qu’on atteint, mais la confiance envers la justice qui en souffre.   

Ce dossier n’est pas celui d’une employée mécontente.  C’est celui d’une cadre dirigeante ciblée pour des raisons politiques et broyée par un système qui a oublié ses propres règles.

Parce qu’on peut survivre à la perte d’un emploi.  Mais on ne sort jamais indemne d’un traitement injuste, humiliant, inhumain et dégradant. Aucune institution publique ne devrait pouvoir : destituer quelqu’un sans justification solide, mener une enquête orientée vers un verdict déjà écrit qualifiée par le juge de « tempête dans un verre d’eau, de peccadilles et de small talk de corridor », multiplier les manœuvres pour épuiser, utiliser le silence comme arme, laisser les rumeurs remplacer les faits.

Je raconte tout cela parce que les citoyens doivent comprendre que ce qui m’est arrivé n’est pas normal. Parce que derrière une décision administrative, il y a une personne. Parce qu’aucun employé ne devrait affronter seul une machine plus grande que lui, pendant plus de trois ans. Et parce que les élus ont des responsabilités. On ne signe pas un congédiement sans vérifier.  On ne détruit pas une vie sans contre-vérifier.  On ne suit pas un agenda politique sans mesurer les conséquences humaines.

Avant de quitter Saguenay définitivement, je veux rappeler une chose simple mais essentielle: le pouvoir public est immense, et il doit être exercé avec prudence, rigueur et courage. Parce qu’une administration peut se tromper.  Mais quand elle détruit quelqu’un sans preuve, sans justification et sans humanité… ce n’est pas seulement une carrière qu’elle brise, c’est la confiance des citoyens.

J’ai foi en ce nouveau conseil municipal et je les remercie. En mettant un terme à cette dérive, il a démontré sa volonté de rétablir la justice.

Personne ne pourra jamais connaitre le fin fond de cette histoire mais je vous demande de croire que je suis, et je resterai, une victime politique.

Et on ne devrait plus jamais accepter que cela se reproduise.

Me Caroline Dion

À la tête de commissions stratégiques: des élus de Saguenay commentent (avec audios)

Certaines commissions à la ville de Saguenay, présidées par des élus, semblent plus névralgiques que d’autres. Et avec les récentes élections, plusieurs de ces commissions seront présidées par des “petits nouveaux”.

C’est le cas notamment du CA de la Société de Transport du Saguenay, alors que la présidence est désormais occupée par la nouvelle venue mais non moins expérimentée Joan Simard, qui succède à Claude Bouchard. Ce dernier interprète-t-il le tout comme une légère démotion? Pas du tout. Celui qui siège maintenant sur l’Exécutif en est même content. 

Joan Simard entreprend le tout comme un défi des plus stimulant. 

La stratégique Commission des finances, autrefois présidée par Michel Potvin, est maintenant l’affaire du conseiller nouvellement élu Alain Doré. De son propre aveu, son expérience en gestion à la direction d’écoles lui servira. 

En ce qui a trait à la Commission de la Sécurité publique, regroupant policiers et pompiers, la présidence est maintenant l’affaire de la conseillère arvidienne Audrey Lapointe. Elle confirme les infos antérieures obtenues par le 92,5 Ma radio d’Ici, comme quoi c’était vraiment LA commission dont elle voulait s’occuper. Selon ses dires, le “Père Noël” l’a exaucée!

Rappelons qu’une nouvelle personne fait aussi son entrée en tant que chef du Cabinet du maire Luc Boivin, en l’occurrence l’ex-conseiller municipal et ex-collègue Jacques Fortin. Ce dernier prend une année sabbatique en tant que directeur général de La Pulperie, le temps de vivre son nouveau défi à fond. Ce dernier a confié au 92,5 qu’au bout de ce un an, il décidera ensuite si ce sera permanent ou pas.  

Règlement de la saga Caroline Dion vs la ville: Me Lemieux explique (avec audios)

À l’issue du règlement hors cour de 1 364 999.25 $ intervenu en faveur de l’ex-greffière Caroline Dion, cette dernière contestant son congédiement par la ville, le nouvel avocat de la ville dans la finalité de la procédure, Me Claude Lemieux de SBL Avocats, a fourni quelques explications en lien avec la conclusion du dossier.

Me Lemieux n’a pas voulu commenter le fait que l’ancien avocat de la ville de Saguenay, Me Félix-Antoine Michaud, ait été écarté du dossier, ce dernier ayant été pointé du doigt par certains pour avoir délibérémenet traîné les procédures en longueur.  

Claude Lemieux a aussi confirmé les propos du maire Luc Boivin, comme quoi la preuve de la ville contre Mme Dion était faible, “qu’on s’en allait dans un mur” avec cette cause. Me Lemieux a entre autres constaté l’absence de plusieurs éléments importants au moment du congédiement de Mme Dion, notamment l’absence de mesures de gradation. 

Tout en saluant l’excellente collaboration qu’il a obtenue auprès de Me Sylvain Lefebvre, avocat de Mme Dion, et aussi celle de l’ex-procureur au dossier Me Félix-Antoine Michaud, Me Claude Lemieux a aussi été questionné sur la possibilité de réclamer en remboursements  à l’ancienne mairesse Julie Dufour et aux ex-membres de l’Exécutif, Martin Harvey Jean Tremblay Michel Potvin et Kevin Armstrong une partie du montant versé à Mme Dion…Me Lemieux n’embarque pas là-dedans.