Résidence étudiante: le Collège d’Alma finalise les dernières étapes 

Depuis plus de trois ans, le Collège d’Alma travaille sur un projet de résidence étudiante afin de loger sa clientèle en constante augmentation. Celui-ci pourrait se concrétiser dès l’année 2027. 

La résidence de 40 logements pourrait voir le jour dans le secteur du centre-ville ou sur un terrain autour du campus dont le Cégep ferait l’acquisition si la première option n’est pas possible. Des pourparlers sont en cours avec la municipalité à ce sujet. 

« Le Collège souhaite être un citoyen corporatif qui collabore à la revitalisation du centre-ville et un partenaire dynamique pour le milieu. », explique Frédéric Tremblay, Coordonnateur des communications et du développement institutionnel du Collège d’Alma. « Le Collège pense aussi que d’avoir des résidences au cœur d’un milieu de vie où il y a plusieurs services à proximité est encore plus productif. », ajoute-t-il. 

Un projet qui progresse 

Ayant réglé le dossier de l’architecture, le Cégep s’attaque désormais aux questions financières, partenariales et d’ingénierie. L’institution collégiale a notamment sollicité une subvention du ministère de l’Enseignement supérieur afin de payer la facture qui s’élèvera à près de 8 millions de dollars selon les dernières estimations. D’autres partenaires seront dévoilés par le Collège dans les prochaines semaines à l’occasion d’annonces officielles.  

Selon Frédéric Tremblay, la première pelletée de terre pourrait avoir lieu dès 2026 et les travaux de construction ne devraient pas prendre plus d’un an. « Je pense que l’on peut être très optimiste pour la suite des choses. », affirme-t-il. 

Un besoin de plus en plus pressant 

En neuf ans, la population étudiante est passée de moins de 900 à plus de 1400 élèves, en incluant les programmes réguliers et la formation continue. 
Selon Frédéric Tremblay, cette croissance s’explique notamment par la popularité de certains programmes, comme la Technique policière, ainsi que par l’augmentation du nombre d’étudiants internationaux. 

Bien que ce dynamisme témoigne de la vitalité du collège, l’absence de résidences étudiantes pose un défi important. Les élèves venant de l’extérieur de la région doivent composer avec la pénurie de logements à Alma, où le taux d’inoccupation n’atteint que 0,3 %. « Nous avons pallié pendant longtemps avec différentes initiatives comme le module Logement en ligne. », souligne Frédéric Tremblay. 

Ce dernier permet aux citoyens qui désirent offrir un logement, une pension ou une chambre à la communauté étudiante d’afficher leur offre sur le site Web du Collège d’Alma. 

Héritage artistique: un élève de Victor Dallaire expose son œuvre à l’église à Saint-Dominique 

Les responsables de l'église Saint-Dominique ont récemment fait l’acquisition d’une sculpture sur bois réalisée par Clément Bergeron, un artiste de Jonquière ayant 20 ans d’expérience en sculpture. 

Celle-ci a été réalisée alors que son créateur fréquentait l'école d'Arts plastiques de Jonquière à titre d'élève du célèbre sculpteur de La Baie, Victor Dallaire. Celui-ci a supervisé la plus grande partie du travail jusqu’à son décès en 2020. L'installation de la sculpture sur un fond encadré en cèdre a quant à elle été réalisée en collaboration avec Yvon Robert, un luthier de Chicoutimi.  

De dimensions impressionnantes, l’œuvre de 42 pouces de haut par 80 pouces de large pour un poids total de 100 livres a été installée bien en évidence à l’intérieur de l’église. 

Un travail de longue haleine  

Pour créer sa sculpture en bois de tilleul laminé, Clément Bergeron s’est inspiré d’une œuvre de la Renaissance, trouvée en effectuant des recherches sur Internet. Les couleurs utilisées pour peinturer l’œuvre sont d’ailleurs fidèles à l’originale. « J’en ai vu énormément des sculptures et je me demandais laquelle j’allais choisir », raconte l’artiste. « À un moment donné, il y en a une qui sort du lot : L’Ange de la Renaissance. Je l’ai sortie, je l’ai agrandie, je l’ai analysée et j’ai eu un bon résultat. Je suis fier de ce que j’ai fait! », poursuit-il. 

Amorcé en janvier 2018, le sculpteur n’a rencontré aucune grande difficulté durant les deux années de travail que la complétion de son projet a nécessité. « On peut faire beaucoup de choses quand l’on se donne le temps, la patience et le courage. », explique Clément Bergeron. 

Un don généreux 

En échange de sa sculpture, Clément Bergeron a reçu une compensation et beaucoup de reconnaissance de la part de l’Église Saint-Dominique qui se dit très heureuse de l’offre. « Jamais je n’ai pensé que mon œuvre serait exposée ici, mais c’était ça place. », affirme l’artiste. 

Selon un responsable de l’église, les dons d’œuvres d’art par des paroissiens sont quelque chose d’assez inhabituel. 

Boulangerie Lesage: 1 M$ d’investissements pour donner une seconde vie à l’institution 

Rachetée en 2022 par un groupe d’actionnaires, la Boulangerie Lesage, institution almatoise bien connue au Lac-Saint-Jean, est en pleine ébullition.  

Depuis trois ans, 700 000 $ ont été investis afin de remplacer la majorité des équipements de la boulangerie, indique Roberto Martel, propriétaire du commerce depuis 2022 aux côtés de Gervais Bouchard ainsi que de quatre employés, Sandra Morais, Nicolas Desjardins, Caroline Desgagnés et François Lapointe. 

« Toute la réfrigération a été changée. Tous les équipements du côté de la boulangerie ont été changés. On a entre autres un nouveau four, deux nouvelles trancheuses, deux nouveaux mélangeurs, deux nouvelles chambres de pousse [pour faire lever le pain] », mentionne Roberto Martel, précisant que « l’objectif est de produire plus et plus vite sans toutefois réduire le nombre d’employés ». Une partie des infrastructures de l’atelier de production a également été rénovée, comme le plancher et les cheminées.  

Phase 2 

Une deuxième phase d’investissements est également prévue. Celle-ci débutera en novembre et devrait se terminer au printemps 2026. Dans le cadre de cette phase, le côté boutique de la boulangerie, où se trouvent les comptoirs-caisses, sera converti en espace de production afin que les employés puissent travailler sans être à l’étroit. 

L’an prochain, c’est donc dans un tout nouveau bâtiment moderne que les clients seront accueillis. Celui-ci sera annexé sur le côté sud du bâtiment existant, où se trouve actuellement une petite aire gazonnée. 

 

Augmenter l’offre    

Comme tout investissement, ceux de la Boulangerie Lesage devront être rentabilisés. Pour ce faire, explique Roberto Martel, le commerce entend notamment diversifier son offre. « Ce qu’on doit faire, dit-il, c’est augmenter la moyenne de la facturation. Prochainement, on va vraiment avoir un comptoir de mets préparés en bonne et due forme. On a déjà commencé avec des pâtés et des soupes, mais il va y avoir beaucoup plus de choses que ça. » 

La Boulangerie Lesage misera aussi sur des partenariats avec des entreprises locales afin d’accroître le nombre de produits sur ses tablettes. L’entreprise emploie actuellement une vingtaine de personnes à temps plein et une dizaine d’autres à temps partiel.  

Malgré la perte d'un ami et les blessures: une survivante de l'incendie d'Alma se raconte

Personne n’est préparé à vivre ce que Suzanne Jean a vécu dans la nuit du 19 au 20 septembre dernier. La nuit où elle a perdu son logis, tous ses biens ainsi qu’un ami cher. Une nuit qui aurait bien pu être sa dernière, affirme la rescapée de l’incendie qui a ravagé un immeuble à logements d’Alma il y a deux semaines et dans lequel deux personnes ont trouvé la mort.

« J’ai été bénie », résume celle qui n’a pas d’autre façon d’expliquer qu’elle soit toujours en vie aujourd’hui. Chose certaine, Suzanne Jean a eu beaucoup de chance, et surtout beaucoup de courage.

Les évènements

Tard dans la nuit du vendredi 19 septembre, alors qu’elle se brossait les dents avant de se mettre au lit, Suzanne Jean aperçoit de la fumée par la fenêtre de sa cuisine. « Au début, dit-elle, je me suis dit que le feu était pogné dans le bloc d’en face. »

Curieuse, elle s’approche de la fenêtre pour voir de quoi il en retourne. Suzanne Jean comprend rapidement qu’elle est en danger alors que ladite fenêtre explose sous la chaleur générée par les flammes qui, c’est ce qu’elle constate, proviennent finalement de son immeuble. À partir de ce moment, tout ira très vite.  

Lorsqu’elle réalise la gravité de la situation, Suzanne Jean se précipite au salon pour réveiller son ami qui dormait alors sur le divan. Elle se dirige ensuite vers la cage d’escalier, la seule sortie de son immeuble, mais constate avec effroi que « le feu était déjà pogné dans le passage, où la descente d’escaliers, dans le plafond, partout. Il y avait plein de fumée noire. »

Pris au piège, Suzanne Jean et son ami Guy Ouellet, 81 ans, se réfugient sur le balcon de l’appartement, qui se trouve au 2e étage. À cette étape, le brasier est généralisé, le balcon étant le dernier endroit qui n’a pas été investi par les flammes, ce qui ne saurait tarder.

« J’ai dû éteindre le feu qui était pris sur mon ami avec une couverture. Ses cheveux avaient commencé à brûler. Nous étions dans les flammes, ça tombait de partout. On ne pouvait plus respirer, on devait respirer dans la couverture parce qu’il y avait trop de boucane. »

La seule option: « sauter dans le vide »

Le balcon étant devenu les derniers retranchements de Suzanne Jean et de Guy Ouellet, s’ils veulent survivre, ils n’ont pas d’autre choix: ils doivent se jeter du 2e étage.

« Moi, j’avais le feu tout autour de moi et j’essayais de convaincre mon ami de sauter, je ne pouvais pas le prendre sur mon dos. Mais il n’a pas voulu me suivre. La dernière fois que je lui ai parlé, il m’a dit “Suzanne, je ne suis pas capable! Suzanne, je ne suis pas capable, j’étouffe!” »

Tromper la mort

Déchirée à l’idée de ne pas pouvoir sauver son ami, les secondes sont néanmoins comptées pour Suzanne Jean. Pour survivre, elle devait agir, et vite.

C’est ainsi qu’elle décide de s’agripper à son balcon du bout des bras, les pieds dans le vide, avec l’intention de se laisser tomber sur le balcon du 1er étage pour limiter la hauteur de sa chute.

« Moi, j’essayais encore de convaincre mon ami de me suivre, et les gens qui étaient dans la rue criaient : “elle va se tirer dans le vide! Elle va se tirer dans le vide!” Et puis, je l’ai fait, je me suis tirée dans le vide. Mais là… Pour que je fasse ce geste-là, c’est bien parce que Dieu était avec moi. »

Opération divine ou pas, ce qui est certain, c’est que Suzanne Jean doit en bonne partie la vie au policier qui se trouvait sur le balcon du 1er étage.

« Quand je me suis laissé tomber, j’ai réussi à faire comme je voulais et j’ai pogné le garde du balcon d’en bas avec ma main droite. Ma main gauche, par contre, c’est le policier qui était là et qui ne savait même pas que j’allais sauter qui l’a pognée au vol! Donc, en ayant une main sur le garde et lui qui me tenait l’autre bras, j’ai réussi à me stabiliser pour me monter sur la galerie. Après, j’ai tout de suite pris l’échelle qui était là pour descendre. »

Suzanne Jean adresse ses remerciements les plus sincères au policier qui l’a attrapée au vol ce soir-là.

En vie, mais pas indemne

C’est donc de justesse que Suzanne Jean a échappé à la mort, contrairement à son ami, Guy Ouellet, qui y est resté, laissant la survivante dans le deuil. Mais ce n’est pas le seul deuil de l’Almatoise, qui a également perdu la demeure où elle résidait depuis dix ans.

Éprouvée émotionnellement, la survivante garde aussi des séquelles physiques, notamment des brûlures aux 2e et 3e degrés sur ses bras et ses mains, de même que trois fractures à l’un de ses pieds en raison de sa chute du 2e étage.

Les pompiers ont-ils fait leur travail correctement?

C’est ce que se demande Suzanne Jean, affirmant ne pas avoir l’impression qu’elle et son ami ont reçu l’aide qu’ils auraient dû recevoir. Le journal Le Lac-St-Jean a fait une demande d’entrevue auprès du service des incendies d’Alma pour obtenir sa version des faits, mais était toujours sans réponse au moment d’écrire ces lignes.

Quoi qu'il en soit, raconte Suzanne Jean, lorsqu’elle et son ami se trouvaient sur le balcon, « les polices étaient là, les pompiers étaient là, les ambulances étaient là. » Toutefois, poursuit la rescapée, « il y avait des pompiers dans la rue, un qui arrosait de l’autre bord, mais aucun qui arrosait du côté du balcon où était encore mon ami en vie. Moi, je me disais : “lâche le feu un peu pis viens arroser où il y a encore du monde en vie!”

Suzanne Jean ajoute qu’il « y avait une échelle qui allait jusqu’au balcon d’en bas », mais pas d’échelle suffisamment haute pour atteindre le sien. À son avis, « il y a eu un manquement du côté des pompiers ».

« J’étais sûre que Guy et moi, on allait tous les deux s’en sortir. Je veux dire, on aurait pu s’en sortir! Ça aurait juste pris une échelle qui monte sur mon balcon et on aurait tous les deux été sauvés… »

Au terme de son entrevue avec le journal Le Lac-St-Jean, Suzanne Jean s’est levée, a pris le café et le beigne qu’elle venait d’acheter à la Boulangerie Lesage, puis elle est partie. Elle s’en allait visiter un nouvel appartement.

Fondation santé Jonquière: 40 ans de mobilisation et d'actions pour faire la différence   

Depuis 1985, la Fondation santé Jonquière à remis près de 10 M$ au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) régional pour l’ensemble de ses missions. Grâce à l’engagement de ses bénévoles, à sa mobilisation, à ses diverses actions et ses projets réalisés, la communauté régionale et locale en bénéficie toujours davantage.  

En 40 ans, l’objectif principal de l’organisme n’a pas changé: soutenir et favoriser le maintien et le développement de soins et de services de qualité offerts par le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour ses installations sur le territoire de Jonquière. « La population est au rendez-vous depuis 40 ans, donc oui on parle de l’appui de la population, mais aussi celui des gens d’affaires, des présidents d’honneurs, des comités organisateurs. Grâce, également, au soutien de notre conseil d’administration », mentionne la directrice générale de la Fondation santé Jonquière, Sandra Lévesque.  

Pour la population locale, il est question non seulement de l’hôpital, mais aussi du CLSC et quatre CHSLD présents sur le territoire. La Fondation soutient aussi des services liés aux problématiques de dépendance, à la recherche, aux personnes vivant avec une déficience physique ainsi qu’à la santé mammaire. « Au niveau régional, il y a également le Centre de réadaptation en déficience physique et intellectuelle que nous chapeautons et le Centre de réadaptation en dépendance. On porte aussi la mission de la recherche et de la santé mammaire. Il y a donc plusieurs volets différents », confirme Mme Lévesque.  

Au fil des années, l’organisme a multiplié les réalisations. La plus récente consiste en l’inauguration d’un parc extérieur inclusif pour les usagers du Centre de réadaptation en déficience physique. En poste depuis 13 ans, la directrice générale cite quelques autres projets marquants. « On a effectué l’achat de plusieurs équipements médicaux, dont la valideuse de médicaments PACVision, estimée à plus de 180 000$, le mini C-Arm pour le bloc opératoire, un appareil très utile pour les chirurgiens, ainsi que de petits et moyens équipements qui font toute la différence pour les équipes de soins. »  

Rappelons que la Fondation santé Jonquière peut compter sur l’implication de 130 bénévoles et de trois employés, supportés par 15 membres du CA.  

Soirée prestige et album souvenir

Une soirée prestige a eu lieu vendredi soir à l’occasion des 40 ans, permettant de retracer l’histoire de la Fondation santé Jonquière et de souligner son engagement qui a contribué à son succès. L’événement d’envergure se déroulait à l’Hôtel Delta de Jonquière. Environ 740 personnes étaient attendues. « En plus de marquer le coup avec la soirée pour être capable de reconnaître l’implication de la Fondation et de tous les gens qui gravitent autour, nous voulions en profiter pour amasser des fonds », confirme la présidente du comité du 40ième anniversaire, Marie-Ève Brassard. Elle ajoute que depuis le 25 août dernier, la Fondation révèle quotidiennement sur sa page Facebook un moment clé de son histoire.  

« Les bénévoles ont fait un travail colossal de recherche dans les archives. Vendredi, on a dévoilé un album souvenir mettant en lumière les 40 dernières années de la Fondation. » Les personnes intéressées à se procurer cet album pourront directement s’informer auprès de l’organisme.  

Élection à Alma: portrait de la situation

Avec la fin de la période des mises en candidatures en marge de l’élection du 2 novembre prochain, le portrait officiel se dessine maintenant clairement à la ville d’Alma. La présidente d’élection locale, Me Annie Aubin a confirmé vendredi que les candidatures officielles sont désormais connues.

À la mairie, trois candidats sont en lice, dont la mairesse sortante Sylvie Beaumont, ainsi que les candidats Christian Collard et Sébastien Ouellet.

Deux conseillers sortants sont d’ailleurs réélus par acclamation, sans opposants. Il s’agit de Louis Leclerc (district 2) et de Bianka Villeneuve (district 6).

En ce qui a trait aux autres secteurs, l’ancien conseiller Olivier Larouche tente un retour et affronte le conseiller sortant Yves Gilbert dans le district 1. Annie Coulombe et Vicky Potvin tenteront pour leur part de devenir la nouvelle conseillère du district3. Élise Cloutier et Daniel Guillaume croisent le fer dans le district 4, David Boily et Pier-Olivier Cloutier-Boily en font de même dans le district 5. 

Le district 7 fait l’objet d’une lutte à trois avec Robin Harvey, Sébastien Turcotte et Audrée Villeneuve. Mentionnons finalement que pour le district 8, le conseiller sortant Alain Fortin affronte le conseiller en sécurité financière Jonathan Bellemare.