Devant le manque de transparence : Kevin Armstrong a demandé qu’on vérifie la STS

C’est le conseiller Kevin Armstrong qui à l’origine d’une demande de vérification en profondeur des performances de la Société de transport du Saguenay (STS), étant donné l’absence de réponses claires de la part de l’organisme. Le conseiller a écrit et proposé une résolution en 2020 à ses collègues du conseil pour demander un audit de vérification par la Vérificatrice générale.

Le Quotidien cite que Kevin Armstrong, qui siège à la Commission des finances de Saguenay depuis 2017, explique que ses collègues et lui avaient identifié plusieurs défis majeurs à la STS, dont un taux de réserve très bas et un déficit au niveau du maintien des actifs, qui a duré pendant près de dix ans, et qui mettait de la pression sur les finances de la Ville.

Il dénonce par le fait même la gourmandise de la STS, qui demande à la Ville d’augmenter ses quotes-parts d’année en année, pour offrir un service qui est, selon lui, sensiblement le même, avec une baisse d’achalandage et une augmentation des dépenses. C’est en 2020 que Kevin Armstrong décide, en constatant l’absence de clarté dans les réponses fournies par la STS, d’écrire la résolution pour mandater la VG.

Pas de liste noire

Par ailleurs, le conseiller - qui a déclaré "être très proche de la mairesse Julie Dufour professionnellement parlant" - a profité de son témoignage pour confirmer ce que Julie Dufour disait la veille, à savoir qu’elle n’avait pas de liste noire de personnes à licencier, et qu’elle n’avait jamais parlé à personne d’une quelconque intention de congédier Jean-Luc Roberge. La déclaration contredit donc celle du conseiller Jean-Marc Crevier qui a affirmé, il y a quelques jours, que le congédiement émanait du Cabinet de la mairesse.

Le témoignage contredit aussi les dires de l'ancien conseiller stratégique Max-Antoine Guérin, qui citait l'existence de cette fameuse liste, où figurait les noms de sept personnes que Julie Dufour ne voulait plus voir à l'hôtel de ville, dont l'ex-dg de la ville Jean-François Boivin, l'ex-greffière Caroline Dion, l'ex-directeur du Service de sécurité incendie Carol Girard et l'ex-dg de la STS Jean-Luc Roberge. L'existence de ladite liste a d'ailleurs été soulevée une première fois, rappelons-le, par l'ex-mairesse Josée Néron, il y a de cela quelques temps.

Prochaine étape

Les audiences se sont terminées avec le témoignage de M. Armstrong. Prochaine étape: Me Marius Ménard et Me Félix-Antoine Michaud présenteront leurs plaidoiries le 27 octobre prochain, et la juge Myriam Bédard aura ensuite trois mois pour rendre son verdict et clore la saga judiciaire qui dure depuis deux ans. Le verdict pourrait donc être rendu au plus tard à la fin de janvier 2026.

Décès du vétéran soldat Roméo Gagnon (avec audio)

La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean vient de perdre un de ses vétérans soldats, en l’occurrence Roméo Gagnon de Saguenay, décédé lundi. Il était âgé de 98 ans. M. Gagnon était un vétéran de la guerre de Corée, qui s’est déroulée de 1950 à 1953. Il avait aussi été décoré pour avoir sauvé la vie de son peloton, alors qu’il avait relancé une grenade qu’il venait de recevoir, sous les ordres de son supérieur.

Rappelons qu’il y a deux ans et demi, Roméo Gagnon avait aussi eu l’occasion de retrouver, 72 ans après la guerre, son supérieur de l’époque, le lieutenant André Therrien, qui commandait le peloton à qui il avait sauvé la vie. Les retrouvailles, initiées à l’insu du héros de guerre, avaient été organisées par Yves Roy. Rencontré alors par le 92,5, le vétéran de 98 ans nous avait alors parlé de cette surprise particulière. 

Le vétéran Roméo Gagnon, en compagnie de son fils Mario. (Photo: archives)

M. Gagnon a aussi fait l’objet d’un documentaire, réalisé par Yves Roy, intitulé “Mon père, ce héros”. Mentionnons finalement que la salle de la Filiale #235 de la Légion royale Canadienne de Chicoutimi a procédé en mai dernier au changement officiel de nom de son organisation, dont le local est situé au 20 rue Racine Ouest. La filiale porte maintenant le nom de « Filiale SDT Roméo Gagnon MM #235 », en l’honneur du camarade doyen de 98 ans.  Le changement de nom officiel de la salle était aussi accompagné de la présentation d’une plaque de marbre identifiée au nouveau nom de la filiale, qui compte 145 membres. Roméo Gagnon était aussi le père du pompier à la retraite Mario Gagnon de la Caserne de jouets de Chicoutimi-nord. Le 92,5 offre ses plus sincères condoléances aux membres de la famille, ainsi qu'aux proches et amis de M. Roméo Gagnon.

« Je n’ai pas de souvenirs d’avoir rencontré Michel Tremblay…et je n’ai pas de liste noire » - Julie Dufour, mairesse

La mairesse de Saguenay, Julie Dufour, ne se souvient pas d’avoir rencontré le conseiller Michel Tremblay, après la fameuse déclaration de ce dernier aux médias en 2022. Rappelons qu’alors, le conseiller qui était président par intérim du CA de la Société de transport du Saguenay (STS), avait commenté l’enquête dont faisait l’objet Jean-Luc Roberge, déclarant que « si ce dernier n’avait rien à se reprocher, il reprendrait son poste de directeur général de la STS ».

Mme Dufour dément le témoignage de Michel Tremblay, qui affirmait la semaine dernière que la mairesse l’avait rencontré seule à seul, qu’elle avait piqué une furieuse colère contre lui. « Je n’ai aucun souvenir de cette rencontre », dira-t-elle. Elle ajoute la perception qu’elle a de son conseiller. « Michel Tremblay « est dans la vantardise », il se targue de connaître plein de monde, etc… ».

Au grand étonnement de Mme Dufour, l’attitude de M. Tremblay quant à la perception du rapport de la Vérificatrice générale - et les éléments portants sur la STS en 2022 - a changé du tout au tout du jour au lendemain, selon elle. « Avant la sortie, il minimisait le rapport, disait que ce qu’on y découvrirait ne serait pas grave, que ça ne servirait à rien…Et puis, à un moment donné, quand il savait que la Vérificatrice était pour me présenter le rapport, il a tellement insisté pour y être que je l’ai invité à assister à la présentation. J’ai comme l’impression qu’il avait dû en apprendre des bribes, je ne sais pas… »   

Elle dément aussi un autre témoin

De même, la mairesse sortante nie catégoriquement l’existence d’une quelconque liste. « Avez-vous souvenir d’avoir confectionné une liste noire de gens que vous ne vouliez pas dans votre entourage? » lui demande Me Félix-Antoine Michaud. « Il n’y a pas de liste noire, il n’y en a jamais eue », répète-t-elle catégoriquement , démentant ainsi les propos qu’a tenus à ce sujet plus tôt en journée Max-Antoine Guérin.

Des sentiments amoureux?

Julie Dufour a aussi répliqué à d’autres allégations de son ancien conseiller stratégique. Elle confirme que M. Guérin lui avait avoué avoir des sentiments pour elle, mais que ces derniers n’étaient pas réciproques. Elle raconte aussi que l’homme a trompé sa confiance, utilisant même la carte de crédit personnelle qu’elle lui avait prêtée à ses propres fins, longtemps après avoir quitté le Cabinet de la mairesse. « Du temps où il était au cabinet, il avait aussi la responsabilité de ma carte en lien avec la gestion de ma page Facebook professionnelle. Et puis après son départ, je me suis aperçue que mon compte a été débité d'achats que je n'avais pas faits. Il avait noté le numéro et tout, et s’en est servi à des fins personnelles », d’ajouter la mairesse sortante. Puis, en novembre 2023, elle relate que M. Guérin a rappliqué auprès de son directeur de cabinet, Bruce Aziz, cherchant un emploi, ce qui lui a alors été refusé de manière « diplomatique ». « J'avais laissé des instructions très précises à M. Aziz en ce sens », ajoute-t-elle.

Contrat

En date du 8 février 2022, la mairesse sortante confirme qu’à ce moment-là, elle n’avait pas encore entendu parler du renouvellement automatique du contrat du dg de l’époque, Jean-Luc Roberge. De même, des contrats de services confiés à la firme d’avocats Trivium dans le même mois sont un peu nébuleux dans la mémoire de la mairesse. Mais cette dernière se rappelle que les services de Me Michaud (alors chez Trivium) ont été requis pour guider les conseillers. Toujours dans le même mois, avec la démission du conseiller baieriverain Éric Simard, Mme Dufour raconte qu’on s’est rendus compte que le nombre d’administrateurs au sein du CA de la STS n’était pas pleinement atteint. « On a aussi profité de cette fenêtre d’opportunité pour qu’il puisse atteindre davantage de membres ».

Contrat de Roberge

Concernant le fameux contrat « à renouvellement automatique de l’ex-dg Roberge, elle confiera, suivant l’interrogation de Me Marius Ménard : « Je n’ai jamais vu le contrat le contrat de M. Roberge. C’est M. Crevier qui m’a informée de ce renouvellement automatique.  Le congédiement de Jean-Luc Roberge a été fait par le conseil d’administration de la STS, suivant la rapport de la Vérificatrice générale », niant aussi du coup une recommandation qui aurait été faite directement par le Cabinet de la mairesse, tel qu’en a témoigné Jean-Marc Crevier la semaine dernière.   

Prochains témoignages

Les témoignages reprendront mardi matin avec une contre-preuve, alors qu'on aura l'occasion d'entendre l'actuelle responsable des communications de la STS, Ève-Marie Lévesque, de même que le conseiller municipal sortant (et membre de l'Exécutif) Kevin Armstrong.

Pointes de plume journalistiques

« Il est clair que Mme Dufour voulait se débarrasser de Jean-Luc Roberge » - Max-Antoine Guérin, témoin

C’est ce lundi que se sont amorcé les deux derniers témoignages à être livrés dans la cause de Jean-Luc Roberge. L’ex-directeur général de la Société de transport du Saguenay (STS) conteste son congédiement par la société, survenu en mai 2022.

L’ancien conseiller stratégique du cabinet de Julie Dufour, Max-Antoine Guérin s’est amené en avant-midi pour témoigner. Il a notamment œuvré au sein du cabinet pendant un peu plus d’un an, après avoir collaboré au comité électoral de Mme Dufour pendant la campagne électorale de 2021. Il confirme que le nom de Jean-Luc Roberge circulait abondamment pendant la campagne. « Il est clair que Mme Dufour voulait se débarrasser de M. Roberge, de lui et de d’autres personnes comme Jean-François Boivin (ex-dg de la ville de Saguenay), Caroline Dion (ex-greffière) et Carol Girard (ancien directeur du Service de sécurité incendie, duquel elle a révélé publiquement l'orientation sexuelle qui n'était pas nécessairement connue de tous). À ma connaissance ces personnes ne sont plus en poste actuellement…»

M. Guérin raconte qu’après avoir promis des coupes de 4 à 6 millions à la STS, Julie Dufour était nerveuse et prudente. Elle ne voulait pas réellement, selon lui, procéder à ces coupes. « Elle discutait avec des employés de la STS et disait qu’elle allait se débarrasser « du problème », en parlant de M. Roberge. Par ailleurs, Mme Dufour a aussi fait une colère assez intense quand elle a su que le contrat de Jean-Luc Roberge se renouvelait automatiquement. C’était assez…particulier…Elle s’est aussi sentie trahie par les administrateurs. »

Contact avec l’ex-dg

Max-Antoine Guérin a occupé sa fonction de conseiller stratégique jusqu’en juillet 2022, puis son contrat s’est officiellement terminé en décembre 2022, après cinq mois de congé maladie pour épuisement professionnel. C’est au bout d’un certain temps, en 2024, que M. Guérin a senti le besoin de communiquer avec l’ex-dg de la STS. « J’avais une empathie pour lui, il avait été trahi politiquement. Je lui envoyé un message texto, comme quoi je pouvais lui fournir des explications sur son congédiement. Je n’ai pas agi par intérêt, je n’en avais aucun. J’avais le souci qu’il sache la vérité. On a échangé à quelques reprises, je lui ai offert mon soutien moral ».

Max-Antoine Guérin a également envoyé un document, des notes personnelles, à Jean-Luc Roberge. Dans ce document daté du 10 décembre 2023, que M. Guérin n’a finalement pas achevé, des notes claires stipulent que lors Julie Dufour a tenu des propos qui démontraient carrément l’antipathie qu’elle avait contre M. Roberge. Il y explique aussi la méthodologie utilisée à la ville pour « se débarrasser » des fonctionnaires, en montant des dossiers, etc…

L'actuel directeur général de la STS, Frédéric Michel, en compagnie de Me Félix-Antoine Michaud. (Photo: archives)

En contre-interrogatoire

Questionné par l’avocat de la STS, Me Félix-Antoine Michaud, M. Guérin revient aussi, en contre-interrogatoire, sur le fait que Jean-Luc Roberge lui a donné un coup de main lors de son déménagement, en mettant à sa disposition un camion. Max-Antoine Guérin avoue que oui, il avait aussi demandé un prêt d’argent de la part de M. Roberge, pour ce déménagement. « Mais il n’a pas voulu, disant que ça paraitrait mal ».  

Il a aussi été question d’une possible relation amoureuse entre M. Guérin et Mme Dufour. M. Guérin n’a pas pu dire en contre-interrogatoire s’il s’est senti blessé par l’absence de sentiments amoureux de cette dernière envers lui, lui qui avait développé des sentiments envers elle, selon Me Michaud. Il a toutefois poursuivi ses liens professionnels avec elle malgré tout, ne manquant pas d'indiquer à Me Michaud qu'il trouvait que ses questions sur cet aspect étaient "très personnelles".

Craintes de menaces?

En ce qui a trait aux craintes éprouvées par le témoignage qu’il livrerait ce lundi, Max-Antoine Guérin précise que le tout l’angoissait. Mais qu’il n’a jamais été menacé, et que contrairement à une certaine croyance, il n’a jamais demandé que son identité soit voilée ou cachée. « C’était un peu anxiogène, j’avais peur de subir de la diffamation, mais je n’ai jamais été menacé ». L’audience a ensuite été ajournée et reprend en après-midi.

Un deuxième tour pour SaGuit...et l'icône de la guitare Michel Cusson s’amène

Pour sa deuxième édition, qui se déroulera du 9 au 16 novembre prochain, le Festival de Guitares de Saguenay (SaGuit) a visé gros. En effet, l’icône de la guitare qui n’a plus besoin de présentation, soit Michel Cusson, sera de passage à la salle Pierrette-Gaudreault de Jonquière le jeudi 13 novembre à 20h00, pour y présenter son nouveau spectacle VOLTAGE.   

Celui qui est titulaire de 14 prix Félix, sept prix SOCAN, d’un Jutra, de six Gémeaux et d’un Gemini n’a même pas été si difficile à convaincre, admet le directeur général de l’OBNL, Bruno Simard. « C’est vraiment le Monsieur Guitare du Québec », soulève-t-il en toute franchise, étant lui-même tombé amoureux de l’instrument il y a près de 50 ans.

Le guitariste de renom Michel Cusson sera de passage à Saguenay dans le cadre de SaGuit, d’abord pour enseigner une classe de maître puis pour lancer son nouveau spectacle Voltage en trio. (Photo : Facebook – Michel Cusson) 

« D’autant plus qu’il s’avère être un personnage fort sympathique, on s’est entendu immédiatement. Ce qui est agréable dans ce cas-là, c’est qu’il s’ennuyait de faire de la scène », émet Bruno Simard, ajoutant que l’ancien guitariste du célébrissime groupe UZEB ne sera pas seul à jouer, alors qu’il sera accompagné du contrebassiste Olivier Babaz et du batteur Jean-Daniel Thibeault-Desbiens, pour un trio musical à saveur jazz.  

Les étudiants en guitare de Saguenay, ainsi que les guitaristes avancés de la population auront aussi la chance de participer à une classe de maître orchestré par Michel Cusson, le mercredi 12 novembre, à la salle polyvalente du Cégep de Jonquière. « C’est lui qui nous a offert de présenter sa propre classe de maître. C’est la première fois et c’est une expérience unique, à mon avis. On a d’ailleurs reçu une contribution du député Yannick Gagnon en ce sens, qui s’occupe d’inviter gratuitement des jeunes musiciens de l’École de musique de Jonquière, des cours Arts-études et du Conservatoire de musique de Chicoutimi à participer à cette classe », mentionne M. Simard.  

Et encore une fois cette année, la guitare sera explorée de long en large par différents artistes et ce, à la grandeur des trois arrondissements de Saguenay. Pierre-André Côté, artiste multidisciplinaire originaire de la région et auteur de trois albums, sera en plateau double avec le groupe les Dérapeutes, le jeudi 13 novembre au Côté-Cour à Jonquière dans un spectacle mêlant rock, folk et humour. S’amèneront, le vendredi 14 novembre au CEM de Chicoutimi, le guitariste Simon Proulx et le contrebassiste Étienne Lafrance, pour une prestation aux tons de jazz et de rock progressif. Le lot de spectacles payants prendra fin avec la venue du musicien et producteur maroco-canadien Othman Wahabi, le samedi 15 novembre, alors qu’il se produira au Vieux-Théâtre de La Baie. Une performance qui mettra en lumière son héritage africain dans un son unique, mystique et évocateur. Trois autres musiciens prendront d’assaut la scène à ses côtés.      

Pour toutes les générations  

SaGuit compte une fois de plus toucher un public diversifié avec cet événement, allant vers les jeunes des écoles primaires et secondaires et vers les personnes âgées.  

« Les jeunes pourront se plonger dans l’univers de Claude Laflamme, qui leur offrira des concerts-conférences pour leur faire découvrir l’instrument qu’est la guitare-harpe. Il sera présent à la Polyvalente Charles-Gravel de Chicoutimi et celle d’Arvida le mercredi, et se rendra à la Polyvalente des Grandes-Marées le jeudi », explique M. Simard. Les familles de la région auront aussi droit à leur part du gâteau, avec le spectacle Le Défi de Célestine qui sera présenté gratuitement selon un horaire préétabli, du 9 au 16 novembre. Parallèlement, cette année, Louis Roy et la formation de Jonathan Bois visiteront six résidences pour aînés présentes sur le territoire.  

Bruno Simard a de bonnes attentes pour cette édition, la première ayant rassemblée entre 4000 et 5000 personnes en tout et partout. « La diversité des genres musicaux présentés et le fait que ça se déroule dans une période moins achalandée en termes d’événements sont des aspects qui ont beaucoup plu l’an dernier. C’est ce qui distingue SaGuit des autres et qui en fait sa force. On veut continuer de démontrer l’importance de la guitare chez les gens. »  

Après une disparition de six jours: Frédéric Gaudreault retrouve Richard Bélisle

Le jonquiérois Richard Bélisle, 72 ans, qui était porté disparu depuis le 29 septembre dernier, a été retrouvé dimanche. L'homme, toujours en vie, a été localisé vers midi par un bénévole, qui au lieu d'aller à la chasse, s'est offert très tôt dimanche matin de participer aux recherches, connaissant bien le coin.

Frédéric Gaudreault, d'Alma, est ce bénévole, qui a raconté avec une fierté toute légitime sur les réseaux sociaux avoir retrouvé l'homme dans le coin où il se rend habituellement chasser, au km 16, où les policiers n'avaient pas encore pu vérifier. L'homme y chasse depuis son adolescence.

Frédéric Gaudreault (photo: Facebook)

Rappelons que le chasseur avait été vu la dernière fois dans un secteur de chasse au km 19.7 du chemin Price, à Saint-David-de-Falardeau, sur le territoire de la Zec Onatchiway. La Sûreté du Québec informe que le septuagénaire, qui était conscient et qui pouvait converser lorsqu'on l' a retrouvé, a été transporté au centre hospitalier, amaigri, mais sain et sauf.

Écrasement d'avion

Par ailleurs, un écrasement d’avion s’est produit dimanche matin dans le secteur du réservoir Pipmuacan, au nord de la région. Deux personnes ont été blessées. Étant donné l’inaccessibilité par voie terrestre des lieux, les militaires de la base de Bagotville sont venus en renfort aux policiers de la SQ. Les deux blessés ont d’abord été transportées jusqu’à la base militaire de Bagotville, puis ont été transférées au centre hospitalier. La nature de leurs blessures et leur provenance n’ont pas été précisées par les policiers. Un bris mécanique serait la cause de l’écrasement. Une enquête est en cours.