Sondage Segma Le Réveil - 92,5 Ma radio d'ici: les partis politiques n’ont plus la cote à Saguenay

Le phénomène de popularité qui entoure les partis politiques municipaux dans les grands centres ne s’étend pas de ce côté-ci de la route 175. Si l’élection municipale s’était tenue la semaine dernière à Saguenay, force est de constater que les candidats à l’échevinage, militant pour l’Équipe du Renouveau Démocratique (ERD) et Unissons Saguenay, auraient éprouvé de sérieux problèmes à se faire élire dans plusieurs districts.

C'est ce qui se dégage d'une tranche du sondage Segma Recherche, réalisé conjointement pour le comptes du Journal Le Réveil et du 92,5 Ma radio d'Ici CKAJ. La tendance est la même qu’observée dans les deux dernières élections: les candidats indépendants occupent le haut du pavé. Plus de la moitié des répondants de Saguenay (53 %) prévoient appuyer un indépendant dans leur district, alors que le quart (25 %) vont davantage opter pour un représentant de parti.

Si on prend l’ensemble des trois arrondissements, la proportion de réussite pour l’ERD ou Unissons Saguenay de faire élire un de leurs représentants à la table du conseil de ville est la plus faible dans l’arrondissement de Jonquière (19 %), où 62 % des répondants pensent appuyer un indépendant. À l’inverse, les arrondissements de La Baie (29 %) et de Chicoutimi (28 %) sont davantage propices pour faire élire des candidats de partis. À noter qu’on retrouve ces derniers dans tous les districts à Chicoutimi, mais dans un seul sur les trois districts à La Baie.    

Continuité?

En ce qui a trait à la volonté de changement de la population à l’égard des conseillers en place, elle devient importante. Près de la moitié des répondants (48 %) prévoient voter pour du changement au poste de conseiller de leur district, alors que le tiers (34 %) pensent réélire la personne en place. Plus de la moitié des répondants aspirent à du changement dans La Baie (57 %) et Chicoutimi (54 %). Les répondants insatisfaits de l’administration actuelle sont majoritairement enclins à ne pas voter pour le conseiller sortant dans leur district.

Rappelons que selon la formule mathématique consacrée, les chances de réélection des conseillers sortants vont varier selon le nombre de leurs adversaires, et que s'ils sont nombreux cela pourrait avoir pour effet de diluer le vote pour le changement.

Méthodologie

Le sondage a été réalisé du 9 au 13 octobre 2025 via le système d’appels automatisés deSegma Recherche à Saguenay. L’échantillon comprend 507 électeurs de Saguenay âgés de 18 ans et plus et inscrits sur la liste électorale, représentatifs de la population de la ville. Les résultats présentent une marge d’erreur de 4,4 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés selon l’arrondissement de résidence, l’âge et le genre. À noter que la somme des pourcentages peut ne pas totaliser 100 % en raison des effets d’arrondissement. Les indécis regroupent les répondants qui n’expriment pas d’opinion, refusent de répondre ou déclarent qu’ils ne voteront pas.

"Il n'a jamais été question de débat à LCN" - l'équipe d'Andrée Laforest

L'équipe électorale de la candidate à la mairie de Saguenay Andrée Laforest réagit jeudi matin en lien avec l'affirmation de son adversaire et candidat Luc Boivin. Dans un message texte expédié à la direction de l'information, on dément les prétentions de M. Boivin et mentionne qu'il n'y a jamais eu de projet de débat électoral entre les deux candidats dimanche dernier sur les ondes du réseau LCN.

La réaction fait suite aux propos de l'aspirant à la mairie , tenus mercredi après-midi, sur les ondes du 92,5 Ma radio d'Ici, pendant l'émission "Tête à tête électoral". Questionné par André Deschênes, M. Boivin a mentionné que la candidate Laforest avait annulé dimanche, à quelques heures d'avis, sa participation à un débat télévisé qui devait se tenir entre les deux meneurs du récent sondage Segma.

La responsable des communication pour la campagne électorale de Mme Laforest, Mélanie Côté, a précisé au 92,5, capture d'écran à l'appui, qu'il n'a jamais été question d'un débat. Le recherchiste de LCN, Julien Lachapelle, a envoyé vendredi dernier 10 octobre à 11h19 am un message à l'intention du comité, invitant Mme Laforest à participer à une entrevue , où M. Boivin aurait été présent, ayant comme trame de fond l'élection municipale de Saguenay. Il ne s'agissait pas d'un débat mais d'une entrevue via Zoom ou Facetime, qui avait une durée prévue de 5 à 7 minutes. Mme Côté a alors répondu dans les minutes suivantes que ce n'était pas possible, la candidate étant occupée dimanche après-midi. La responsable des communications précise donc que la proposition et la réponse se sont succédé en l'espace de quelques minutes la même journée.

Débat à CKAJ?

Le directeur de l'information, André Deschênes, a profité de son échange jeudi matin avec la responsable des communications de Mme Laforest, pour lui proposer ouvertement sa participation à un éventuel débat sur les ondes de la station de radio 100 % régionale, débat mettant aux prises Luc Boivin et Andrée Laforest. M. Deschênes a précisé à Mélanie Côté qu'étant donné que la participation dépend de l'horaire de la candidate, aux dires même de Mme Laforest mardi dernier, il serait intéressant d'obtenir les disponibilités à venir de l'ex-ministre pour rendre possible sa participation à ce face-à-face. La réponse à la proposition reste à venir.

D'ici là, la candidate Laforest a finalement accepté de participer au débat tenu à l'UQAC lundi prochain, signifiant que les 5 candidats à la mairie seront donc présents.

Sondage Segma - Le Réveil - 92,5 CKAJ Ma radio d’Ici : Andrée Laforest plus compétente pour gérer les finances

La candidate à la mairie de Saguenay Andrée Laforest est considérée comme la mieux positionnée pour gérer les finances de la ville, selon les répondants d’un sondage   sondage Segma - Le Réveil - 92,5 CKAJ, mais attention, son principal adversaire Luc Boivin la talonne de très près.

Le candidat Boivin reprend ainsi du poil de la bête, même si la question principale ne portait pas sur les intentions de vote mais bien sur les compétences des candidats à la mairie à bien gérer les finances de la ville.

Ainsi André Laforest (37 %) et Luc Boivin (35 %) sont les deux candidats jugés les plus compétents pour gérer les finances de la Ville, loin devant la cheffe de l’ERD Christine Basque (7 %), la mairesse sortante Julie Dufour (4 %) et Jacques Pelletier (1 %). L’ex-ministre de la CAQ domine dans son arrondissement de Chicoutimi et Luc Boivin dans son fief de La Baie et les deux sont jugés à peu près aussi compétents par les répondants de Jonquière.

Selon ce plus récent sondage mené par Segma Recherche, la candidate Laforest, apparaît aussi comme la plus apte à ramener l’harmonie autour de la table du conseil de ville. Elle devance son plus proche poursuivant, Luc Boivin, par 11 points de pourcentage.

Ce coup de sonde nous apprend que Christine Basque du parti de l’Équipe du Renouveau Démocratique (ERD) prend la troisième place avec 9 % des répondants. Suivent ensuite la mairesse actuelle Julie Dufour (3 %) et le candidat indépendant Jacques Pelletier (1 %).

Raynald Harvey, de la firme Segma, rappelle que dans l’ensemble l’ex-ministre domine dans son arrondissement de Chicoutimi et dans celui de Jonquière alors que Luc Boivin demeure celui qui est le plus mentionné à La Baie.

Autre observation significative: ce sont les gens plus âgés qui choisissent la candidate Laforest alors que la cohorte des 55 et 64 ans opte le plus souvent pour Luc Boivin, quant à la compétence pour administrer à la ville de Saguenay.

Fort taux d’insatisfaction

Segma a également posé une question concernant la satisfaction à l’égard de l’administration actuelle de Saguenay. En joignant le taux des « peu satisfaits » (30 %) et des « pas du tout satisfaits » (38 %), le taux d’insatisfaction grimpe à 68 %. Le taux d’insatisfaction dans les arrondissements de Chicoutimi et La Baie touche les trois quarts de répondants. À l’inverse, c’est à Jonquière, l’arrondissement où demeure l’actuelle mairesse, que l’on trouve le plus d’électeurs satisfaits du travail de l’actuelle administration de Saguenay.

Méthodologie

Ce sondage a été réalisé du 9 au 13 octobre dernier par le système d’appels automatisés de Segma Recherche à Saguenay. L’échantillon comprend 507 électeurs âgés de 18 ans et plus inscrits sur la liste électorale et pondérés par arrondissement. Ces résultats représentent une marge d’erreur de 4,4%, 19 fois sur 20. Les indécis regroupent les répondants qui n’expriment pas d’opinion, refusent de répondre ou déclarent qu’ils ne voteront pas.

L’émission “Tête à tête électoral” recommence ce mardi au 92,5 Ma radio d'Ici

L’émission “Tête à tête électoral”, animée par Mathieu Savard, qui permet aux candidats à la mairie de Saguenay de mieux faire connaître leur programme électoral et aussi ce qu’ils ont de mieux à offrir que leurs adversaires reprend ce mardi 14 octobre, au 92,5 Ma radio d'Ici, en début d’après-midi.

Nous recevons pour l’occasion, dès 13 heures, la candidate Andrée Laforest. Rappelons que le premier 30 minutes est consacré à des questions générales communes à tous les candidats, auxquelles ils ont pu préparer leurs réponses d’avance.

La deuxième portion, également de 30 minutes, permet ensuite aux auditeurs de téléphoner en direct et de poser leurs propres questions, le tout entrecoupé des questions de notre directeur de l’information André Deschênes, axées sur l’actualité du moment. Ces dernières ne sont pas connues des candidats.

Le tirage au sort a déterminé l'ordre de passage, qui a fait en sorte que les trois autres candidats, soit Jacques Pelletier, Julie Dufour et Christine Basque, ont participé la semaine dernière.

La dernière émission spéciale mettra en scène le candidat Luc Boivin, et sera présentée ce mercredi, toujours à 13 heures. Outre les ondes régulières, vous pouvez également l’écouter via notre site web, au ckaj.org

Une 1e édition du Salon des Festivités et de l’Art de Recevoir réussie (avec audios et galerie d'images)

C’est en fin de semaine dernière qu’a lieu la 1e édition du Salon des Festivités et de l’Art de Recevoir (SFAR), au Hangar de la Zone portuaire de l’arrondissement Chicoutimi. Le salon, avec 45 kiosques et exposants, visait à informer les visiteurs sur les ressources qui s’offraient à eux quand vient le temps d’organiser un événement, une soirée, un party, un mariage ou autres. 

Cette première édition était sous la présidence d’honneur de la propriétaire du Resto Salé Sucré d’Arvida, Mme Audrey Lapointe, alors que l’animateur-chanteur André Deschênes agissait comme porte-parole de cette première mouture. Le salon faisait aussi la promotion des acteurs régionaux dans la création d’évènements ou de fêtes et renseignait le public sur les multiples ressources pour réussir toute éventuelle réception. La présidente d’honneur voit le tout comme un événement de proximité, comme on peut l’entendre ci-dessous. 

L’admission était à prix populaire (5$ pour les 16 ans et plus), alors qu’elle était gratuite pour les 15 ans et moins. Sur chaque 5$ payé à l’entrée, une partie a été remise au profit de la Fondation pour l’Enfance et la Jeunesse. Le public a aussi eu l’occasion de participer au tirage d’un crédit-voyage de 1 500 $, ainsi que d'un panier de produits. Les billets sont d'ailleurs affichés sur la page Facebook de l'événement.

Spectacles tout le weekend

Un service de bar et de restauration était offert sur place, alors que de nombreux artistes locaux offraient des prestations musicales aux gens qui pouvaient prendre une pause en les écoutant, une aire de détente avec tables et chaises ayant été installée à cet effet. Les jeunes ne sont pas en reste non plus, alors que la directrice du Salon, Mme Linda Girard, nous rappelle que les Fous du Roi étaient présents, et qu’on maquillait les enfants. Une unité de jeu gonflable avait aussi été installée.

Le 92,5 Ma radio d'ici a pris quelques photos, à l'ouverture du salon vendredi. Les voici.

Pour ouvrir ses horizons, il part vers le nord: Guillaume Lavoie et l’appel du Nunavik  

C’est le 7 octobre que l’entrepreneur en politiques publiques et globetrotteur, communicateur et Jonquiérois d’origine, Guillaume Lavoie, a quitté son domicile pour vivre une nouvelle aventure : celle d’effectuer une virée dans le Grand nord québécois, plus précisément au Nunavik, afin d’élargir ses horizons.    

« D’abord, j’ai eu la chance de vivre, voyager et travailler un peu partout dans le monde et c’est toujours un privilège de pouvoir comprendre les lieux. Comme il est impossible de comprendre les choses en restant assis derrière la chaise de son bureau, il faut aller sur place. J’essaie d’ailleurs d’aller découvrir le monde le plus possible, je l’ai fait beaucoup en train, notamment », mentionne M. Lavoie en entrevue avec Le Réveil.  

Ce dernier parcourra donc, dans les prochaines semaines, 4 500 kilomètres, dont 1500 kilomètres par voie maritime et 3000 kilomètres par voie aérienne. Au terme de son périple, qui prendra fin le 25 octobre, il aura visité quatre villages inuits.  

« Je vais aller à la rencontre des gens, des différentes institutions, parler aux décideurs et prendre des cafés avec la population locale. Je ne reviendrai pas ici en étant un expert du coin, mais je reviendrai certainement en ayant une meilleure connaissance de ce qui existe et de ce qui est important », précise-t-il. Celui qui est originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean admet que certains recoins du Québec lui sont encore inconnus, d’où l’idée de cette expédition.  

« Le Nunavik représente le quart du territoire québécois, alors j’avais dans l’idée de comprendre cette réalité. Il s’agit toutefois d’une première étape dans ce cheminement, parce que je n’ai pas la prétention de m’autoproclamer spécialiste de cet endroit-là, qui est composé de 14 villages et où l’on parle l’inuktitut. Une conversation de nation à nation se déroule aussi actuellement, concernant la Convention de la Baie-James, qui comprend aussi le nord québécois. Ça serait fortement intéressant d’en savoir plus à ce propos. » 

Guillaume Lavoie a voulu pousser l’expérience encore plus loin, alors qu’il a pris le départ en bateau à partir de Montréal. C’est l’entreprise québécoise Groupe Desgagnés qui assure cette opération de transport. « Ça prendra de cinq à sept jours pour se rendre à Kuujjuaq et c’est le cargo qui aura comme mandat d’approvisionner plusieurs villages. Comme il n’y a pas de voies ferrées, la seule façon d’acheminer la marchandise là-bas est par bateau. Et on parle d’un cargo qui s’arrêtera seulement d’une à deux fois par année », explique-t-il.    

Guillaume Lavoie compte ainsi s’informer sur une foule de sujets : l’histoire des inuits, les enjeux démographiques, de santé, d’éducation, d’alimentation, de logement et d’énergie.      

Se documenter en amont  

Une telle expédition demande évidemment de la préparation, ce que M. Lavoie a fait en multipliant les lectures sur le sujet. « Il y a beaucoup de lecture. Quand on s’intéresse à ça, c’est un vaste projet. Ça fait des années que j’ai ça en tête, alors depuis des mois, j’essaie de lire tout ce que je pourrais trouver de pertinent là-dessus. Les joueurs importants, les grandes institutions, comme la Fédération des Coopératives du Nouveau-Québec, qui s’occupe de tout ce qui est de l’ordre de la consommation quotidienne », dénote-t-il. Le parcours du principal intéressé l’amènera également à visiter trois autres villages nordiques, soit Salluit, Puvirnituq et Inukjuak.