Logements de CODER: début des travaux cet automne à Chicoutimi 

Après Alma, le Groupe Coderr construira 79 autres logements abordables qui auront aussi en partie une mission sociale, cette fois au centre-ville de Chicoutimi. Un projet de 23M$ et les travaux commenceront cet automne, précise le directeur général adjoint Dave Gosselin. 

Ce dernier ajoute que l’immeuble de 6 étages, qui sera érigé à l’angle des rues Tessier et Jacques-Cartier, sera également en bois et écoénergétique. Toujours selon Dave Gosselin, le nouvel immeuble devrait recevoir ses premiers locataires en juillet 2027. Des 3 et demi et des 4 et demi qui seront offerts à la population en général, mais aussi à de jeunes encadrés par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). 

« On va accompagner 10 jeunes adultes de 18 ans et plus qui sortent de la DPJ, en collaboration avec le CIUSSS. Il y aura une intervenante psychosociale pour leur permettre d’avoir un meilleur départ dans la vie. Il y aura aussi des lofts pour accueillir des étudiants. » 

Redonner à la communauté 

Dave Gosselin souligne qu’en se lançant dans la construction de logements abordables, Coderr souhaite redonner à la communauté le support reçu de sa part durant les 40 ans dernières années. 

« On fait la collecte de matières résiduelles, grâce aux contrats donnés par des municipalités qui ont choisi de nous faire confiance.  Les clients qui viennent dans nos friperies nous supportent également. On n’était pas dans le secteur du logement et on n’avait jamais pensé faire ça, mais on a la capacité de construire et d’administrer des immeubles à logements. » 

Immigration: Métabetchouan-Lac-à-la-Croix se dotera d’un nouveau guide d’intégration 

Lors de la séance du conseil municipal de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix du 15 septembre 2025, les conseillers ont voté en faveur d’une demande d’aide financière de 10 000 $ au Programme de promotion et de valorisation de la langue française auprès des personnes issues de l’immigration dans les communautés du gouvernement du Québec. L’argent sera utilisé pour concevoir une trousse d’accueil spécialement destinée aux personnes immigrantes. 

Celle-ci devrait prendre la forme d’un nouveau guide, destiné à mieux orienter les immigrants qui s’établissent dans la municipalité. « On voulait faire une nouvelle version de notre guide d'accueil pour que les gens connaissent encore mieux le territoire, qu’ils se l'approprient et que, rapidement, ils puissent savoir qu’il y a des activités », explique Marick Noël, coordonnatrice de projets en développement à la Ville. 

Après plusieurs années d’utilisation, le précédent document, produit en 2022, « commence à être échu », souligne la coordonnatrice. « Nous avions déjà un guide d’accueil en trois langues, mais le nouveau sera seulement en français avec les nouvelles normes du gouvernement », précise-t-elle. Ainsi, le nouveau guide d’accueil, dont la parution est visée pour décembre 2025, misera sur un contenu schématique et facile à comprendre. 

« Nous voulons que ça devienne un point de référence pour les gens qui arrivent sur le territoire et qui ne savent pas nécessairement comment fonctionnent certains éléments et que ça permette d’apprendre sur la municipalité et de développer son vocabulaire autour du monde municipal. », conclut Mme Noël. 

Des efforts soutenus pour faciliter l’intégration 

À Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, l’immigration demeure modeste, mais la municipalité constate une progression graduelle du nombre de nouveaux résidents s’y établissant de façon permanente. « Nous avons principalement des travailleurs temporaires sur le territoire, mais on a de plus en plus de gens qui viennent s’établir à Métabetchouan », explique Marick Noël. 

Selon elle, les principaux défis pour les nouveaux arrivants sont la connaissance du territoire, l’accès au logement, la barrière de la langue, la découverte des activités locales et l’isolement. Pour remédier à ces enjeux, la ville a déjà déployé plusieurs mesures pour faciliter leur intégration. « On travaille en amont pour que les gens aient des ressources et des personnes de référence pour répondre à leurs besoins. », souligne Marick Noël. « Ils peuvent aussi venir directement à l’hôtel de ville s’ils ont des questions et nous avons un groupe Facebook pour les nouveaux arrivants. », poursuit-elle.  

Métabetchouan-Lac-à-la-Croix s’est dotée d’une Politique d’accueil, d’inclusion et d’établissement durable des nouveaux arrivants afin de créer un environnement accueillant et inclusif pour tous ceux qui choisissent de s’y installer. (Photo : Archives/Trium Médias) 

La municipalité organise également des activités d’accueil pour que les nouveaux arrivants puissent se mailler avec la population. 

Des résultats encourageants 

Malgré les difficultés rencontrées, les efforts d’accueil et d’intégration déployés à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix portent leurs fruits. Selon Marick Noël, le bilan est largement positif. « C’est quand même un bon succès. Nous avons réussi à répondre aux besoins de beaucoup de gens sur le territoire », souligne-t-elle. 

La coordonnatrice reconnaît toutefois qu’il y a encore du travail à faire pour rejoindre les personnes qui ne connaissent pas encore les services offerts.  

Au Centre Jonquière: le Marché du bénévolat revient pour une 2e édition 

Le Centre d’Action Bénévole Entre-Êtres de Jonquière (CABEEJ) invite la population de Saguenay à prendre part à la deuxième édition de son Marché du bénévolat, ce vendredi 23 octobre, au Centre Jonquière (anciennement Les Galeries Jonquière), de 13 h à 19 h. L’objectif est de permettre aux participants de « magasiner leur bénévolat » grâce à un contact direct avec les organismes présents. 

Plus d’une vingtaine d’organismes seront sur place afin de donner la chance à chacun de trouver le type de bénévolat qui lui convient et qui correspond à ses intérêts. Pour cette deuxième édition, l’événement prend de l’ampleur et présente des offres couvrant l’entièreté du Saguenay–Lac-Saint-Jean. « Nous avons travaillé fort afin de proposer des organisations diversifiées et intéressantes. Il y a tellement de catégories que les gens vont trouver leur compte à coup sûr, que ce soit dans les arts, le sport ou la santé », explique l’agent aux communications pour le Centre d’Action Bénévole Entre-Êtres de Jonquière, Jean-Michel Gauthier Robert. 

On y retrouve des organismes tels que la Maison de soins palliatifs du Saguenay, la Corporation des métiers d’art du SLSJ, la Croix-Rouge canadienne, la maison d’hébergement Le Rivage à La Baie et bien d’autres encore. M. Robert croit également que la population ne doit pas hésiter à tenter le bénévolat si l’intérêt se présente. 

« La meilleure façon de voir si le bénévolat est fait pour nous, c’est de l’essayer, et l’essayer, c’est l’adopter. Les gens me disent souvent par la suite tout le bien que ça leur apporte. » Le bénévolat est non seulement reconnu pour ses retombées au sein des communautés, mais également au niveau personnel pour sa capacité à développer chez le bénévole de nouvelles compétences, à créer un sentiment d’appartenance et à atténuer les sentiments d’anxiété et de stress. 

L’événement est organisé en collaboration avec le Centre d’Action Bénévole Saguenay, l’Association pour la promotion des droits des personnes handicapées (APDPH) et la Corporation de développement communautaire (CDC) des Deux-Rives. Le Marché du bénévolat est aussi l’occasion de faire connaître le site jebenevole.ca, la plateforme provinciale de jumelage des Centres d’action bénévole et des organismes sans but lucratif (OSBL) avec les bénévoles. 

Le site présente une façon simplifiée de jumeler les organismes et les individus de manière à combler les ressources humaines bénévoles. 

Installation de compteurs d’eau obligatoire dans les entreprises almatoises: dépense onéreuse pour l’église de Saint-Cœur-de-Marie  

Depuis janvier 2024, une tarification volumétrique de l’eau potable, c’est-à-dire qui varie en fonction de la consommation, est imposée aux industries, commerces et institutions d’Alma à la demande gouvernement provincial par le biais de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable (SQEEP). Pour être effective, cette mesure nécessite la pose d’un compteur d’eau, lequel est fourni par la Ville, mais dont l’installation est cependant aux frais des entreprises. Une dépense malvenue pour le comité de gestion de l’église de Saint-Cœur-de-Marie qui peine déjà à faire ses frais d’un mois à l’autre. 

Selon Placide Renaud, marguillier pour le secteur Saint-Cœur-de-Maire de la fabrique Saint-Joseph, il en coûterait environ 800 $ pour faire installer le compteur d’eau. Une somme que le comité de gestion de l’église considère injustifiée et qu’il n’a par conséquent pas l’intention de payer.  

« D’abord, fait valoir Placide Renaud, on ne l’a pas, le 800 $ : nous sommes dans le rouge toutes les fins de mois. Mais en plus, on n’en consomme à peu près pas, de l’eau. On en dépense environ 10 gallons par mois, et ça, c’est quand on en gaspille », laisse-t-il entendre avec une pointe d’ironie. Le fait est qu’aux yeux du marguillier , il n’est « pas logique » de demander à une organisation dont la consommation d’eau est négligeable de payer pour l’installation d’un compteur.  

En définitive, Placide Renaud affirme : « si la Ville n’absorbe pas les frais d’installation, on n’en posera pas, de compteur. Sachant qu’eux, ils en ont, des plombiers certifiés, moi, ce que j’ai demandé à la Ville, c’est qu’ils en envoient pour venir poser ça à Saint-Cœur-de-Marie. Ce serait réglé. » 

Alma a les mains liées 

D’un autre côté, il est important de souligner que ce n’est pas à l’initiative de la Ville d’Alma que l’installation de compteurs d’eau a été rendue obligatoire dans les industries, commerces et institutions. Il s’agit d’une directive du gouvernement provincial.  

« L’installation des compteurs d’eau est une obligation du gouvernement du Québec. La ville fournit gratuitement le compteur, et l’organisation doit l’installer dans un délai de 60 jours. Si la fabrique a besoin d’un délai supplémentaire, nous pourrons, de manière exceptionnelle, en discuter avec elle », affirme Jean Briand, directeur du service des communications de Ville d’Alma.  

Le comité de gestion de l’église de Saint-Coeur-de-Maire a déjà de la difficulté à trouver l’argent pour effectuer les travaux d’entretien, qui se font bénévolement la plupart du temps. (Photo: Yohann Harvey Simard – Trium Médias) 

Le secrétaire de la fabrique Saint-Joseph, Marc Fournier, se dit pour sa part sensible aux préoccupations du comité de gestion de l’église de Saint-Cœur-de-Marie. D’ailleurs, il affirme que la question des compteurs d’eau figurera à l’ordre du jour de l’assemblée de fabrique qui doit se tenir le 20 octobre prochain. 

Pourquoi des compteurs d’eau? 

Depuis 2024, en vertu de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable, les municipalités doivent installer des compteurs d’eau dans le secteur non résidentiel (commercial, industriel, institutionnel et agricole) ainsi que dans un échantillon représentatif du secteur résidentiel dans un délai de trois ans suivant la réception d’un bilan montrant que la municipalité n’atteint pas les objectifs de la SQEEP, comme c’est le cas d’Alma. 

La SQEEP a pour objectif de faire diminuer la consommation d’eau potable, et surtout son gaspillage dans les municipalités du Québec. En ce sens, selon le gouvernement du Québec, « la mise en place de compteurs d’eau permet une amélioration de la précision des bilans d’eau des municipalités ».  

Or, « lorsque les volumes d’eau consommés sont connus, il est possible d’outiller les propriétaires d’immeubles en ciblant les consommations anormales et, ainsi, de mieux choisir les actions à entreprendre pour favoriser l’économie d’eau potable dans le secteur tant résidentiel que non résidentiel ». 

Trois décennies de confiance à Bégin: Gérald Savard veut poursuivre son travail  

Après trois décennies à servir la communauté de Bégin, Gérald Savard constate que son travail de cœur et de confiance demeure une recette gagnante depuis presque 30 ans. Récemment réélu maire sans opposition, M. Savard dit suivre les traces des hommes de sa vie, qui ont pavé le chemin avant lui.   

« Quand on voit que les gens nous font confiance comme ça, c’est vraiment spécial. Au niveau humain, c’est quelque chose de grand, émouvant. C’est une petite larme à chaque fois », émet-il en tout sincérité, dans une entrevue accordée au Réveil. Celui qui a pris les rênes de la mairie de Bégin pour la première fois en 1997, à l’âge de 37 ans, confie que ce travail de longévité et cette relation franche, bâtie avec les citoyennes et citoyens du secteur au fil des années, ne seraient pas arrivés sans la présence de toutes ces personnes qui œuvrent dans l’ombre.  

« Les directeurs généraux, les conseillers municipaux, ma famille. Comme mon épouse, c’est toute une alliée que j’ai là. C’est quelque chose, parce que quand les gens me croisent dans la rue, ce n’est pas Gérald, c’est le maire de Bégin. On me voit ainsi, maintenant », admet-il. Une avenue qui lui était prédestinée, à ce que l’on pourrait croire, alors que son père, Lucien Savard, a été à la tête de Bégin pendant 14 ans et son grand-père du côté maternel, Paul-Émile Pearson, y a siégé pendant 10 ans.  

« Je suivais mon père, ça m’a toujours beaucoup passionné. J’ai toujours été très impliqué en politique et ce dès mon plus jeune âge. Mon paternel m’a influencé, c’est certain. De voir entrer des politiciens chez nous, ce n’était pas rare », raconte-t-il. En plus du domaine politique, Gérald Savard était un véritable touche-à-tout en grandissant: pompier, chevalier de Colomb, mécanicien, capitaine de bateau pour Rio Tinto, ou encore conseiller municipal, rôle qu’il a occupé de 1995 à 1997. Sans oublier celui de préfet de la MRC du Fjord-du-Saguenay, qui, selon lui, est un rôle qui réussit à bien se conjuguer avec son poste de maire, tout en lui permettant de demeurer près de la population.  

« C’est sûr que c’est différent. La fonction de préfet est plus administrative. Nous sommes devenus une MRC importante sur le territoire, passant de 16 à plus de 80 employés, avec 15 départements. Que ce soit le patrimoine, la culture, le développement économique, on est là pour couvrir les besoins présents en collaboration avec les services de la municipalité. C’est très intéressant. » 

Des projets à revendre 

Une foule de projets ont meublé la carrière de Gérald Savard en 28 ans. Dont, plus récemment, la construction de la nouvelle école au cœur de la municipalité. 

« C’est un gros morceau, j’y ai travaillé fort », soutient-il. « Aussi, dans les projets plus standards, le déploiement d’une tour cellulaire et de l’internet haute vitesse dans les rangs, on avait un CPE de 13 places qui est désormais de 21, on a modernisé la caserne de pompiers, le projet d’eau potable, mais surtout, la réouverture du dépanneur, qui fut quelque chose de gros pour nous. On a pu faire modifier, dans la loi 49, le fait qu’un élu municipal ne puisse pas faire construire un dépanneur dans sa municipalité ».  

Pour la suite des choses, Gérald Savard aspire à des améliorations, autant au Saguenay-Lac-Saint-Jean qu’à l’échelle du Québec, concernant le maintien des actifs. « Je crois qu’on est en retard quant au maintien des actifs comme les ponceaux, les routes, les remplacements de conduites. Un moment donné, il faut se dire qu’on est organisés et qu’il faut s’assurer que cet aspect-là soit renouvelé le plus possible », souligne M. Savard. 

Alma: les 60 unités des Habitations Coderr ont déjà presque entièrement trouvé preneurs 

Moins de 3 mois avant d’être livrés, les 60 logements abordables construits à Alma par le Groupe Coderr au coût de 18 M$ ont déjà presque tous trouvé preneurs. Il ne restait que quelques 4 et demi à louer dans l’édifice de 4 étages en fin de construction sur le boulevard des Cascades au moment d’écrire ces lignes. 

Le directeur général adjoint de l’organisation, Dave Gosselin, s’attendait à ce que la demande soit forte pour des appartements moins chers que sur le marché spéculatif. Les locataires des Habitations Coderr vont payer 744$ par mois pour des 3 et demi, 939$ pour des 4 et demi et 995$ pour des 5 et demi. 

« Les logements d’une chambre et ceux de 3 chambres sont déjà pris et on a une trentaine de noms sur une liste d’attente.  On n’avait pas d’inquiétudes, compte tenu du taux d’inoccupation pour des logements sur le marché locatif qui est sous la barre du 1 %. » Une visite de l’immeuble équipé d’un ascenseur en sa compagnie a permis de constater que ces logements seront spacieux, adaptés pour les personnes à mobilité réduite, disposeront de balcons et d’air climatisé. Ils seront également au-dessus des normes pour l’efficacité énergétique. Les fenêtres seront en triple verre, donc mieux isolé 

Récupération de chaleur 

Les locataires n’auront pas non plus à débourser pour l’eau chaude grâce à une nouvelle technologie qui permet de récupérer la chaleur des eaux usées provenant de l’ensemble du bâtiment. « Il n’y aura pas de chauffe-eau, qui demandent l’entretien, qui brisent ou qu’il faut remplacer. C’est aussi une économie pour les locataires parce qu’ils ne paient pas leur chauffage. On sera le 4e projet au Québec à installer ce système de récupération de la chaleur et les premiers dans la région. » 

La structure du bâtiment est aussi presque entièrement en bois, précise le DG adjoint du Groupe Coderr. « La production de GES de l’acier est très élevée et on ne voulait pas du béton non plus, qui est très polluant. C’est un choix écologique. On voulait un bâtiment plus respectueux de l’environnement. » 

Dave Gosselin affirme également que la construction de l’immeuble a permis de soutenir le développement économique local, parce que c’est Coderr qui a choisi les sous-traitants engagés sur le chantier depuis le début des travaux de construction de l’immeuble. Environ 75% d’entre eux provenaient de la région selon lui, principalement du Lac-Saint-Jean.   

Utilité sociale 

Les Habitations Coderr n’offriront pas qu’un simple toit, mais auront aussi une utilité sociale, souligne-t-il. Quinze des logements 3 et demi du premier étage seront meublés entièrement et utilisés comme unités d’hébergement transitoire pour des personnes vivant en situation d’instabilité et d’exclusion sociale, afin de lutter contre l’itinérance. « Elles seront accompagnées pour apprendre à vivre en société comme on dit, se laver, faire un budget, ouvrir des comptes, être un bon locataire, etc. C’est la même mission qu’on fait à la friperie. Ici, on va former de locataires. C’est un programme de deux ans avec 24 étapes pour avancer et ensuite se trouver un logement permanent. On veut améliorer leur sort. On ne l’a jamais fait, mais on va le faire! » 

Et en plein cœur du bâtiment, sur le même étage, l’aménagement de la nouvelle cuisine collecte et de la salle à manger de 75 places pour La Marmite fumante a débuté. L’organisme qui offre un repas par jour aux plus démunis, notamment les sans-abri, pourra ainsi bonifier ses services pour répondre à une demande grandissante. « Ils ont conçu leur espace et disposeront d’équipements neufs. En ce moment, ils ont une capacité de 24 000 repas par année. Ils vont pouvoir monter à 85 000 repas et être capables d’aller chercher des revenus. Et ce sera un milieu de vie, parce que les locataires vont aussi pouvoir manger ici. On va donner un service de proximité, par exemple pour les personnes âgées. Et ils font des bons plats la marmite! »