Un débat Laforest-Boivin au 92,5 Ma radio d’Ici à l’image des sondages: corsé (avec audios) 

C’est ce vendredi qu’a été présenté le débat des candidats à la mairie de Saguenay, opposant les deux meneurs dans les récents sondages Segma, en l’occurrence Luc Boivin et Andrée Laforest.

Les deux candidats ont eu l’occasion de présenter leur vision sous les thèmes des finances, des services offerts à la ville,  du transport en commun, de Promotion Saguenay, de l’harmonie au sein de l’administration municipale, de la présence juridique dans l’appareil municipal et de leurs priorités dans leur programme électoral. Les échanges entre les aspirants se sont mis en branle dès le premier quart de l’émission, alors que Mme Laforest a reproché au candidat Boivin de placer d’avance son équipe dans des fonctions à l’hôtel de ville alors qu’il n’est pas encore élu. Mme Laforest s’est aussi questionnée sur la composition de l’équipe de son adversaire.  

Ce à quoi Luc Boivin a répondu que s’il était élu, il savait qui allait composer son cabinet, à partir de son comité bénévole qui œuvre actuellement près de lui. Il les a d’ailleurs nommés, suivant la demande de son adversaire. 

Mme Laforest n’en démord pas: parler d’une future équipe déjà choisie pour un Cabinet, ça ne se fait pas. Luc Boivin réplique que tout se fera en accord avec le conseil. Écoutons l’échange. 

Questionné par Mme Laforest, le candidat Boivin en a profité pour préciser qu’aucun membre de l’ancienne administration de Jean Tremblay n’était dans son comité, pas même Ghislain Harvey. Mme Laforest a aussi remis en doute le projet d’instaurer le système “Communauto” à Saguenay même.

Exaspérée par le fait que le candidat Bolivin a attaqué à maintes reprises le gouvernement caquiste dans de récentes déclarations, Mme Laforest a tenu à remettre les pendules à l’heure. 

 

Luc Boivin a aussi rétabli les faits entourant la différence entre un budget discrétionnaire et un budget de quartier. 

 

Et finalement, s’en est suivi un échange sur le pourquoi d’une absence d'intervention de Mme Laforest comme ministre, alors que la ville connaissait son lot de déboires quant à sa gestion. 

Chemin des Pinsons, Lac-Kénogami: Andrée Laforest nullement en conflit d’intérêts

La candidate à la mairie de Saguenay, Andrée Laforest, tient à corriger des insinuations malveillantes faites par un auditeur sur les ondes de la radio du 92,5 Ma radio d’Ici. C’est qu’un des engagements électoraux de la candidate sur son programme parle de “l’amélioration de la situation du chemin des Pinsons à Lac-Kénogami”.

N’en fallait pas plus pour que des internautes se questionnent sur le choix précis de ce chemin, alors qu’il y en a une multitude dans le secteur. Des sources ont alors confirmé au 92,5 que le conjoint d’une députée de la CAQ possède un terrain sur ce chemin, documents à l’appui. Qui plus est, suivant le débat Andrée Laforest / Luc Boivin ce vendredi sur les ondes, un auditeur a aussi parlé de cette situation, et a soumis son questionnement sur un possible conflit d’intérêts. 

Mme Laforest et son époux démentent 

La candidate Andrée Laforest a réagi, affirmant avec force dans une communication officielle  que c’est un hasard, et qu’elle ne savait pas du tout que le conjoint de son ex-collègue députée de la CAQ avait un terrain sur le chemin. “ Certains de mes  engagements pris durant ma campagne électorale proviennent des citoyens de Lac-Kénogami. Il est temps que les citoyens soient entendus, car ça implique des enjeux sérieux de sécurité à certains endroits, dont le chemin des Pinsons et le chemin Bouchard. Je n’ai aucun lien avec personne qui habite à ces endroits, et ces chemins doivent être réparés une fois pour toute. C’est d’ailleurs une problématique depuis 15 ans”. Mme Laforest avait ajouté précédemment ( lors d’une autre conversation la veille ) qu’elle n’a aucune proximité avec la députée en question, l’ayant à peine croisée dans les dernières années. 

L’époux de la candidate Andrée Laforest, l’homme d’affaires Jean-Denis Allard, qui se trouvait concerné aussi par des rumeurs en lien avec ce chemin des Pinsons, a rejoint le 92,5 CKAJ pour confirmer la version de son épouse, ajoutant que de son côté il n’avait aucun intérêt pécunier et qu’il n’était pas propriétaire de terrain, et qu’il n’avait aucun intérêt sur un terrain dans ce chemin. “Probablement que cette question vient encore d’un supporter d’un autre candidat que nous ne nommerons pas”. Cette mise au point se veut unique et finale.

En incluant Saguenay: Caroline Dion augmente de 200 000$ sa poursuite contre Julie Dufour 

Les audiences ont recommencé depuis peu dans la cause de l’ex-greffière de Saguenay, Caroline Dion, qui conteste son congédiement devant le Tribunal administratif du Travail (TAT). Et voilà qu’on apprend le montant de la poursuite en diffamation qu’elle intente contre Julie Dufour augmente de 200 000 $, tout en ajoutant la ville.   

Dans cet ajout de 200 000 $, Caroline Dion réclame, à Julie Dufour et à la Ville de Saguenay, 100 000 $ en dommages moraux et atteinte à la réputation, ainsi qu’un second montant de 100 000 $ en dommages et intérêts punitifs. Radio-Canada précise que le tout s’ajoute à la poursuite civile de 600 000 $ intentée par Mme Dion pour atteinte à la réputation, diffamation et dommages et intérêts.

La poursuite ciblait alors de façon conjointe Julie Dufour, ainsi que quatre membres du comité exécutif de Saguenay, soit les conseillers Jean Tremblay, Martin Harvey, Michel Potvin et Kevin Armstrong. D

es entrevues tenues dans différents médias sont aussi au cœur des poursuites, Mme Dufour y ayant fait diverses déclarations ayant eu pour effet de miner, dit-on, la réputation, de compromettre la dignité et d’entacher la crédibilité professionnelle de la demanderesse auprès de ses pairs et du grand public.

La mairesse sortante Julie Dufour n’a pas voulu commenter l’ajout de ce 200 000 $ à la poursuite dont elle fait l’objet, disant vouloir se concentrer sur sa campagne à la mairie qu’elle mène actuellement.

Décès de l’ex-homme d’affaires et musicien Jean Tremblay

L’ex-dirigeant de la compagnie Air Saguenay, Jean Tremblay, est décédé lundi des suites d’un infarctus. Il était âgé dans la soixantaine.

Celui qui porte, avouons-le, un nom populaire, était pourtant unique en son genre. Non seulement homme d’affaires qui donnait un coup de main à l’époque à son père dans la gestion de la Brassette du Capitaine à Arvida dans le secteur de Saint-Jean-Eudes,  Jean Tremblay était aussi doublé d’un côté musicien. Il était un excellent guitariste créatif et doué, faisant notamment partie de la réputée formation musicale rock métal “Messiah Force”, créée en 1984.

La formation a connu une carrière en deux temps, jusqu’en 1991 d’abord, puis avait repris ses activités en 2022. Le groupe avait d’ailleurs offert un des ses derniers shows, très prisé et attendu à l’été 2023, au festival “Kénogami en Fête”.

Jean Tremblay laisse notamment dans le deuil sa conjointe Isabelle, ses enfants Louis Mathieu et Émilie, son père Jean-Claude, sa famille et une horde d’amis et de fans. Le 92,5 offre l’expression de ses plus sincères condoléances à tous ceux qui sont touchés par son départ.

Investiture péquiste dans Chicoutimi: Marie-Karlynn Laflamme représentera le PQ...peut-être... (avec audios)

Avec le départ de l’ex-ministre et ancienne député de la CAQ, Andrée Laforest, qui tente de briguer la mairie de Saguenay, le poste de député dans la circonscription de Chicoutimi est vacant. Pour bien commencer la période d’investiture des partis pour le poste, le parti Québécois annonce que la vice-rectrice de l’Université du Québec à Chicoutimi, Marie-Karlynn Laflamme, est la première candidate qui désire représenter le parti.

Mais rien n'est sûr...le PQ désire garder la porte ouverte pour toute personne qui désirerait en faire autant. Le chef péquiste s'est tout de même présenté dans la région pour officialiser cette première candidate...Et pour lui, la candidature de Mme Laflamme est un match parfait.

En plus d’être indépendantiste, Mme Laflamme se considère également comme une fervente régionaliste. Elle souhaite étendre la voix des régions au sein d’un Québec souverain, afin que le Saguenay-Lac-Saint-Jean puisse être entendu à l’Assemblée nationale. La candidate péquiste est donc gestionnaire publique de métier, et croit foncièrement que la gestion publique est une expertise qui ne doit pas être prise à la légère et qui ne doit pas être reléguée au second rang. Dans ce dossier, elle s’attaque à la CAQ en qualifiant leur gestion des services publics d’une gestion d’amateurs et d’incompétents.

La nomination de Mme Laflamme comme première candidate péquiste officielle survient à environ un an de l'élection générale au Québec.

Débat Radio-Canada : les duels Boivin-Dufour et Laforest-Boivin retiennent l’attention (avec audios)

Sans rien enlever aux deux débats ou face-à-face précédents entre les cinq aspirants à la mairie de Saguenay, le débat organisé par Radio-Canada sur la scène du Théâtre C brillait par sa vivacité et la qualité des répliques que se sont livrées les candidats. Et de toute évidence, la remontée du candidat Luc Boivin dans les récents sondages Segma a transpiré dans ce débat électoral de jeudi, ses adversaires Julie Dufour et Andrée Laforest concentrant particulièrement leurs attaques à son endroit.

La table était mise pour Julie Dufour, Luc Boivin, Jacques Pelletier, Andrée Laforest et Christine Basque, qui ont eu à répondre et débattre sous les thèmes de la gouvernance, du développement économique et de la démographie, des infrastructures et des finances, du logement et de l’itinérance, pour ensuite conclure sur l’environnement et la mobilité.

S’il est vrai que Luc Boivin a été particulièrement une cible pour mesdames Dufour et Laforest, il est aussi vrai de dire que les répliques ne se sont pas faites attendre. De bons coups sont aussi venus de part et d’autres. Le débat s’est amorcé pour Christine Basque qui n’a pas manqué de rappeler à Mme Laforest que de penser à geler les taxes dans une année de mandat, ce n’était pas souhaitable.

Pour ramener l’harmonie à la table du conseil, la mairesse sortante a ironisé. Peut-être faudrait-il imposer la loi du silence, comme c’était le cas il y a quelques années.

Pour Andrée Laforest, l’harmonie à la ville ne passe pas vers un retour en arrière.

Puis, les deux candidates Christine Basque et Andrée Laforest ont parlé d’un montant de 300 000 $ alloué aux conseillers. Christine Basque a montré son désaccord.

Puis ensuite Mme Laforest a fait la même chose.

Luc Boivin a ensuite rabroué ses deux adversaires en expliquant le montant.

Jacques Pelletier a parlé pour sa part de problème de structure

En termes d’économie, le candidat Boivin a blâmé Andrée Laforest d’avoir abandonné GNL. Jacques Pelletier, lui, en a appelé à la nécessité de s’unir pour s’en sortir.

Il a été question de Promotion Saguenay. Répondant à Mme Basque, Julie Dufour a mentionné que l’organisme ne sera jamais politique sous sa gouverne.

Andrée Laforest s’est ensuite portée en attaque contre Luc Boivin, en lui reprochant son laisser-aller dans des dossiers spécifiques.

Des 220 M$ annoncés par l’ex-ministre, Luc Boivin ne s’enthousiasme pas. Il dénonce la répartition de ce montant haut et fort.

Julie Dufour n’a pas manqué sa chance de blâmer elle aussi Luc Boivin, alors qu’il était sous l’ancienne administration de Jean Tremblay.

 

Andrée Laforest a invité les citoyens à ne pas retourner dans le passé, alors que Luc Boivin a exposé le problème financier de Saguenay.

Est venu le temps où chacun des candidats s’est prononcé dans l’avenir du dossier de l’amphithéâtre à Saguenay. Doit-on y aller pour une nouvelle construction, ou pour une rénovation du Centre Gorges-Vézina? Écoutons les 5 candidats se prononcer, de manière partagée.

Julie Dufour et Andrée Laforest ont eu aussi un autre échange ferme sur le logement.

N’en fallait pas plus pour que Luc Boivin s’en prenne lui aussi à Andrée Laforest

Toujours dans le dossier de l’habitation, les ardeurs de Mme Laforest et de M. Boivin se sont accentuées, les deux s’interpelant à tour de rôle.

Luc Boivin a aussi répliqué à Mme Laforest, alors que cette dernière le blâmait pour son inaction dans son district de Grande-Baie…lui qui ne représentait pas ce district…il n’a pas manqué de lui faire la précision, donnant là encore un échange de salves oratoires.

Mentionnons que le 92,5 Ma radio d’Ici présentera un face-à-face entre Luc Boivin et Andrée Laforest ce vendredi matin, 7h30  

Pointes de plume du journaliste

-  L’ordre de réponse aux questions et la disposition des places des candidats sur la scène ont été déterminés par tirage au sort.  

-  On sentait moins de gêne au niveau du public d’appuyer leurs favoris.

-  Petit lapsus amusant: on a eu l’impression que Julie Dufour et Luc Boivin, qui ont déjà tous deux siégé en même temps au conseil de ville de Saguenay, se retrouvaient comme dans « le bon vieux temps ». Signe de cette « retrouvaille »? Mme Dufour s’est adressé à son adversaire en l’appelant « son collègue » (au lieu de son opposant)…