Valérie Maltais continue de performer sur longue piste

La Baieriveraine Valérie Maltais a connu une bonne dernière journée du côté de l’Utah lors de la première tranche de la Coupe du monde de patinage longue piste avec deux médailles d’argent.

D’abord, au départ groupé féminin, Maltais a raté l’or de seulement cinq centièmes derrière l’Américaine Mia Manganello qui a fait un temps de 8:25,57.

Par la suite, en poursuite par équipes, Maltais et ses compatriotes Ivanie Blondin et Isabelle Weidemann ont terminé au deuxième rang derrière les Japonaises et devant les Américaines.

Valérie Maltais a donc récolté trois médailles d’argent, en ayant remporté une au 3000 mètres vendredi. 

La deuxième tranche de la Coupe du monde se poursuit le week-end prochain du côté de Calgary.

Augmentation du coût de la vie: l’endettement de survie gagne du terrain dans la région 

On utilise souvent sa carte de crédit pour se payer un petit luxe, un bien coûteux dont on souhaite amortir le paiement, comme un ordinateur ou un équipement de ski. Bien qu’il s’agisse d’une dette, celle-ci ne pose pas d’inconvénient tant et aussi longtemps qu’on a le moyen de la rembourser selon les termes. Cela n’a rien à voir avec « l’endettement de survie », une forme d’endettement de plus en plus répandue et qui ne relève pas d’un achat frivole, mais bien d’une question de survie.  

L’endettement de survie, explique la directrice du Service budgétaire de La Baie, Véronique Lapointe, « c’est quand on prend notre carte de crédit pour pouvoir manger, pour payer nos besoins de base, ceux qui sont essentiels pour un individu ». L’endettement de survie, poursuit-elle, « il survient quand notre paie, nos revenus, ne suffisent pas à répondre à nos besoins vitaux ou à ceux de notre famille ». 

Véronique Lapointe précise que ce type d’endettement ne passe pas nécessairement par le crédit. Parfois, les gens qui y ont recours, à défaut d’avoir accès au crédit, empruntent à leur entourage, leur famille, leurs amis. Mais outre les intérêts qui ne s’accumulent pas, cela revient au même : « à la fin du mois, ils ont plein, plein de créanciers à rembourser, et ça recommence le mois prochain ». 

De plus en plus commun 

Selon Véronique Lapointe, l’endettement de survie est un phénomène de plus en plus commun. Depuis quelques années, il ne touche plus seulement les personnes bénéficiant, par exemple, de l’assistance sociale ou ayant un revenu particulièrement faible. 

« Aujourd’hui, on ne peut plus dire “les pauvres”, “les riches”, “ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas”. Ça touche tout le monde. Nous voyons beaucoup de travailleurs qui n’arrivent plus. Nous voyons aussi beaucoup de ménages qui ont deux salaires et qui sont dans la même situation. Alors, les gens s’endettent. Ils préfèrent encore nourrir leurs enfants que de mettre 300 $ sur leur carte de crédit. » 

Véronique Lapointe affirme qu’il est inutile de chercher de midi à quatorze heures pour expliquer une telle augmentation de l’endettement de survie. Les suspects habituels sont en cause, en passant par l’explosion du prix des loyers, de l’épicerie de même que de la plupart des biens et services. En 2025, plus de 5 000 personnes ont déjà rencontré les six Services budgétaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean pour obtenir de l’aide avec leur budget, leurs dettes ou leurs habitudes de consommation. 

Aide alimentaire 

Véronique Lapointe soutient par ailleurs que l’un des symptômes de l’endettement de survie est le recours croissant aux banques alimentaires.  

« La plupart du temps, c’est sur l’alimentation que les gens vont couper en premier. C’est pour ça qu’en ce moment, on voit une forte augmentation de la demande auprès des banques alimentaires de partout au Saguenay-Lac-Saint-Jean et au Québec. […] Il n’y a rien de plus triste que de voir quelqu’un demander des barres tendres parce qu’il ne peut plus en mettre dans la boîte à lunch de ses enfants… Ça crève le cœur. » 

Sondage « Survivre n’est pas un luxe » 

C’est dans ce contexte que les six Services budgétaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont lancé la campagne « Survivre n’est pas un luxe ». Outre différentes actions publicitaires, un sondage en ligne a été créé afin d’obtenir un portait plus juste de l’endettement de survie dans la région.  

Véronique Lapointe encourage vivement les personnes concernées à y répondre, expliquant qu’il sera ensuite plus facile pour les Services budgétaires de faire valoir leurs revendications. Il est possible de participer au sondage via les pages Facebook des Services budgétaires ou en se rendant au https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdPeJpl0oyd9GJ9wda6I82vyLi136_cwAVl6sN5ynWgxpeGKA/viewform?usp=header.  

60 000 $ de plus en dons: Sonia Côté tend désespérément la main au gouvernement Carney

Toujours avec le désir de mettre la main à la pâte, depuis juillet 2025, Loge m’entraide tenait une 16e campagne de dons dédiée au projet de Coopérative d’habitation La Solidarité, afin de convaincre le gouvernement Carney, d’offrir à son tour, l’aide fédérale manquante à la réalisation du projet, porté à bout de bras par l’organisme depuis 12 ans (2013).

Pour la 16e campagne de dons, plus de 50 nouveaux donateurs ont ajouté leur « solidarité  financière » au projet, dont le Chef du Parti Libéral du Québec Pablo Rodriguez, les députées Catherine Gentilcore et Marwah Rizqy, la Fromagerie Lahmann, Le Soleil LeVent, Usinage SM ainsi que des citoyens. Notons que le nouveau pape Léon XIV a quant à lui exprimé sa « solidarité morale » avec une lettre d’encouragement que Loge m’entraide a reçue à la fin octobre.

En seulement 4 mois, Loge m’entraide a donc récolté 60 000 $ qui s’ajoutent aux 520 000 $ déjà amassés lors des 15 campagnes précédentes. Ainsi, au grand total, ce sont 950 donateurs qui ont  versé 580 000 $ pour aider la naissance de la Coopérative d’habitation La Solidarité tels que : 

·       18 Communautés religieuses      (216 400 $)

·       145 Entreprises-Instances          (142 778 $)

·       60 Politiciens                              (60 455 $)

·       726 Individus                              (151 367 $)

·       Pape François                            (9000 $)

35 000 $ de plus grâce aux intérêts

Mais ce n’est pas tout car aux 580 000 $ viennent s’ajouter les intérêts encourus par les dons qui ont été déposés dans un compte, annonce Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide : « Loge m’entraide a pris soin de faire fructifier chaque précieux don au point où à ce jour, les intérêts nous permettent d’ajouter 35 000 $ aux 580 000 $ récoltés, un grand total de 615 000 $ pour aider la naissance de la Coop. d’habitation La Solidarité. Toute notre reconnaissance va aux 950 donateurs car c’est grâce à leur générosité et confiance qu’une somme totale aussi colossale a pu être amassée en faveur du droit au logement ».

Ne manque que le fédéral

Rappelons que le gouvernement du Québec a réservé une subvention de 3,2M$ en février 2024 et que Ville de Saguenay a confirmé en mars 2025, la cession d’un terrain sur la rue St-Alexandre à Jonquière, un crédit de taxes de 10 ans et une aide financière de 564 770 $.

Afin de ficeler le montage financier du projet dont le coût total de réalisation est de 6,8 M$, il ne manque qu’un prêt de 1,3 M$ et une subvention de 1,1M$ du gouvernement fédéral : « Cette fois-ci, j’espère que nos 615 000 $ amassés dans la collectivité grâce aux 950 donateurs, convaincront le gouvernement Carney d’offrir l’aide fédérale manquante au projet de Coop. d’habitation La Solidarité.  En pleine crise du logement, il n’y a plus de raison de retarder cette construction de 15 logements sociaux. Loge m’entraide invite dès maintenant le gouvernement fédéral à emboîter le pas final », conclut avec foi, Sonia Côté.

Combat collectif depuis 2013

Loge m’entraide se bat depuis 12 ans (2013) pour fonder la Coopérative d’habitation La Solidarité. L’organisme a tenu 22 actions collectives et 16 campagnes de dons pour convaincre les gouvernements (municipal, provincial et fédéral) à collaborer au projet.

·        22 actions collectives

1    Pétition de 5600 noms   (2015)

9    Sit-in silencieux              (2016)

4    Tintamarres                    (2017-2017-2020-2023)

1    Téléphone Rouge           (2018)

6    Manifestations                (2015-2019-2019-2020-2021-2023)

1    Visite collective              (2021)

·       16 campagnes de dons (950 donateurs)

580 000 $ + 35 000 $ en intérêts = 615 000 $

Sclérose en plaques: une nouvelle édition réussie pour le Souper de crabe 

Le 8 novembre 2025 dernier, plus de 500 personnes se sont réunies à l’Hôtel Le Montagnais de Chicoutimi pour la 37e édition du Souper de crabe au profit de Sclérose en plaques Canada – Saguenay. 

Pour Andréanne Duchesne, directrice générale de Sclérose en plaques Canada – Saguenay depuis un an et demi et elle-même atteinte de la maladie depuis 2015, cet événement est bien plus qu’un simple rendez-vous gastronomique. « Dans le fond, le Souper de crabe, c’est pour maintenir et développer les services offerts à nos membres. C’est notre plus grosse collecte de fonds et c’est ce qui nous permet de soutenir le financement de la recherche. », explique-t-elle. 

L’an dernier, grâce à l’argent récolté notamment lors du Souper de crabe, l’organisme a pu verser 50 000 $ à la recherche. Bien que celle-ci demeure une partie importante de sa mission, la majeure partie des fonds obtenus lors de cet événement est consacrée à offrir des services aux personnes atteintes de sclérose en plaques et à leurs familles. 

En plus des activités de socialisation et du soutien aux personnes malades, sclérose en plaques Canada – Saguenay organise aussi des activités physiques, comme des séances de yoga, afin de favoriser le bien-être de ses membres. Cette année, l’organisme a également élargi son offre en développant des services destinés aux proches aidants, notamment par l’organisation de conférences et de webinaires qui leur sont spécifiquement consacrés. 

Une tradition qui perdure 

Au fil des années, le Souper de crabe est devenu un rendez-vous incontournable pour la communauté saguenéenne. L’événement attire chaque fois entre 500 et 600 participants, dont une majorité de fidèles qui reviennent année après année. Les profits générés par l’événement ont d’ailleurs considérablement augmenté au cours des dernières années notamment en raison de l’ajustement du prix d’inscription, passé de 90 $ il y a dix ans à 175 $ aujourd’hui.  

Selon Andréanne Duchesne, cette hausse était nécessaire pour compenser l’augmentation des coûts liés à l’organisation de l’événement, notamment le prix du crabe et des services des fournisseurs, qui ont doublé. Malgré ces ajustements, la participation demeure forte.  Cette année, 530 convives ont pris part à la soirée, un chiffre légèrement inférieur à celui de l’an dernier, mais qui reste dans la moyenne habituelle. 

Une maladie encore peu connue 

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le cerveau et la moelle épinière. Ses symptômes diffèrent d’une personne à l’autre selon la localisation des lésions et peuvent causer des troubles moteurs, visuels, sensitifs et cognitifs affectant la mémoire, la coordination, la lecture et le langage. « Il y a des stéréotypes autour des gens atteints de cette maladie », souligne la directrice générale de Sclérose en plaques Canada – Saguenay. « Ce ne sont pas toutes les personnes atteintes de la maladie qui se ramassent en fauteuil roulant. Les symptômes ne sont pas toujours visibles, mais ils sont tout aussi invalidants. », poursuit-elle. 

L’organisme consacre donc une part importante de ses efforts à la sensibilisation, afin de mieux informer la population, car si la maladie est de plus en plus connue de nom, elle reste mal comprise. Bien qu’il n’existe pas de remède à ce jour, des traitements permettent de ralentir la progression de la maladie. 

« La recherche avance extrêmement vite. Il y a beaucoup de recherche qui se fait ici même au Québec. », conclut Andréanne Duchesne 

Du Québec à l’Asie: Orloge Simard performera en Chine  

Le groupe de musique saguenéen Orloge Simard franchira une nouvelle étape de sa carrière en s’envolant à la fin du mois pour une tournée en sol chinois et à Hong Kong.  

Il s’agit d’une première aventure en Asie pour le groupe rock fondé en 2012 par Olivier Simard, et qui se produira sur cinq scènes entre le 26 novembre et le 1er décembre. « C’est sûr qu’il y a un petit peu de fébrilité dans l’air, surtout que moi, personnellement, c’est la première fois que je voyage aussi loin et ça va être mon premier voyage en avion aussi, donc ça commence assez raide », confie Olivier Simard. « On s’en va quand même loin et c'est un gros voyage », poursuit-il. 

Malgré cette appréhension, l’artiste ne cache pas son enthousiasme. « On est super heureux de faire ça parce que ça va être toute une expérience à vivre. On est conscient que ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’aller se produire en Chine, puis c’est une culture que je trouve très intéressante aussi, donc j’ai hâte de voir comment on va s’intégrer là-bas. », explique-t-il. 

À la rencontre d’un public inhabituel 

Pour cette tournée, Orloge Simard s’attend à vivre une expérience unique avec un auditoire très différent de celui qu’il connaît au Québec. « Une grosse partie du public chinois aime beaucoup assister à des spectacles qui proviennent de l’extérieur », explique Olivier Simard. « Ce sont des gens qui sortent dans les bars, donc la nuit, en Chine, c’est très actif et mouvementé. On s’attend à ce que le party pogne », poursuit-il. 

Même si le groupe ne se nourrit pas d’illusions quant à une percée durable sur la scène musicale chinoise, il voit dans cette tournée l’opportunité d’une vie. « Je ne pense pas que nous allons fidéliser des admirateurs. Ça va être une affaire d’une seule fois. On est conscient que la majorité du public ne comprendra absolument rien à nos paroles, mais ils vont peut-être se rabattre sur la musique », souligne Olivier Simard. 

Malgré la barrière linguistique, le chanteur croit que la curiosité et l’ouverture du public envers les artistes étrangers joueront en leur faveur. « Je pense qu’il y a une bonne partie des gens qui sont friands de ça. D’après moi, il y a un public pour ce genre de spectacle. », affirme-t-il. 

Certains sujets à éviter 

En préparation de leurs spectacles, les membres d’Orloge Simard ont également dû revoir leur répertoire afin de s’adapter aux sensibilités et tabous culturels. Parmi les thèmes à éviter, la drogue et la politique figurent en tête de liste. « Nous avons reçu des recommandations au fait que certaines de nos chansons sont un peu trop sales pour jouer là-bas. », explique Olivier Simard. Pour s’assurer que la tournée se déroule sans accroc, le groupe est donc allé piger dans ses vieilles chansons. 

Faire rayonner la musique québécoise à l’international 

Cette tournée est rendue possible grâce à l’organisme Envol et Macadam, dont la mission est de faire rayonner les artistes québécois à l’étranger par le biais de ses projets Planetrox et Envole-toi pour la Chine

Au fil des années, ces initiatives ont permis à de nombreux groupes et artistes québécois – tels que Final State, Caravane, Hipshot et Sara Dufour – de se produire sur les scènes asiatiques, notamment en Chine. 

L’une d’elles est présente à Alma: les maisons de jeunes essentielles au bon développement des adolescents  

La Semaine des maisons des jeunes (MDJ), qui s’est déroulée du 13 au 19 octobre, a rappelé la mission essentielle que portent les MDJ dans leur milieu pour favoriser le développement des adolescents. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean, avec ses 16 maisons sur le territoire, ne fait pas exception.   

L’intervenante et porte-parole régionale pour le Regroupement des maisons des jeunes du Saguenay-Lac-Saint-Jean (RMJQ-02), Marie-Andrée Gagné, mentionne qu’il s’agit cette année de la 28e Semaine des MDJ à l’échelle provinciale. « Lors de cette semaine-là, l’idée est que toutes les maisons qui font partie du regroupement ressortent du lot, fassent briller leur organisation, se fassent voir par la population et les élus. Comme nous sommes au cœur des communautés, c’est important que les gens comprennent et voient l’impact que les maisons ont encore aujourd’hui dans la vie des jeunes », souligne-t-elle.  

Ce groupe de personnes, dans la société, est trop souvent oublié et victime de certains préjugés, laisse savoir Mme Gagné. Pourtant, ces jeunes vivent des enjeux qui leur sont propres et qui forgeront ce qu’ils deviendront. « J’aime dire qu’un poupon, ça passe mieux qu’un ado. Ce que je veux dire, c’est que c’est peut-être plus attrayant un petit qu’un adolescent qui se construit, qui a des opinions, qui a envie de parler et qui dérange un peu plus. Déjà, la clientèle est méconnue et stigmatisée depuis que le monde est monde. Certains parents pensent aussi que leurs adolescents qui commencent à fréquenter les MDJ s’enlignent vers la consommation, pour l’expérience et tout ça. Beaucoup ne savent pas qu’il y a des intervenants qui y travaillent et que c’est un milieu encadré et sécuritaire », dénote-t-elle.  

Celle qui œuvre dans le domaine depuis 17 ans affirme toutefois que les maisons de jeunes ont fait du chemin dans l’œil de la population générale. « Dans la région, la reconnaissance se fait vraiment sentir », admet Mme Gagné.  

Toujours présentes et importantes  

Marie-Andrée Gagné persiste et signe: les maisons de jeunes n’ont jamais cessé d’être importantes et n’ont jamais arrêté de fonctionner. « Il y a constamment des besoins chez l’adolescent qui demandent à être comblés. Que ce soit d’aller se réfugier dans un milieu où il se sentira bien et dans lequel il pourra s’épanouir, tout ça entouré d’adultes significatifs. L’achalandage est là. On remarque également que la clientèle est de plus en plus mixte, donc on y retrouve des jeunes de diverses cultures, de classes sociales différentes, ou aux prises avec des problématiques comme une déficience légère. C’est vraiment varié. Notre objectif est d’être inclusif et je crois que les maisons de jeunes remplissent amplement cette mission. » 

Les jeunes sont aussi entourés d’une équipe d’animatrices, d’animateurs, d’intervenantes et d’intervenants qualifiés, qui sont là pour les accompagner.  

Plus de besoins, peu de services  

En 2025, les problématiques sont cependant grandissantes, tandis que les services se font rares. Et les MDJ doivent composer avec ces répercussions. « Qu’on parle de santé mentale, de décrochage scolaire, de troubles de comportement, de situations familiales précaires, on touche à toutes les problématiques de l’adolescence. C’est donc difficile de nous classer dans une seule catégorie lorsque vient le temps d’aller chercher nos financements. On ne cesse de demander à nos ministres de faire une place pour nos ados dans leurs budgets, d’investir dans la jeunesse. » 

Selon un récent sondage réalisé par la firme Léger pour le compte du RMJQ, environ la moitié des Québécois estiment que le gouvernement du Québec n’en fait pas suffisamment pour les adolescents. À titre d’exemple, les efforts pour prévenir l’intimidation et les aider à bâtir de saines relations interpersonnelles (56%), soutenir leur réussite éducative (54%) et favoriser leur développement et leur bien-être physique et mental (53%) sont jugés insuffisants. 

Selon le dernier budget, les 251 MDJ membres du RMJQ ont reçu en 2024-2025 un financement moyen de 184 284 $ pour leur fonctionnement global, alors que leurs besoins réels se chiffrent à plus de 736 177 $.