Plusieurs marchés de Noël à visiter au Saguenay-Lac-Saint-Jean  

Quoi de mieux que de déambuler dans un marché de Noël à l’approche du temps des Fêtes, afin de faire le plein d’inspiration et pour dénicher les cadeaux parfaits pour la famille et les amis. Ça tombe bien, puisque plusieurs marchés de Noël restent à explorer au Saguenay-Lac-Saint-Jean.   

D’abord, à Saguenay, le Marché de Noël européen fête ses 10 ans à la Place du Citoyen. En effet, ce dimanche 7 décembre ainsi que du 11 au 14 décembre prochains, Chicoutimi prend ses airs de célébration pour accueillir cette 10e édition.  

« Avec cette mouture toute spéciale, on essaie de donner aux visiteurs une expérience encore plus merveilleuse et enchanteresse. En nouveauté, il y aura davantage d’animation et on prolonge nos heures d’ouverture jusqu’à 21h00. À partir de 19h30 vendredi soir prochain 12 décembre, on accueille un DJ qui nous mettra dans l’ambiance du temps des Fêtes. Sans compter qu’il y a également plus d’activités pour les enfants et une chorale », rapporte le coordonnateur du Marché de Noël européen de Saguenay, Alexandre Martel.   

Plus de 40 exposants seront présents pour offrir une grande variété de produits locaux, d’artisanat et de douceurs sucrées et salées. Certains exposants changeront toutefois entre la première et la deuxième semaine, pour le plaisir de découvrir de nouvelles trouvailles à chaque visite. Outre les animations, le programme comprend aussi une ambiance féérique et l’arrivée du Père Noël. Les visiteurs pourront déguster le traditionnel vin chaud, préparé selon la recette spéciale qui fait sa réputation. L’an dernier, le Marché de Noël européen a accueilli près de 39 700 visiteurs. M. Martel croit égaler ce nombre, ou encore le surpasser sera possible en cette édition anniversaire. « Quand tu viens une fois, tu es obligé d’y retourner à chaque année ! » 

Dans le même arrondissement se déroulera, le 11 décembre de 16h30 à 20h30, La Nuit de Magie, un événement-bénéfice familial organisé par les étudiantes et étudiants du programme d’Art et technologie des médias (ATM) du Cégep de Jonquière. Le tout se tiendra à la Pulperie de Chicoutimi. Tous les fonds amassés par l’achat de billets iront au Centre d’écoute et de prévention du suicide 02.  

Parallèlement, Amour et Magie Boutique organise aussi son Marché de Noël Mystique, le 13 décembre, de 10h00 à 16h30. Bougies d’intention, cristaux, herbes, bijoux, produits vibratoires et douceurs magiques pourront y être trouvés.   

Au Lac-Saint-Jean  

Dans le secteur du Lac-Saint-Jean, de nombreux marchés ouvriront leurs portes en vue du temps des Fêtes. Les festivités s’invitent aussi du côté de Sainte-Rose-du-Nord, ce dimanche 7 décembre, en cours jusqu'à 17h00, au Pavillon de la Montagne. Une dizaine d’artisans de la région sont sur place et un concert dans l’église est prévu pour 17h30. Pendant ce temps, à 16h30 cette fois, l’activité se répète à Saint-Gédéon, au cœur du presbytère. L’église d’Hébertville-Station sera l’hôte de ce même événement la semaine prochaine, samedi et dimanche. Le Marché de Noël du Centre-Ville d’Alma est quant à lui de retour du 12 au 14 décembre, à la Boîte à Bleuets. Une vingtaine d’exposants y seront et prêts à faire découvrir leurs produits uniques. 

Prix du Québec 2025: un pionnier mondial de la robotique originaire d’Alma nommée lauréat  

Le 12 novembre 2025, Clément Gosselin s’est vu décerner le prix Marie-Victorin (Sciences naturelles et génie) dans le cadre de la remise des Prix du Québec 2025, la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec en culture et en science. 

Reconnu mondialement pour ses travaux sur le concept d’intelligence mécanique, une approche intégrant directement des fonctionnalités intelligentes dans la structure même des robots, il est aussi à l’origine du concept du sous-actionnement pour les mains robotiques, un modèle innovant, plus simple et adapté à des milieux exigeants, comme la décontamination nucléaire, la chirurgie robotique, les prothèses et la robotique spatiale. Il a aussi mis au point « l’œil agile », un mécanisme sphérique d’orientation de caméra qui demeure une référence mondiale pour sa rapidité et sa précision. 

« Mes travaux de recherche portent principalement sur les robots qui sont capables d'interagir avec des personnes donc sur la collaboration physique humain-robot. », résume Clément Gosselin. Mis en candidature pour ce prix prestigieux par l’Université Laval où il est professeur au Département de génie mécanique en plus de diriger le Laboratoire de robotique, dont il est le fondateur, ainsi que le Centre de recherche en robotique, vision et intelligence machine (CeRVIM), Clément Gosselin s’est dit surpris, mais fier d’être nommé lauréat.  

« Comme chercheur, on ne travaille pas dans le but d'obtenir des prix ou des choses comme ça, mais quand ça arrive, ça souligne que les travaux qu'on fait ont un certain impact, servent à quelque chose et ont une valeur pour la société en général. », explique-t-il en ajoutant que de recevoir cette distinction lui rappelle la chance qu’il a eue d’avoir été formé par des chercheurs de calibre international, le privilège de pouvoir travailler sur des sujets qui le passionnent et la satisfaction qu’il éprouve à encadrer la relève. 

Une passion pour la robotique 

Formé à l’Université McGill, où il obtient son doctorat en génie mécanique en 1988 avant de poursuivre un parcours postdoctoral en France, Clément Gosselin n’a pas été séduit par la robotique à travers les films ou les romans de science-fiction, contrairement à bien des chercheurs de son domaine. Son intérêt pour la robotique est plutôt né au cégep. 

« On commençait à étudier la dynamique des systèmes mécaniques donc comment est-ce qu'on fait pour écrire des équations mathématiques qui vont reproduire ce qui se passe dans la réalité physique quand j'ai du mouvement d’objets quelconques. Ça m'a vraiment fasciné, puis, parmi les systèmes de mouvement complexes, les robots en font partie et c'est ça qui m'a amené à la robotique. », raconte-t-il. Aujourd’hui, Clément Gosselin souhaite encourager les jeunes qui sont au cégep ou au début de leur parcours universitaire à suivre, comme lui, leurs passions.  

« Je les invite à continuer à avoir confiance en leurs moyens parce qu’on fait des choses vraiment excellentes dans plusieurs domaines. On a ici, au Québec, tout ce qu'il faut en termes de connaissances et de dynamisme pour jouer dans le cours des grands. », conclut-il en citant en exemple les étudiants issus de son laboratoire qui ont fondé des entreprises de classe mondiale.  

Tourisme: une saison hivernale qui s’amorce sous le signe de l’optimisme 

Alors que la région commence à accueillir ses premiers visiteurs hivernaux, Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean nourrit l’espoir que l’élan entamé durant la saison estivale se poursuive. 

« Toutes les variables que l’on maîtrise sont de notre côté, c’est-à-dire la qualité de l’expérience, l’agilité des entrepreneurs, la compétence des employés touristiques et la promotion qu’on fait », explique Julie Dubord, directrice générale de l’organisme. Elle rappelle toutefois que plusieurs facteurs demeurent imprévisibles, tels que l’inflation, le contexte géopolitique, les changements climatiques et la météo. Malgré ces incertitudes, l’optimisme est palpable.  

« Il est difficile d’estimer clairement quelles seront les performances pour cet hiver, mais c’est sûr que toutes les bases nécessaires sont réunies. Avec le couvert neigeux que l’on a présentement, au moins, les bons ingrédients sont là pour vivre l'expérience hivernale. », souligne-t-elle. 

Une offre touristique toujours attractive 

Selon Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean, la région dispose d’une offre touristique riche et diversifiée durant la saison hivernale. « On a un bouquet de ce que l’on appelle les incontournables, des produits qui sont déclencheurs de visites », explique Julie Dubord. 

Parmi ces incontournables figurent des attractions emblématiques telles que les parcs nationaux, la Véloroute des Bleuets, le Zoo sauvage de Saint-Félicien et le spectacle La Fabuleuse Histoire d’un Royaume. Selon Julie Dubord, le succès de l’offre touristique du Saguenay-Lac-Saint-Jean ne repose pas exclusivement sur ces activités.  

« On a beaucoup d'expériences globales comme le tourisme d'aventure, l'expérience gourmande, les festivals et les événements. Ce n'est pas juste un produit ou un petit groupe d'entreprises qui motive les visiteurs à venir ici. », précise-t-elle. 

Les impacts de la guerre commerciale 

Depuis le début de l’année 2025, la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis aurait modifié les habitudes de voyage des Québécois. Selon une étude réalisée par l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, un Québécois sur deux affirme avoir réduit la fréquence de ses déplacements ou évité de voyager chez le voisin américain. Cette diminution serait principalement motivée par la volonté d’encourager l’économie locale ainsi que le sentiment de ne pas se sentir bienvenue, le contexte sociopolitique et la perception d’insécurité aux États-Unis.  

Toutefois, selon Julie Dubord, déterminer la cause exacte qui pousse les Québécois et les Québécoises à choisir une destination touristique plutôt qu’une autre demeure une opération complexe. « Est-ce causé par la réalité géopolitique, le coût, la qualité de l'expérience ou l'offre particulière? Je pense que c’est dû à une combinaison de facteurs. On n'a malheureusement pas de sondes dans la tête des gens permettant de connaître le déclencheur de choix de visite. », souligne-t-elle. 

Si la guerre commerciale semble avoir influencé les gens d’ici, elle aurait eu peu d’effet sur les visiteurs américains qui viennent toujours profiter de l’offre touristique du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Il faut comprendre que la clientèle américaine elle-même est peu présente dans la région pendant la période estivale. Elle l’est plus à l’hiver pour l’expérience motoneige, donc nous on n’a pas connu de recul particulier pour cette clientèle. », conclut la directrice générale. 

Louis Ouellet reconduit à la préfecture de Lac-Saint-Jean-Est 

Le maire de L’Ascension-de-Notre-Seigneur, Louis Ouellet, a été reconduit la préfecture de Lac-Saint-Jean-Est. Il a été réélu par ses pairs à l’unanimité hier, à l’occasion du premier conseil de la MRC depuis les élections municipales du 2 novembre dernier.  

Louis Ouellet a été élu préfet en 2021. Il a ensuite été reconduit une première fois en 2023, puis une seconde en 2025 pour l’exercice d’un troisième mandat de deux ans. Le préfet a adressé quelques mots aux treize autres maires et mairesses de Lac-Saint-Jean-Est au moment de sa réélection.  

« Je tiens à vous remercier pour la confiance que vous m’accordez. C’est un soutien absolument incroyable que d’encore obtenir l’assentiment de tout le monde pour demeurer dans mes fonctions. Ça m’encourage encore davantage à réaliser les aspirations que vous avez à titre de municipalités de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est. » Louis Ouellet est ensuite revenu sur quelques grands chantiers terminés au cours des quatre dernières années ou qui se poursuivent à l’heure actuelle. 

« On a énormément de chantiers qui ont été mis en branle. On est en pleine réécriture du schéma d’aménagement, on a fait un plan régional des milieux humides et hydriques qu’on devrait appliquer dans un avenir rapproché. On a établi un plan climat avec des cibles précises que chacun d’entre vous s’est engagé à suivre. On a maintenant des politiques sociales et culturelles. Ensemble, on a aussi pris l’orientation de se doter de services de qualité pour mieux desservir nos populations. » 

Encore plusieurs défis à l’horizon 

Malgré les bons coups des dernières années, le préfet rappelle que plusieurs défis restent à relever dans la MRC. « On n’a qu’à penser à la foresterie. On n’a qu’à penser à la réduction des seuils pour les travailleurs étrangers temporaires. On n’a qu’à penser à la vitalité de nos milieux ou encore à la difficulté pour nos municipalités de se doter de personnes qui ont les compétences nécessaires pour s'occuper de l’ensemble des dossiers que les gouvernements nous transmettent année après année sans envoyer les sommes nécessaires. » 

« Mais, ensemble, a conclu le préfet, nous avons une force incroyable. La MRC de Lac-Saint-Jean-Est, c’est le cœur du Lac-Saint-Jean. Donc, oui, on va prendre notre place et on n’arrêtera jamais de revendiquer ce que l’on souhaite. Mon objectif pour les deux prochaines restent le même : transmettre ce que vous avez comme besoins, comme priorités, et vous apporter des hypothèses pour que puissiez prendre les meilleures décisions possibles. » 

Au Théâtre C le 13 décembre: Symphonie Gospel, une expérience musicale au profit de Moisson Saguenay-Lac-Saint-Jean 

Le Chœur Expérience Gospel et l’Orchestre symphonique du Saguenay joignent leurs talents pour un spectacle qui se veut fort en émotion, le 13 décembre prochain, au profit de Moisson Saguenay–Lac-Saint-Jean. 

Chaque billet vendu pour assister à @Ri:Symphonie Gospel@Ri permettra de remettre 3 $ à l’organisme qui combat l’insécurité alimentaire dans la région. Le public est également invité à apporter des denrées non périssables lors de l’événement, pour les déposer dans des boîtes prévues à cet effet. 

Le co-chef et directeur du Chœur Expérience Gospel, Patrice Harton, explique qu’il était important pour l’organisation de venir en aide à l’organisme. « Quand on a débuté en 2014, on faisait des spectacles de Noël caritatifs. On trouvait que c’était intéressant de revenir 10 ans plus tard avec le même concept. Chaque petit geste compte, donc si on peut apporter une aide, quelle qu’elle soit, dans le contexte des dernières années et surtout dans le temps des Fêtes, on va être très heureux. » 

Deux représentations se dérouleront dans la même journée, au Théâtre C de Chicoutimi. Les artistes se produiront une première fois dès 18 h, puis seront de retour sur scène à 20 h devant un nouveau public. Près de 90 chanteurs, musiciens et instrumentistes seront présents pour offrir à la population un spectacle inoubliable. 

Pour la directrice générale de l’Orchestre symphonique du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Stéphanie Girard, c’est une fierté de s’associer avec le Chœur Expérience Gospel et de porter un projet d’une telle envergure. « C’est une belle expérience de monter un spectacle de A à Z avec des artistes aussi motivants. C’est un événement rempli de bonheur, qui sert une bonne cause et qui va plonger les gens dans l’ambiance du temps des Fêtes. » 

Des classiques du temps des Fêtes tels que Joy to the World ou  Somewhere in My Memory, tiré du film Maman, j’ai raté l’avion, seront interprétés, en plus de pièces célèbres du gospel comme Total Praise. Le spectacle est en préparation depuis plusieurs mois et certains aspects ont dû être pensés en conséquence. « Ce qui est impressionnant, c’est le grand nombre de personnes sur scène et la manière de disposer tout ce monde. Les techniciens auront aussi une grande tâche, car chacun des musiciens devra être sonorisé pour bien équilibrer l’orchestre et les choristes […] Je suis convaincue que ça va être une belle expérience », ajoute Mme Girard. 

Johann Stuckenbruck est le 3e chef et directeur artistique de l’orchestre régional en 46 ans d’histoire. (Photo : Courtoisie)  

Le tout est arrangé par le compositeur Hugo Bégin, qui a également orchestré Voïvod symphonique en janvier dernier à la Place des Arts de Montréal. Une collaboration avec l’orchestre était souhaitée depuis longtemps, et le moment était enfin venu pour M. Harton et le reste du chœur de voir ce désir se réaliser. « Ça faisait quelques années qu’on y pensait et nous sommes très excités de pouvoir chanter avec eux. Beaucoup de pièces gospel sont très orchestrales et ça va apporter une tout autre dimension de pouvoir jumeler les deux styles. » 

Une prestation du mini-chœur, qui regroupe de jeunes chanteurs du Chœur Expérience Gospel, sera également présentée durant la soirée. À la suite de ce spectacle, l’Orchestre symphonique du Saguenay–Lac-Saint-Jean offrira un autre concert les 7 et 8 février prochains, à la Salle Michel-Côté d’Alma et au Théâtre C de Chicoutimi. 

Vague de vandalisme: la municipalité de Desbiens espère un retour à la normale 

La municipalité de Desbiens fait face à une recrudescence inquiétante d’actes de vandalisme visant ses infrastructures publiques. 

Selon Caroline Lemieux, agente de développement et responsable des communications de la municipalité, la situation s’est aggravée au cours des deux dernières années. Parmi les incidents les plus marquants, la patinoire couverte, surnommée le Dôme, a été endommagée par des jeunes qui ont lacéré la toile sur près de six pieds. Les jeux d’eau, installés il y a à peine quelques mois, et un nouveau parc, inauguré en mai, ont tous les deux étés vandalisés. 

« Cet été, des tables ont été brisées. Les gars ont été reboulonner les tables et les chaises je ne sais plus combien de fois. Pourtant, il y a de la surveillance à proximité », souligne Mme Lemieux. Un autre secteur problématique est le parc situé au coin de la rue de Quen et de la 14e Avenue, où les actes de vandalisme sont fréquents. Les infrastructures endommagées et les toilettes bouchées à répétition ont même poussé la ville à réduire les heures d’accès aux blocs sanitaires du parc.  

« C’est dommage pour les jeunes qui allaient jouer là et qui, en soirée, ne pouvaient pas aller à la toilette parce qu’on se la faisait toujours briser », regrette-t-elle. La municipalité a également été confrontée, durant plusieurs semaines, à de nombreux épisodes de vol de logos sur les voitures et de crevaisons de pneu à répétition causé par des clous posé expressément sous les roues des voitures des citoyens. 

Des coûts pour la municipalité  

Au-delà des dommages matériels, le vandalisme représente un coût important pour la Ville de Desbiens. Rien que pour remplacer une douzaine d’affiches de signalisation, la facture atteint environ 600 $. Les jeux d’eau, qui ont subi trois bris majeurs, ont nécessité près de 500 $ en réparations. Les toilettes des blocs sanitaires ont également demandé plusieurs réparations pour un total avoisinant 1 750 $. Les dommages subis par la patinoire couverte ont entraîné des réparations de 500 $. À l’hôtel de ville, le remplissage d’un extincteur a coûté 150 $, sans compter plusieurs pièces brisées qui n’ont pu être réparées.  

Enfin, le coût des réparations pour les graffitis, présents un peu partout dans la ville, ainsi que pour le remplacement d’un module de jeux, endommagé seulement un an après son installation, n’ont pas encore évalué par la ville. « Chaque fois, c’est hyper coûteux », insiste Caroline Lemieux tout en rappelant que la municipalité dispose de moyens limités. 

Sensibilisation plutôt que répression 

Pour contrer le vandalisme, la Ville de Desbiens mise avant tout sur la sensibilisation, la prévention et la coopération avec ses partenaires. « On est toujours en lien avec notre parrain de la Sûreté du Québec qui nous aide beaucoup dans ce dossier. Chaque fois qu’il se passe des situations, on les interpelle et on les informe, puis ils vont faire de la sensibilisation notamment via la maison des jeunes. », explique Caroline Lemieux. 

Les commerçants locaux contribuent également à endiguer le vandalisme en fournissant des informations permettant d’identifier les responsables grâce à leurs caméras de surveillance, sans que cela mène systématiquement à des plaintes officielles à la police. « C'est arrivé que des jeunes aient lancé des œufs et du fromage sur l'école primaire puis on voyait sur les caméras du Marché M. Bolduc qui avait acheté des œufs et du fromage. », raconte-t-elle en ajoutant qu’elle observe des signes montrant une amélioration de la situation. 

Un phénomène qui n’est pas restreint à une génération 

Le vandalisme à Desbiens n’est pas exclusivement l’affaire des jeunes. Bien qu’un petit groupe d’adolescents soit souvent impliqué dans les actes de vandalisme, la municipalité insiste pour ne pas stigmatiser toute la jeunesse. « On a des jeunes hyper impliqués et dynamiques aussi. Notre maison des jeunes effectue un travail extraordinaire, puis nos jeunes, à chaque fois qu’on fait des activités, ils répondent présents. », souligne Caroline Lemieux en insistant sur le fait que ces gestes ne sont pas toujours motivés par la mauvaise foi. 

« Parfois, ce sont aussi de bons jeunes qui, à un moment donné, ont eu une dérape. », conclut-elle en ajoutant que l’ennui y est pour beaucoup.